Il est d’un populisme déroutant voire réactionnaire. Avec lui, le pays est géré sous le prisme de l’humeur et des états d’âme. Laurent Gbagbo, c’est de lui qu’il s’agit, vit un véritable drame. Celui de s’identifier à la Côte d’Ivoire s’il ne se prend pas carrément pour le propriétaire. Il ramène tout à sa personne, au point de ridiculiser la nation, à chacune de ses sorties. Le jeudi dernier, son adversaire au second tour de la présidentielle, Alassane Ouattara, a été reçu à Dakar par le président Abdoulaye Wade, dans le cadre de l’Internationale Libérale où les deux personnalités occupent des postes de choix. Laurent Gbagbo, qui croit gérer la vie des autres, en a pris grandement ombrage. Et comme l’homme aime faire parler ses humeurs et états d’âme, il a piqué une colère noire. Le camarade socialiste qui n’est que 100% candidat, s’est illustré de la mauvaise des manières. Il a pris les instruments de l’Etat, pour exprimer son désarroi. Se croyant le détenteur du titre foncier de la Côte d’Ivoire, il a vertement tancé son homologue sénégalais. Il l’a accusé d’ « ingérence intolérable » dans les affaires de notre pays. Dans sa crise de nerfs, il a rappelé notre ambassadeur en poste à Dakar. Alcide Djédjé, le diplomate ivoirien à l’ONU est venu à la télévision, crier son indignation et dénoncer « un complot contre la Côte d’Ivoire ». L’Etat sénégalais, pour toute réponse, s’est montré d’une grande responsabilité, faisant la nette distinction entre les humeurs d’un homme et les intérêts du pays. Assurément, la Côte d’Ivoire a été couverte de ridicule par le socialiste aux affaires.
Et dire que Laurent Gbagbo n’est pas à son premier essai. Il y a quelque temps, quand les Etats-Unis ont mis le grappin sur le colonel N’guessan Yao, impliqué dans un trafic d’armes en direction de la Côte d’Ivoire, au mépris de l’embargo, Laurent Gbagbo a discrédité notre pays, à travers des propos qui ont laissé pantois plus d’un citoyen : « quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». En d’autres termes, le camarade socialiste traite si joliment l’officier supérieur d’idiot et de simple d’esprit, qui aurait dû prendre le minimum de précautions pour ne pas se faire arrêter. Ainsi donc, il n’a qu’à se débrouiller pour se tirer d’affaire. C’est peu de dire que l’image de la Côte d’Ivoire a été salie par ce scandale. On passerait certainement des mois à égrener les couacs de notre bien aimé chef. Il y a quelques années, alors que le monde entier, notamment les puissances se battaient pour obtenir la libération de deux journalistes français, Georges Malbruno et Christian Chenot, enlevés en Irak, Laurent Gbagbo a choisi de s’illustrer à nouveau et de saper le crédit de la Côte d’Ivoire. Il a remis l’avion de l’Etat et un sac d’argent à son ami Didier Julia pour négocier la libération des confrères, afin d’en tirer des dividendes politiques. Le curieux émissaire a plutôt préféré aller se la couler douce, avec le beau pactole. Découvert, le scandale a encore terni l’image de notre pays. Auparavant, Gbagbo sur une chaîne française, n’a pas manqué de dire à la face du monde que ses compatriotes usaient de faux en papiers et en visas pour se retrouver en Europe. Le numéro un ivoirien venait ainsi de livrer son pays en pâture. Il faut le faire ! Depuis dix ans donc, par une gestion et un discours inopérant, Laurent Gbagbo n’a de cesse d’humilier notre pays à la face du monde. Quand il prend la parole, nous sommes pris de saisissement, la peur au ventre, pour ne pas avaler de nouvelles couleuvres. Sous Gbagbo, la Côte d’Ivoire n’a jamais été tant disqualifiée.
Bakary Nimaga
Et dire que Laurent Gbagbo n’est pas à son premier essai. Il y a quelque temps, quand les Etats-Unis ont mis le grappin sur le colonel N’guessan Yao, impliqué dans un trafic d’armes en direction de la Côte d’Ivoire, au mépris de l’embargo, Laurent Gbagbo a discrédité notre pays, à travers des propos qui ont laissé pantois plus d’un citoyen : « quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». En d’autres termes, le camarade socialiste traite si joliment l’officier supérieur d’idiot et de simple d’esprit, qui aurait dû prendre le minimum de précautions pour ne pas se faire arrêter. Ainsi donc, il n’a qu’à se débrouiller pour se tirer d’affaire. C’est peu de dire que l’image de la Côte d’Ivoire a été salie par ce scandale. On passerait certainement des mois à égrener les couacs de notre bien aimé chef. Il y a quelques années, alors que le monde entier, notamment les puissances se battaient pour obtenir la libération de deux journalistes français, Georges Malbruno et Christian Chenot, enlevés en Irak, Laurent Gbagbo a choisi de s’illustrer à nouveau et de saper le crédit de la Côte d’Ivoire. Il a remis l’avion de l’Etat et un sac d’argent à son ami Didier Julia pour négocier la libération des confrères, afin d’en tirer des dividendes politiques. Le curieux émissaire a plutôt préféré aller se la couler douce, avec le beau pactole. Découvert, le scandale a encore terni l’image de notre pays. Auparavant, Gbagbo sur une chaîne française, n’a pas manqué de dire à la face du monde que ses compatriotes usaient de faux en papiers et en visas pour se retrouver en Europe. Le numéro un ivoirien venait ainsi de livrer son pays en pâture. Il faut le faire ! Depuis dix ans donc, par une gestion et un discours inopérant, Laurent Gbagbo n’a de cesse d’humilier notre pays à la face du monde. Quand il prend la parole, nous sommes pris de saisissement, la peur au ventre, pour ne pas avaler de nouvelles couleuvres. Sous Gbagbo, la Côte d’Ivoire n’a jamais été tant disqualifiée.
Bakary Nimaga
