Au Nord, l’exclusion est en marche. Pour empêcher les pro-Gbagbo de le voter au second tour, les militants du Rdr les chassent de chez eux.
Après le 1er tour de la présidentielle, les populations électorales du Nord, proches du candidat Laurent Gbagbo font l’objet d’une traque inquiétante. Dans les localités comme Kounahiri, Kouto et autres, il nous revient que des populations sont chassées, brutalisées pour avoir accordé leurs suffrages au candidat de Lmp. Parmi ces victimes de l’exclusion d’Alassane Ouattara dans cette partie du Nord, on a des ressortissants Wan. Ces populations vivent en ce moment dans la psychose et même la panique. Les représailles des militants du Rdr, rappelant la barbarie des rebelles, plongent les allogènes dans une peur atroce. Et cette campagne ne se limite pas au Nord. Dans la région de Soubré, selon nos sources, des partisans d’Alassane Ouattara portent des tee-shirts à l’effigie de Laurent Gbagbo et se mettent à attaquer les Baoulé, leur reprochant de n’avoir pas voté l’actuel chef de l’Etat. Et dans le même temps, un autre groupe se présente aux mêmes Baoulé pour leur dire « Vous avez vu ? On vous avait dit que ces gens de Gbagbo allaient vous chasser… » Qu’elle soit au Nord, au Sud, au Centre ou à l’Ouest, cette situation est préoccupante. Et elle met à nu la politique d’exclusion que les populations du Nord font subir chez elles aux ressortissants d’autres régions de Côte d’Ivoire. Il n’y a pas de raison que les ressortissants du Nord soient massivement chez les autres, dans les villes, villages et campements, qu’ils y exercent tous leurs droits de citoyen, et que chez eux, on ne puisse pas avoir la réciprocité. On peut trouver des candidats ressortissants du Nord dans toutes les régions de Côte d’Ivoire ; ils peuvent même être élus. Mais au Nord, être candidat à un poste électif, alors qu’on n’est pas originaire de la zone, est une déclaration de guerre. A l’analyse des chiffres du scrutin du 31 octobre 2010 venus du Nord, on se rend compte de la gravité de cette exclusion. Des populations à qui Ouattara n’a jamais rien apporté, si ce n’est la ruineuse rébellion… Mais qui l’ont massivement voté au détriment d’un Laurent Gbagbo généreux, qui a effectué plusieurs visites d’Etat dans cette zone sinistrée qu’il a inondée de millions, de réalisations, d’ambulances et de nominations de cadres. Il ne pouvait en être autrement si, en plus de la tricherie électorale mise en place par le Rdr, les populations du Nord ont été formatées à l’exclusion. Alassane Ouattara qui, pendant longtemps, s’est dit victime d’exclusion, est aujourd’hui, le promoteur de cette politique au Nord. Alassane Ouattara, les cadres du Nord, ainsi que ceux des régions dont une bonne partie des populations vit chez les autres, doivent aller en campagne contre l’exclusion pratiquée chez eux. Ils ne peuvent pas vivre chez les autres et y mettre en place un développement séparé. C’est de l’exclusion.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Après le 1er tour de la présidentielle, les populations électorales du Nord, proches du candidat Laurent Gbagbo font l’objet d’une traque inquiétante. Dans les localités comme Kounahiri, Kouto et autres, il nous revient que des populations sont chassées, brutalisées pour avoir accordé leurs suffrages au candidat de Lmp. Parmi ces victimes de l’exclusion d’Alassane Ouattara dans cette partie du Nord, on a des ressortissants Wan. Ces populations vivent en ce moment dans la psychose et même la panique. Les représailles des militants du Rdr, rappelant la barbarie des rebelles, plongent les allogènes dans une peur atroce. Et cette campagne ne se limite pas au Nord. Dans la région de Soubré, selon nos sources, des partisans d’Alassane Ouattara portent des tee-shirts à l’effigie de Laurent Gbagbo et se mettent à attaquer les Baoulé, leur reprochant de n’avoir pas voté l’actuel chef de l’Etat. Et dans le même temps, un autre groupe se présente aux mêmes Baoulé pour leur dire « Vous avez vu ? On vous avait dit que ces gens de Gbagbo allaient vous chasser… » Qu’elle soit au Nord, au Sud, au Centre ou à l’Ouest, cette situation est préoccupante. Et elle met à nu la politique d’exclusion que les populations du Nord font subir chez elles aux ressortissants d’autres régions de Côte d’Ivoire. Il n’y a pas de raison que les ressortissants du Nord soient massivement chez les autres, dans les villes, villages et campements, qu’ils y exercent tous leurs droits de citoyen, et que chez eux, on ne puisse pas avoir la réciprocité. On peut trouver des candidats ressortissants du Nord dans toutes les régions de Côte d’Ivoire ; ils peuvent même être élus. Mais au Nord, être candidat à un poste électif, alors qu’on n’est pas originaire de la zone, est une déclaration de guerre. A l’analyse des chiffres du scrutin du 31 octobre 2010 venus du Nord, on se rend compte de la gravité de cette exclusion. Des populations à qui Ouattara n’a jamais rien apporté, si ce n’est la ruineuse rébellion… Mais qui l’ont massivement voté au détriment d’un Laurent Gbagbo généreux, qui a effectué plusieurs visites d’Etat dans cette zone sinistrée qu’il a inondée de millions, de réalisations, d’ambulances et de nominations de cadres. Il ne pouvait en être autrement si, en plus de la tricherie électorale mise en place par le Rdr, les populations du Nord ont été formatées à l’exclusion. Alassane Ouattara qui, pendant longtemps, s’est dit victime d’exclusion, est aujourd’hui, le promoteur de cette politique au Nord. Alassane Ouattara, les cadres du Nord, ainsi que ceux des régions dont une bonne partie des populations vit chez les autres, doivent aller en campagne contre l’exclusion pratiquée chez eux. Ils ne peuvent pas vivre chez les autres et y mettre en place un développement séparé. C’est de l’exclusion.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr