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Politique Publié le mardi 9 novembre 2010 | Notre Voie

Avant le 2nd tour de la présidentielle : Des ex-rebelles traumatisent les populations du village de Blotilé

© Notre Voie Par DR
Droits humains : Human Rights Watch dénonce une criminalité rampante et violences sexuelles dans l’ouest du pays
Des membres d`une milice patrouillent dans une ville du Moyen Cavally, région de l`ouest de la Côte d`Ivoire. L`échec des efforts pour désarmer les milices et les forces rebelles a laissé l`ouest du pays inondé par les armes, que les groupes criminels, dont certains comprennent des ex-combattants des milices, ont utilisées pour répandre la terreur et commettre des exactions contre les habitants des villages
Blotilé, village de la sous-préfecture de Zou dans le département de Bangolo, a vécu de manière particulière la journée du lundi 1er novembre dernier. Ce jour-là, des éléments des Forces nouvelles ont fait irruption dans cette localité. Environ une douzaine, ils sont arrivés à bord d’un véhicule de type 4X4 double cabine sur lequel était monté une A 52 à batterie (une arme de guerre). Les populations, déjà traumatisées par la guerre, ont pris la clé des champs au vu de ces hommes armés tous de kalachnikov. Sur place, ces éléments des Forces nouvelles ont été interpellés par un élément de la brigade mixte de Bangolo qui veut l’objet de leur présence en ce lieu où ils n’ont pas le droit d’être. Pendant que la discussion s’engage, quatre ex-rebelles se détachent des autres et, tout menaçants, entrent dans le quartier général du candidat Laurent Gbagbo pour arracher ses affiches. Sans oublier d’en faire autant avec celles qu’ils trouvaient sur leur passage dans le village. M. Gaiho François, Dlc du candidat de la majorité présidentielle à Blotilé, a donc saisi le préfet de Bangolo et les autorités de la brigade mixte de Bangolo et des Forces nouvelles à Logoualé. Deux jours après cet incident, les deux derniers cités se sont rendus sur les lieux pour constater les faits. En attendant que les responsabilités soient situées, Gaiho François, qui pense que c’est une méthode pour intimider les populations qui sont acquises à la cause de Laurent Gbagbo, souhaite un renfort du Cci pour la sécurisation du second tour. Il propose que ce renfort y reste jusqu’à la proclamation des résultats. C’est le lieu de rappeler qu’au premier tour de la présidentielle, de pareils incidents ont été constatés pendant la campagne et lors du scrutin. En zone Cno, les populations ont dénoncé des menaces de la part d’éléments des Forces nouvelles envers les partisans du candidat Laurent Gbagbo.

Koné Modeste
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