Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix n’a pas perdu de temps. Sitôt rendu public le soutien du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à la canidature d’Alassane Ouattara, il met ses troupes en ordre de bataille. Albert Mabri Toikeusse a rencontré, hier, les cadres Dan de la région des 18 Montagnes. Il s’agissait, pour lui, de leur expliquer pourquoi le parti arc-en-ciel appelait à voter le candidat du Rassemblement des républicains(Rdr), lors du second tour de la présidentielle. Mabri a rappelé que l’alliance avec le Front populaire ivoirien (Fpi), de 2000 à 2001, avait tourné court. Le parti présidentiel n’a respecté aucun des engagements pris avec le général Robert Guéi, fondateur de l’Udpci. Ensuite, depuis 2002, l’ancien allié a tout mis en œuvre pour la disparition du parti dont le père a été tué aux premières heures de la crise, le 19 septembre 2002 : débauchage, radiation de cadres de leurs postes, etc. Enfin, pour Mabri, l’Udpci doit soutenir Ouattara pour son honneur et sa dignité. D’autant plus que le parti et toute la région de l’Ouest ont beaucoup à gagner si le candidat du Rhdp est élu. Il a invité les cadres à se rendre sur le terrain avec la promesse que les moyens suivront.
Il faut rappeler que c’est le soutien des députés Udpci qui avait permis au Fpi de décrocher le perchoir. Mais, le parti arc-en-ciel n’avait pas obtenu les deux vice-présidences de l’Assemblée nationale, comme convenu dans l’accord. De même, il n’avait eu que deux ministères dans le gouvernement, au lieu de trois. Très rapidement, les relations se sont dégradées avec des attaques répétées contre le général Guéi. Ensuite, il y a eu le gouvernement de large ouverture qui a vu le parti perdre des positions dans le gouvernement. Finalement, le 19 septembre 2002, le fondateur du parti a été tué et accusé d’être le commanditaire de l’attaque qui conduira à la partition du pays en deux.
Albert Mabri Toikeusse doit poursuivre sa campagne de mobilisation aujourd’hui avec les cadres Wê.
Anne-Marie Eba
Il faut rappeler que c’est le soutien des députés Udpci qui avait permis au Fpi de décrocher le perchoir. Mais, le parti arc-en-ciel n’avait pas obtenu les deux vice-présidences de l’Assemblée nationale, comme convenu dans l’accord. De même, il n’avait eu que deux ministères dans le gouvernement, au lieu de trois. Très rapidement, les relations se sont dégradées avec des attaques répétées contre le général Guéi. Ensuite, il y a eu le gouvernement de large ouverture qui a vu le parti perdre des positions dans le gouvernement. Finalement, le 19 septembre 2002, le fondateur du parti a été tué et accusé d’être le commanditaire de l’attaque qui conduira à la partition du pays en deux.
Albert Mabri Toikeusse doit poursuivre sa campagne de mobilisation aujourd’hui avec les cadres Wê.
Anne-Marie Eba