Doumbia Major (ancien de la Fesci) : “Nous rejoignons le Rhdp”

Pendant le premier tour, nous avons apporté notre soutien à M. Anaky qui s'était engagé à porter le projet du Cpr (Congrès panafricain pour le renouveau démocratique en Côte d'Ivoire). Pour le deuxième tour, nous avons décidé d'apporter notre soutien au Rhdp. Nous avons décidé d'accorder notre soutien au candidat Alassane Dramane Ouattara. Et ce n'est pas un soutien verbal, nous serons sur le terrain pour démontrer qu'au delà du verbe, nous allons sensibiliser les Ivoiriens. Et nous utiliserons tous les moyens démocratiques pour protéger la victoire du Rhdp. Nous savons aujourd'hui que le bateau Fpi est un bateau qui coule. Et nous demandons à tous ceux qui sont à bord de sauter avant qu'il ne se retrouve au fond de la mer". Doumbia Soumaila dit Major, ex membre influent de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire Fesci), a ouvertement fait son choix entre les deux candidats en lice pour le second tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Au cours de la conférence de presse qu'il a animée au siège du Mouvement des Forces d'Avenir (Mfa) hier, il a fait le procès du régime des Refondateurs. "Ce sont des hommes sans pitié. Or, le nationalisme commence par la pitié. Des individus qui ne respectent pas la vie humaine ne doivent pas brandir le nationalisme pour mobiliser. Ce régime est illégitime. Les habitudes du Fpi, c'est de prendre les deniers publics et les transformer en deniers privés. Considérant les intérêts du peuple, et considérant les intérêts de nos enfants, nous ne pouvons pas soutenir un tel régime" a-t-il déclaré. Il est bon de mentionner que Doumbia Major est rentré au pays il y a quelques jours, et ce, après dix ans d'exil. "Cela fait dix ans que j'ai quitté la Côte d'Ivoire. à cause de la crise qu'a connue la Fesci (ndlr : la crise des machettes). Nous défendions une position de neutralité de notre mouvement face à la classe politique. Notre refus était adressé au Fpi qui souhaitait caporaliser le mouvement. Le temps nous a donné raison. Mais compte tenu des passions, nous n'étions pas écouté" a-t-il dit. Aujourd'hui, il appelle les dirigeants du mouvement à sortir "du syndicalisme de participation". " Je demande au secrétaire général de la Fesci de mener le bon combat. Pour l'instant, il mène le même combat que le Meeci (ndlr : un syndicat inféodé à un parti politique)" a-t-il souhaité. S'agissant du deuxième tour de l'élection présidentielle, il a rassuré les militants du Rhdp en ces termes :" il n'y aura pas de vol de voix tant que nous serons dans ce pays. Nous apporterons la réplique" a-t-il fait savoir.
Jules Claver Aka