ABIDJAN - Le chef de l`Etat ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qualifié pour le second tour de la présidentielle le 28 novembre, s`est posé mardi en "seul candidat" à l`"électorat véritablement national", à l`inverse de ses adversaires "confinés" sur leurs bases "ethniques".
"Ma satisfaction est que je suis le seul candidat à avoir un électorat
véritablement national", a-t-il lancé lors d`une conférence de presse à
Abidjan.
"Ce vote est un encouragement à continuer pour la création d`une véritable
nation", a poursuivi M. Gbagbo (38% au premier tour le 31 octobre), jugeant
avoir "confiné" ses rivaux dans leurs "électorats tribaux et ethniques".
L`autre finaliste, l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara (32%), a régné
sur le nord majoritairement musulman, tandis que l`ex-président Henri Konan
Bédié (25,2%), renversé en 1999, est resté l`homme fort du centre, peuplé
d`akan, l`une des principales ethnies du pays.
M. Gbagbo, issu de l`ethnie bété, minoritaire, a conquis d`anciens fiefs de
M. Bédié dans l`est, et a largement séduit les nombreux jeunes d`Abidjan.
Il a appelé à le choisir les électeurs de l`ancien chef de l`Etat, qui a
apporté son soutien à M. Ouattara.
"Si vous aimez Bédié, vous devez voter pour celui qui l`a fait revenir
d`exil (après 1999, ndlr), plutôt que pour celui qui l`a fait partir en exil",
a-t-il dit, rejetant sur l`ex-Premier ministre la responsabilité du putsch.
"Nous allons gagner" ce "duel pour la Côte d`Ivoire" lors d`un scrutin
destiné à clore une décennie de crise politico-militaire, a assuré le
président Gbagbo, au pouvoir depuis 2000 malgré la fin de son mandat en 2005.
Interrogé sur la crise diplomatique ouverte avec le Sénégal après une
rencontre à Dakar entre M. Ouattara et le président sénégalais Abdoulaye Wade,
il a répondu: "Il faut qu`on nous respecte. N`importe qui ne peut pas venir
jouer dans notre maison".
"Ma satisfaction est que je suis le seul candidat à avoir un électorat
véritablement national", a-t-il lancé lors d`une conférence de presse à
Abidjan.
"Ce vote est un encouragement à continuer pour la création d`une véritable
nation", a poursuivi M. Gbagbo (38% au premier tour le 31 octobre), jugeant
avoir "confiné" ses rivaux dans leurs "électorats tribaux et ethniques".
L`autre finaliste, l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara (32%), a régné
sur le nord majoritairement musulman, tandis que l`ex-président Henri Konan
Bédié (25,2%), renversé en 1999, est resté l`homme fort du centre, peuplé
d`akan, l`une des principales ethnies du pays.
M. Gbagbo, issu de l`ethnie bété, minoritaire, a conquis d`anciens fiefs de
M. Bédié dans l`est, et a largement séduit les nombreux jeunes d`Abidjan.
Il a appelé à le choisir les électeurs de l`ancien chef de l`Etat, qui a
apporté son soutien à M. Ouattara.
"Si vous aimez Bédié, vous devez voter pour celui qui l`a fait revenir
d`exil (après 1999, ndlr), plutôt que pour celui qui l`a fait partir en exil",
a-t-il dit, rejetant sur l`ex-Premier ministre la responsabilité du putsch.
"Nous allons gagner" ce "duel pour la Côte d`Ivoire" lors d`un scrutin
destiné à clore une décennie de crise politico-militaire, a assuré le
président Gbagbo, au pouvoir depuis 2000 malgré la fin de son mandat en 2005.
Interrogé sur la crise diplomatique ouverte avec le Sénégal après une
rencontre à Dakar entre M. Ouattara et le président sénégalais Abdoulaye Wade,
il a répondu: "Il faut qu`on nous respecte. N`importe qui ne peut pas venir
jouer dans notre maison".