Le second tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, qui opposera Laurent Gbagbo, crédité de 38,04 % et Ouattara Alassane, président du rassemblement des Républicains ( Rdr), (32,07 %), se tiendra à la date du 28 novembre 2010. Ainsi en a décidé hier, mardi 09 novembre 2010, le gouvernement de Côte d`Ivoire, à l`issue d`un conseil des ministres extraordinaire. Le seul point à l`ordre du jour de cette réunion du gouvernement avait trait à la fixation de la date du second tour de l`élection présidentielle. « Après consultation de la Commission Électorale Indépendante ( Cei) et sur sa proposition, après concertation avec le conseil constitutionnel (...) le président de la République ( Ndlr Laurent Gbagbo) a signé, sur la base de l`article 48 de la Constitution, une décision, permettant au Conseil des ministres de statuer sur un projet soumis par la commission électorale indépendante, fixant la date du second au
dimanche 28 novembre 2010 », indique le chef du gouvernement, Guillaume Soro. La Cei serait, selon Soro, la demandeuse de cette date du 28 Novembre pour « des raisons pratiques, techniques, et matériels », afin « de préparer dans les meilleurs conditions le second tour de l`élection présidentielle ». En réclamant la tenue du second tour le 28 novembre, contrairement au Conseil constitutionnel qui avait opté pour le 21 novembre, la Cei a, à cœur, d`améliorer les conditions de l`organisation de ce second tour. Le gouvernement, n`y ayant vu aucun inconvénient, a donc fait « droit » à cette requête de Youssouf Bakayoko. Soro Guillaume, a indiqué, par ailleurs que dans les prochains jours, la Cei produira un communiqué qui précisera la date d`ouverture de la campagne électorale dont la durée est de sept jours. « Il revient à la Commission électorale indépendante de publier, par voie de communiqué, la date
précise d`ouverture de la campagne électorale et la date de clôture de cette campagne électorale », souligne le communiqué lu par le chef du gouvernement. Signalons qu`en proclamant les résultats définitifs du premier tour du 31 octobre 2010, M Paul Yao N`Dré, président du Conseil constitutionnel avait annoncé que le second tour entre Laurent Gbagbo, candidat de la Lmp (La majorité présidentielle) et Ouattara Alassane (Rdr) se tiendrait le 21 novembre, délestant à la Cei, ses prérogatives constitutionnelles de proposer au gouvernement, la date des différents scrutins. N`ayant pas admis que le conseil constitutionnel marche sur ses plates bandes, la Cei a donc réclamé et obtenu justice auprès du gouvernement...
Armand B. DEPEYLA
dimanche 28 novembre 2010 », indique le chef du gouvernement, Guillaume Soro. La Cei serait, selon Soro, la demandeuse de cette date du 28 Novembre pour « des raisons pratiques, techniques, et matériels », afin « de préparer dans les meilleurs conditions le second tour de l`élection présidentielle ». En réclamant la tenue du second tour le 28 novembre, contrairement au Conseil constitutionnel qui avait opté pour le 21 novembre, la Cei a, à cœur, d`améliorer les conditions de l`organisation de ce second tour. Le gouvernement, n`y ayant vu aucun inconvénient, a donc fait « droit » à cette requête de Youssouf Bakayoko. Soro Guillaume, a indiqué, par ailleurs que dans les prochains jours, la Cei produira un communiqué qui précisera la date d`ouverture de la campagne électorale dont la durée est de sept jours. « Il revient à la Commission électorale indépendante de publier, par voie de communiqué, la date
précise d`ouverture de la campagne électorale et la date de clôture de cette campagne électorale », souligne le communiqué lu par le chef du gouvernement. Signalons qu`en proclamant les résultats définitifs du premier tour du 31 octobre 2010, M Paul Yao N`Dré, président du Conseil constitutionnel avait annoncé que le second tour entre Laurent Gbagbo, candidat de la Lmp (La majorité présidentielle) et Ouattara Alassane (Rdr) se tiendrait le 21 novembre, délestant à la Cei, ses prérogatives constitutionnelles de proposer au gouvernement, la date des différents scrutins. N`ayant pas admis que le conseil constitutionnel marche sur ses plates bandes, la Cei a donc réclamé et obtenu justice auprès du gouvernement...
Armand B. DEPEYLA
