Pour réussir le pari d’une bonne organisation du second tour de la présidentielle, la Commission électorale indépendante doit relever un certain nombre de défis.
La Commission électorale indépendante (Cei) joue gros. Dans quelques semaines seulement, elle doit organiser le second tour de la présidentielle. Mais là où les Ivoiriens et la communauté internationale attendent Youssouf Bakayoko et son équipe, c’est dans le colmatage des brèches observées dans l’organisation du premier tour du scrutin. Distribution du matériel électoral, formation des agents électoraux, formation des électeurs, la proclamation des résultats dans un bref délai, etc. sont quelques uns des défis que la Cei est appelée à relever. En effet, si l’on s’en tient aux rapports d’observation faits par la plupart des organisations nationales et internationales qui ont suivi l’organisation du scrutin, plusieurs failles s’y sont glissées. D’où l’appel lancé par l’Ue, pour apporter des mesures correctives, notamment à l’organisation de la prochaine manche de la présidentielle. « Corriger la liste électorale et la mettre à jour régulièrement, pour améliorer son exhaustivité, faciliter l’acceptation du verdict des urnes, par une meilleure transparence et une traçabilité des résultats, offrir des conditions de compétition ouverte et équitable à tous les candidats, améliorer l’information des agents des bureaux de vote sur l’ensemble du processus menant à la proclamation des résultats ». Tels sont quelque uns des défis que doit impérativement relever l’institution en charge de l’organisation des élections, avant le second tour. Parviendra-t-elle à tenir ce pari ? La question demeure entière quand on sait que pour le premier tour, elle a failli, à plusieurs niveaux. Si l’on s’en tient à leurs rapports, les observateurs ont constaté « des défaillances dans la distribution de matériels dans environ 15% des cas observés. Les procédures ( ?) ont été entachées de certaines irrégularités, telles que la non-vérification avant le vote, de la présence d’encre indélébile sur les doigts des électeurs, dans 53% des cas. Par ailleurs, les urnes n’étaient pas scellées, une fois sur dix et les autocollants manquaient ou étaient mal appliqués sur les bulletins de vote dans un cas sur cinq ».
Marc Dossa
La Commission électorale indépendante (Cei) joue gros. Dans quelques semaines seulement, elle doit organiser le second tour de la présidentielle. Mais là où les Ivoiriens et la communauté internationale attendent Youssouf Bakayoko et son équipe, c’est dans le colmatage des brèches observées dans l’organisation du premier tour du scrutin. Distribution du matériel électoral, formation des agents électoraux, formation des électeurs, la proclamation des résultats dans un bref délai, etc. sont quelques uns des défis que la Cei est appelée à relever. En effet, si l’on s’en tient aux rapports d’observation faits par la plupart des organisations nationales et internationales qui ont suivi l’organisation du scrutin, plusieurs failles s’y sont glissées. D’où l’appel lancé par l’Ue, pour apporter des mesures correctives, notamment à l’organisation de la prochaine manche de la présidentielle. « Corriger la liste électorale et la mettre à jour régulièrement, pour améliorer son exhaustivité, faciliter l’acceptation du verdict des urnes, par une meilleure transparence et une traçabilité des résultats, offrir des conditions de compétition ouverte et équitable à tous les candidats, améliorer l’information des agents des bureaux de vote sur l’ensemble du processus menant à la proclamation des résultats ». Tels sont quelque uns des défis que doit impérativement relever l’institution en charge de l’organisation des élections, avant le second tour. Parviendra-t-elle à tenir ce pari ? La question demeure entière quand on sait que pour le premier tour, elle a failli, à plusieurs niveaux. Si l’on s’en tient à leurs rapports, les observateurs ont constaté « des défaillances dans la distribution de matériels dans environ 15% des cas observés. Les procédures ( ?) ont été entachées de certaines irrégularités, telles que la non-vérification avant le vote, de la présence d’encre indélébile sur les doigts des électeurs, dans 53% des cas. Par ailleurs, les urnes n’étaient pas scellées, une fois sur dix et les autocollants manquaient ou étaient mal appliqués sur les bulletins de vote dans un cas sur cinq ».
Marc Dossa
