A l’issue de la décision n°2010/ Ep032/ du 6 novembre du Conseil constitutionnel, le Pr Yao Paul N’dré a indiqué que le deuxième tour de la présidentielle sera organisé le dimanche 21 novembre. Il a motivé sa proposition date par le fait qu’au terme de l’article 36 alinéa 2 de la Constitution, le deuxième tour devra se tenir quinze jours après la proclamation des résultats définitifs. Mais hier, la Commission centrale de la Cei qui a été mise devant le fait accompli, a examiné la date fixée de façon unilatérale par le Conseil constitutionnel et conclu à l’impossibilité d’organiser le scrutin le 21 novembre. « C’est techniquement et matériellement impossible vu les imperfections du premier tour à corriger », ont-ils admis. Ils ont, en effet, fait le diagnostic de la situation, évalué le scrutin du 31 octobre et fait des projections pour le second tour afin de rendre infaillible le système mis en place. A l’issue de leur délibération, le président, Youssouf Bakayoko, et ses collaborateurs ont décidé de proposer la date du 28 novembre au gouvernement. Au cours des discussions, l’idée de ne pas avoir des relations conflictuelles avec la Cei a germé mais selon la majorité des commissaires, la fixation de la date de l’élection fait partie des prérogatives de la commission électorale. Le gouvernement sera donc appelé ce jour à examiner la possibilité d’organiser le second tour le 28 octobre. Le gouvernement qui se tourne les pouces depuis belle lurette se remet au travail aujourd’hui à, l’occasion d’un Conseil des ministres pour trancher la question.
MT
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