Dr Cissé Mamadou, chargé de la formation du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) commente la vision de son parti pour l’insertion professionnelle des jeunes.
Quel est le plan du Pit pour la résorbation du chômage des jeunes ?
Le Pit se soucie de l’insertion des jeunes. Nous sommes un pays où la majorité de la population est jeune. Or, depuis la crise, les jeunes sont des laissés-pour-compte. Les jeunes restent de plus en plus dans les familles pour trouver un premier emploi, en vain. Le Pit propose que le chef de l’Etat lui-même donne l’exemple en faisant une ponction du tiers de son budget du fonds de souveraineté évalué aujourd’hui à 60 milliards pour le travail des jeunes. C’est une bagatelle de 20 milliards par an. Ce qui permet de créer des milliers d’emplois par année. Et, au bout de cinq ans, on peut résorber le chômage de cette frange de la population.
Quel est le mode de répartition de ces 20 milliards ?
Il y a des secteurs d’utilité publique. Au niveau de la salubrité publique, par exemple, on peut créer beaucoup d’emplois et nettoyer nos villes qui sont très sales. Il faut encourager les jeunes diplômés et les former à créer de petites et moyennes entreprises, en leur assurant la caution au niveau des banques à partir d’un fonds de garantie.
Quelle est la place des jeunes des zones rurales dans ce plan ?
Les femmes du vivrier connaissent de sérieux problèmes liés à l’approvisionnement sur le marché à cause de l’état délabré des routes. Les jeunes de ces zones peuvent travailler avec les entreprises spécialisées dans les travaux de réhabilitation de pistes pour écouler les produits vivriers. La jeunesse rurale peut être mise à contribution pour le reboisement, ceci, à travers les conseils généraux. Il faut les former pour créer des pépinières dans les municipalités et les conseils généraux. Ce qui offre en même temps un bon couvert végétal et une bonne pluviométrie.
Nesmon De Laure
Quel est le plan du Pit pour la résorbation du chômage des jeunes ?
Le Pit se soucie de l’insertion des jeunes. Nous sommes un pays où la majorité de la population est jeune. Or, depuis la crise, les jeunes sont des laissés-pour-compte. Les jeunes restent de plus en plus dans les familles pour trouver un premier emploi, en vain. Le Pit propose que le chef de l’Etat lui-même donne l’exemple en faisant une ponction du tiers de son budget du fonds de souveraineté évalué aujourd’hui à 60 milliards pour le travail des jeunes. C’est une bagatelle de 20 milliards par an. Ce qui permet de créer des milliers d’emplois par année. Et, au bout de cinq ans, on peut résorber le chômage de cette frange de la population.
Quel est le mode de répartition de ces 20 milliards ?
Il y a des secteurs d’utilité publique. Au niveau de la salubrité publique, par exemple, on peut créer beaucoup d’emplois et nettoyer nos villes qui sont très sales. Il faut encourager les jeunes diplômés et les former à créer de petites et moyennes entreprises, en leur assurant la caution au niveau des banques à partir d’un fonds de garantie.
Quelle est la place des jeunes des zones rurales dans ce plan ?
Les femmes du vivrier connaissent de sérieux problèmes liés à l’approvisionnement sur le marché à cause de l’état délabré des routes. Les jeunes de ces zones peuvent travailler avec les entreprises spécialisées dans les travaux de réhabilitation de pistes pour écouler les produits vivriers. La jeunesse rurale peut être mise à contribution pour le reboisement, ceci, à travers les conseils généraux. Il faut les former pour créer des pépinières dans les municipalités et les conseils généraux. Ce qui offre en même temps un bon couvert végétal et une bonne pluviométrie.
Nesmon De Laure