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Politique Publié le lundi 8 novembre 2010 | Le Temps

Menaces sur le second tour de la présidentielle - Le Plan B de Ouattara pour accéder au palais

© Le Temps Par Cecom RDR
Fin de campagne : la caravane du RDR de Port-Bouët à Cocody
Vendredi 29 octobre 2010. Abidjan. Le candidat du Rassemblement des républicains, Dr Alassane Ouattara, son épouse et toute la Direction de son parti communient avec des centaines de milliers de militants à travers les rues de la capîtale économique
Le président du Rdr est prêt à tout pour le pouvoir. Et pour ça, il se propose de provoquer des troubles en pensant que ça pourrait lui profiter.
Le Conseil constitutionnel vient de fixer la date du second tour du scrutin présidentiel au 21 novembre 2010. C’est un duel entre Laurent Gbagbo, candidat de La majorité présidentielle et Alassane Ouattara, le cheval du Rdr. Confirmant ainsi, les résultats du premier tour à lui transmis par la Commission électorale indépendante. Mais déjà, le président du Rdr se met dans une posture de putschiste pour ne pas laisser échapper cette chance qui le projette au second. “Tous les moyens sont bons pourvu que le but soit atteint”. Ronronne du côté de la Rue Lépic. Le spécialiste des coups d’Etat en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a fait sortir de son laboratoire à tuerie, une autre recette de déstabilisation pour “son pays”. Toujours fidèle à sa doctrine putschiste, le candidat du Rdr a mis en route son plan B pour, d’une part monter les Baoulé, l’électorat de son allié Bédié, contre les ethnies Bété, Gueré, Gouro et Gnamboua, censées être les partisans de Laurent Gbagbo, son adversaire au second tour et d’autre part, se déclarer vainqueur des élections sans attendre les résultats de la Cei. Les stratégies utilisées pour y parvenir sont connues et doivent être sues de tous pour montrer aux Ivoiriens la vraie face du candidat Ouattara.
La mise en place d’une milice pour attaquer les campements Baoulé
S’il y a eu une rébellion en Côte d’Ivoire, c’est qu’elle avait une cause à défendre. Et les guerriers du Nord ne l’ont jamais caché. “Nous avons pris des armes pour que Alassane Ouattara soit président de la Côte d’Ivoire”. Révélait Koné Zakaria, ex-chef de guerre de Séguéla et Vavoua, aux premières heures de la guerre. A défaut d’y parvenir par les armes, l’ex-rébellion met son va tout dans cette élection présidentielle pour que leur “financier” et mentor goûte aux délices du palais présidentiel. Ayant constaté que malgré la fraude massive perpétrée sur la liste électorale et sur le premier tour du scrutin présidentiel, les chances de remporter les élections de leur mentor s’amenuisent, certains chefs de guerre proches de Ouattara ont déployé leurs éléments dans certains campements Baoulé notamment ceux des localités faisant frontière avec Vavoua, pour en découdre avec les Baoulé nuitamment afin de mettre cela au compte des communautés autochtones notamment les Bété, Gouro, Gnamboua et Gueré. C’est ce qui s’est passé dans la sous-préfecture de Grégbeu dans le département de Zoukougbeu où un campement Baoulé près de Monoko-zohi a été la cible des malfrats nuitamment. Sans autre forme d’enquête, la communauté Baoulé pointe du doigt leurs tuteurs Gnamboua. Selon les informations en notre possession, cette guérilla va se poursuivre presque dans toute la zone forestière pour s’attaquer aux campements Baoulé avec la même stratégie. Surprendre les Baoulé dans leur sommeil en s’exprimant en Bété, Gnamboua, Gueré et Gouro approximatif. Une manière de faire croire aux Baoulé que ce sont ces ethnies qui les ont attaqués. Autre moyen utilisé par les hommes de Ouattara, la ventilation des lettres anonymes glissées sous la porte des Baoulé dont le contenu n’est rien d’autre qu’un appel à la haine contre la communauté Bété. Toujours dans la logique qu’il s’est assignée, Alassane Ouattara a trouvé un autre moyen anti démocratique pour accéder au Palais présidentiel. Mettre ses partisans dans la rue tout juste après la fermeture des bureaux de vote.
Revendiquer la victoire sans attendre les résultats de la Cei
Pour faire tomber Laurent Gbagbo, Ouattara est prêt à tout. Même les voies les plus décriées par les normes civilisées. Tout prêt du but, le leader des « républicains » n’attend pas lâcher sa proie en laissant passer cette chance qu’il n’est pas sûr de réitérer les années à venir. Certainement convaincu de son éminente humiliation par le peuple de Côte d’Ivoire, Ouattara gonfle à bloc ses partisans à descendre dans la rue à partir de 20 heures, c'est-à-dire quelques heures après la fermeture des bureaux, pour savourer sa victoire. Leur cible pour ceux qui sont à Abidjan, le palais de la République au Plateau. Ce n’est pas nouveau. Alassane Ouattara demande à ses partisans de réitérer la même lutte de 2000 au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin présidentiel du 22 octobre. Cette fois-ci, Ouattara y a mis beaucoup de moyens pour la réussite de cette opération. Voici le vrai visage, électeurs ivoiriens, de celui qui fait croire qu’il est démocrate alors qu’il prépare déjà la prise du pouvoir par les troubles insurrectionnels. Mais, Ouattara doit se dire que nous sommes au courant de toutes ces manœuvres. C’est au soir du second tour qu’on saura si la Côte d’Ivoire est gouvernée. Que les Baoulé évitent de tomber dans ces pièges montés de toutes pièces par Ouattara pour distraire le peuple ivoirien.

Zéré de Mahi
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