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Politique Publié le mercredi 10 novembre 2010 | Le Patriote

Coordination de la gauche, Front Républicain, Alliance avec Guéi - Gbagbo, l’homme des grandes trahisons

On entend beaucoup d’énormités en cette fin de cycle de la refondation. L’appel du RHDP et du Président Henri Konan Bédié à voter le candidat Alassane Ouattara au second tour de l’élection présidentielle, a complètement anéanti les refondateurs. On le perçoit véritablement dans les balivernes et verbiages creux que nous sert si sensément Pascal Affi N’guessan. Le président du FPI, dont la bien aimée amie a été mise au trou par le camarade Laurent Gbagbo, pour malversations dans la filière café cacao, est totalement désintégré. Dans son traditionnel et adoré rôle de « fou du roi », il ne cesse de se livrer à un exercice bien besogneux. Selon l’ancien premier ministre donc, Bédié ne doit pas faire alliance avec le RDR et appeler ses compatriotes à le voter le 28 novembre prochain. Adossé à de vieux et inopérants clichés qui n’ont jamais prospéré, Affi n’arrête pas de donner dans la fange et dans la boue langagière. Du reste, il ne sait que faire cela ! Au point d’oublier que le RDR et le PDCI sont les enfants du même père, Félix Houphouët Boigny. Les retrouvailles, depuis la signature de la plate-forme du RHDP, entre Bédié et Ouattara, ne sont que le juste retour au naturel. Bon sang ne saurait mentir. Comment penser un seul instant que Bédié pourrait se lier avec le FPI de Laurent Gbagbo, celui- là même qui s’est illustré pendant tout son parcours comme le plus grand pourfendeur de Boigny, n’hésitant pas à faire descendre les jeunes dans les rues aux cris de : « Houphouët voleur ! Houphouët démission » ? Il faut être sans doute amnésique pour penser un tel revirement. Par ailleurs, on s’étonne de voir Affi N’guessan diaboliser Ouattara et le présenter comme une personnalité avec laquelle une alliance n’est pas possible. D’où sort ce monsieur, grand donneur de leçons, pour oublier que son parti avait initié, en 1995, le Front Républicain avec le Rassemblement Des Républicains du Dr Alassane Ouattara. Ainsi, voyait- on régulièrement Gbagbo chez Ouattara, à Abidjan, Washington ou Mougins, où il était bien traité. On revoit encore le grand chef de la refondation main dans la main avec Ouattara lors des obsèques de Georges Djéni Kobina. Quand, à l’époque, des gens ont tenté de remettre en cause la nationalité du numéro un des républicains, c’est encore le candidat du FPI, Laurent Gbagbo qui a crié haro sur le baudet : « Traiter le Premier ministre Alassane Ouattara d’étranger est indigne et honteux. Déclarer étranger un homme qui a été le chef de l’Exécutif d’un pays, ce n’est ni sérieux, ni normal, ni glorieux. On ne peut pas être chef de gouvernement et se retrouver du jour au lendemain étranger comme Djéni Kobina qu’on a découvert Ghanéen. Nous sommes contre le fait de voter des lois portatives. Aujourd’hui on voit tel homme, on vote une loi contre lui, on voit tel autre, on vote une loi contre lui. En Zambie, Kenneth Kaunda a été président pendant trente ans. Aujourd’hui, on trouve qu’il n’est pas Zambien. Ce n’est pas sérieux ». Gbagbo est allé plus loin pour dire, en son temps, qu’il intenterait un procès contre le PDCI s’il s’avisait à dire que Ouattara n’est pas Ivoirien. A dire vrai, ce qu’Affi N’guessan refuse d’admettre, c’est que c’est Gbagbo l’homme infréquentable, selon la belle expression de ses amis socialistes français et surtout l’homme des alliances déçues. Il a trahi la coordination de la gauche en 1990, en allant solitairement affronter Houphouët Boigny à la Présidentielle. Il a également trahi le RDR en signant l’arrêt de mort du Front Républicain en décembre 1999. Tout comme il a floué le Général Robert Guéi en octobre 2000, pour accéder au pouvoir. On passerait toute une journée à citer les amitiés déçues et trahies par le candidat du FPI. Un simple recours à notre histoire récente aurait permis à Pascal Affi N’guessan de comprendre que c’est son chef, Laurent Gbagbo, qui reste le problème de la Côte d’Ivoire, le souci majeur des Ivoiriens qu’il a trompés avec sa décennie de promesses, de slogans et de mauvaise gouvernance.
Bakary Nimaga

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