La consigne de vote donnée par le président du PDCI, Henri Konan Bédié, va être appliquée à la lettre. Député PDCI de Vavoua, délégué départemental et directeur local de campagne du candidat du PDCI lors du premier tour de la résidentielle, Goualy Dodo Junior, exhorte tous les militants PDCI de sa circonscription à porter leur choix sur le candidat du RHDP.
Le Patriote : Le Conseil constitutionnel a validé les résultats tels que communiqués par la CEI et qui placent votre candidat à la troisième place. Qu’est-ce qui explique selon vous la position du président Bédié qui s’est aligné sur cette décision?
Goualy Dodo Junior : Je pense que la décision du président Bédié s’explique par le fait que nous sommes dans un accord avec le RHDP. Un accord qui a été signé depuis Paris. Et comme le président Bédié est un homme qui tient parole, c’est-à-dire qu’il ne dit pas une chose aujourd’hui pour dire le contraire demain. Et sachant que le président Alassane Ouattara est le mieux placé, il a jugé utile de le soutenir. C’est l’expression de la parole donnée. C’est ce qu’il faut retenir dans ce soutien que le président Bédié apporte à son jeune frère le président Alassane Ouattara.
LP: Le Président Bédié a lancé un message clair aux militants du RHDP. En tant que délégué départemental, comment comptez-vous mettre en pratique ce mot d’ordre sur le terrain?
GDJ: Je voudrais trahir une pensée. En effet, avant même que le président Bédié ne lance cet appel, nous, déjà, nous avions mobilisé nos militants sur le terrain pour leur demander de voter massivement le président Alassane Ouattara. Nous sommes des responsables. Nous savons qu’un accord a été signé entre les différents partis membres du RHDP. Nous savions que le président Bédié n’allait pas dire autre chose que ce qui est contenu dans l’accord. C’est la raison pour laquelle nous avons anticipé à notre niveau, pour engager les militants sur le terrain. Dans peu de temps, nous allons repartir sur le terrain pour assurer la victoire du président Ouattara.
LP: Comment allez-vous renverser la tendance quand on sait que les résultats du premier tour n’ont pas été fameux dans vos régions?
GDJ: Si nous voulons faire un peu de mathématiques en prenant le score que les uns et les autres ont eu malgré les tricheries, les tripatouillages, nous pouvons estimer que le RHDP va s’en sortir avec un peu plus de 60 % des voix. Il n’y a pas de tendance à inverser. Il y a une confirmation à faire. Il y a un score à améliorer.
LP: Vous êtes dans une zone où l’on compte beaucoup de populations baoulé. Que pensez-vous des menaces dont ces populations font l’objet actuellement?
GDJ: C’est malheureux de le dire. Tout juste après l’élection présidentielle, les populations baoulé qui vivent à l’ouest et au centre-ouest du pays, dans le grand ouest en général, sont quotidiennement menacées par les militants du FPI. Vous savez, les refondateurs n’ont aucune notion de la démocratie. La démocratie, c’est l’institutionnalisation de la liberté. Il faut permettre à chacun d’exprimer sa liberté à travers les votes. C’est ce que les militants du FPI font semblant de ne pas savoir. Avec la caution malheureusement de leur chef, Laurent Gbagbo. En tant que président, il aurait pu intervenir à la télévision pour appeler ses partisans à arrêter ces menaces. Il ne faut pas frapper quelqu’un parce qu’il a exprimé par son vote, un choix autre que le vôtre. Je crois que ce qui se passe aujourd’hui au centre-ouest a la caution de Laurent Gbagbo. Ce qui démontre qu’il n’a aucune notion de la démocratie.
LP: Malgré tout, comment allez-vous faire, pour que vos militants puissent prendre part au vote?
GDJ: C’est simple. Il suffit de les rassurer et leur dire que c’est un devoir pour eux de soutenir le président Alassane Ouattara, parce que nous sommes dans un logique qui est celle de l’uniformisation des partis qui composent le RHDP. En votant Alassane, ils auront voté le PDCI qu’ils votent d’habitude. Nous allons interpeller la communauté internationale, interpeller l’ONU, la France, les Etats-Unis. En un mot tous ceux qui nous aident à sortir de la crise. Pour leur dire ouvertement que ce que Gbagbo et ses militants sont en train de faire, est dangereux et honteux pour la démocratie. Nous allons également leur dire clairement que si la Côte d’Ivoire explose, ce sera le fait de Gbagbo. Parce que c’est inadmissible qu’un citoyen ivoirien qui doit exprimer son droit de vote puisse être malmené par un autre Ivoirien. Si la communauté internationale ne réalise pas ce qui se passe, elle sera responsable de ce qui va arriver à la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ne vont pas se laisser faire. Chacun va se défendre avec les moyens dont il dispose. Quoiqu’il advienne, Laurent Gbagbo et son camp doivent comprendre qu’ils ne pourront pas gagner cette élection. Leur manœuvre d’intimidation ne passera pas. Après toutes ces années de souffrances, je n’imagine pas les Ivoiriens confier leur sort à Laurent Gbagbo pour les 5 ans à venir.
LP: Vous êtes président de l’ONG ‘’Action pour la France’’ qui, depuis quelques temps, a plongé dans un silence total. Que se passe-t-il?
GDJ: Ce n’est pas toujours que l’on crie sur tous les toits. Au départ notre combat, était de désintoxiquer les Ivoiriens sur ce que le FPI et ses militants reprochaient à la France. Nous avons voulu faire comprendre aux Ivoiriens le rôle que joue la France en Côte d’Ivoire. Nous l’avons réussi. Nous avons organisé des séminaires, des manifestations en divers lieux pour rétablir la vérité. Maintenant, nous faisons de la diplomatie pour permettre aux Ivoiriens de comprendre que la France est incontournable si nous voulons nous développer. Je suis convaincu qu’avec le président Alassane Ouattara qui a un programme clair, avec l’appui de la France, la Côte d’Ivoire va décoller en peu de temps. C’est pourquoi, j’invite tous les Ivoiriens, d’où qu’ils viennent, à ne pas se laisser distraire par les discours mensongers du FPI et à se lever tous, comme un seul homme, pour faire barrage au FPI et voter massivement le candidat du RHDP afin que la Côte d’Ivoire retrouve le chemin du développement.
Interview réalisée par Yves-M. ABIET
Le Patriote : Le Conseil constitutionnel a validé les résultats tels que communiqués par la CEI et qui placent votre candidat à la troisième place. Qu’est-ce qui explique selon vous la position du président Bédié qui s’est aligné sur cette décision?
Goualy Dodo Junior : Je pense que la décision du président Bédié s’explique par le fait que nous sommes dans un accord avec le RHDP. Un accord qui a été signé depuis Paris. Et comme le président Bédié est un homme qui tient parole, c’est-à-dire qu’il ne dit pas une chose aujourd’hui pour dire le contraire demain. Et sachant que le président Alassane Ouattara est le mieux placé, il a jugé utile de le soutenir. C’est l’expression de la parole donnée. C’est ce qu’il faut retenir dans ce soutien que le président Bédié apporte à son jeune frère le président Alassane Ouattara.
LP: Le Président Bédié a lancé un message clair aux militants du RHDP. En tant que délégué départemental, comment comptez-vous mettre en pratique ce mot d’ordre sur le terrain?
GDJ: Je voudrais trahir une pensée. En effet, avant même que le président Bédié ne lance cet appel, nous, déjà, nous avions mobilisé nos militants sur le terrain pour leur demander de voter massivement le président Alassane Ouattara. Nous sommes des responsables. Nous savons qu’un accord a été signé entre les différents partis membres du RHDP. Nous savions que le président Bédié n’allait pas dire autre chose que ce qui est contenu dans l’accord. C’est la raison pour laquelle nous avons anticipé à notre niveau, pour engager les militants sur le terrain. Dans peu de temps, nous allons repartir sur le terrain pour assurer la victoire du président Ouattara.
LP: Comment allez-vous renverser la tendance quand on sait que les résultats du premier tour n’ont pas été fameux dans vos régions?
GDJ: Si nous voulons faire un peu de mathématiques en prenant le score que les uns et les autres ont eu malgré les tricheries, les tripatouillages, nous pouvons estimer que le RHDP va s’en sortir avec un peu plus de 60 % des voix. Il n’y a pas de tendance à inverser. Il y a une confirmation à faire. Il y a un score à améliorer.
LP: Vous êtes dans une zone où l’on compte beaucoup de populations baoulé. Que pensez-vous des menaces dont ces populations font l’objet actuellement?
GDJ: C’est malheureux de le dire. Tout juste après l’élection présidentielle, les populations baoulé qui vivent à l’ouest et au centre-ouest du pays, dans le grand ouest en général, sont quotidiennement menacées par les militants du FPI. Vous savez, les refondateurs n’ont aucune notion de la démocratie. La démocratie, c’est l’institutionnalisation de la liberté. Il faut permettre à chacun d’exprimer sa liberté à travers les votes. C’est ce que les militants du FPI font semblant de ne pas savoir. Avec la caution malheureusement de leur chef, Laurent Gbagbo. En tant que président, il aurait pu intervenir à la télévision pour appeler ses partisans à arrêter ces menaces. Il ne faut pas frapper quelqu’un parce qu’il a exprimé par son vote, un choix autre que le vôtre. Je crois que ce qui se passe aujourd’hui au centre-ouest a la caution de Laurent Gbagbo. Ce qui démontre qu’il n’a aucune notion de la démocratie.
LP: Malgré tout, comment allez-vous faire, pour que vos militants puissent prendre part au vote?
GDJ: C’est simple. Il suffit de les rassurer et leur dire que c’est un devoir pour eux de soutenir le président Alassane Ouattara, parce que nous sommes dans un logique qui est celle de l’uniformisation des partis qui composent le RHDP. En votant Alassane, ils auront voté le PDCI qu’ils votent d’habitude. Nous allons interpeller la communauté internationale, interpeller l’ONU, la France, les Etats-Unis. En un mot tous ceux qui nous aident à sortir de la crise. Pour leur dire ouvertement que ce que Gbagbo et ses militants sont en train de faire, est dangereux et honteux pour la démocratie. Nous allons également leur dire clairement que si la Côte d’Ivoire explose, ce sera le fait de Gbagbo. Parce que c’est inadmissible qu’un citoyen ivoirien qui doit exprimer son droit de vote puisse être malmené par un autre Ivoirien. Si la communauté internationale ne réalise pas ce qui se passe, elle sera responsable de ce qui va arriver à la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ne vont pas se laisser faire. Chacun va se défendre avec les moyens dont il dispose. Quoiqu’il advienne, Laurent Gbagbo et son camp doivent comprendre qu’ils ne pourront pas gagner cette élection. Leur manœuvre d’intimidation ne passera pas. Après toutes ces années de souffrances, je n’imagine pas les Ivoiriens confier leur sort à Laurent Gbagbo pour les 5 ans à venir.
LP: Vous êtes président de l’ONG ‘’Action pour la France’’ qui, depuis quelques temps, a plongé dans un silence total. Que se passe-t-il?
GDJ: Ce n’est pas toujours que l’on crie sur tous les toits. Au départ notre combat, était de désintoxiquer les Ivoiriens sur ce que le FPI et ses militants reprochaient à la France. Nous avons voulu faire comprendre aux Ivoiriens le rôle que joue la France en Côte d’Ivoire. Nous l’avons réussi. Nous avons organisé des séminaires, des manifestations en divers lieux pour rétablir la vérité. Maintenant, nous faisons de la diplomatie pour permettre aux Ivoiriens de comprendre que la France est incontournable si nous voulons nous développer. Je suis convaincu qu’avec le président Alassane Ouattara qui a un programme clair, avec l’appui de la France, la Côte d’Ivoire va décoller en peu de temps. C’est pourquoi, j’invite tous les Ivoiriens, d’où qu’ils viennent, à ne pas se laisser distraire par les discours mensongers du FPI et à se lever tous, comme un seul homme, pour faire barrage au FPI et voter massivement le candidat du RHDP afin que la Côte d’Ivoire retrouve le chemin du développement.
Interview réalisée par Yves-M. ABIET