L’ex-Président de la République de Côte d’Ivoire (1993-1999), Aimé Henri Konan Bédié, devrait occuper une fonction politique de premier plan, dans le dispositif institutionnel qui sera mis en place, si Ouattara Alassane, venait à être élu, à l’issue du second tour de la présidentielle du 28 novembre prochain, face à Laurent Gbagbo. Selon des sources crédibles « un Haut Conseil de la République sera créé dont Henri Konan Bédié, ancien président de la République, en assurera la présidence en toute souveraineté ». Dans son discours d’investiture, en sa qualité de « candidat du Rhdp », prononcé ce mercredi 10 novembre 2010 à la maison du Pdci à Cocody, Ouattara Alassane s’est voulu clair, comme du cristal, quant au rôle suprêmement important que Bédié jouera en Côte d’Ivoire. « tre houphouëtiste, c’est tenir ses engagements à l’endroit de nos compatriotes, mais aussi envers nous-mêmes, à
travers la gestion commune du pouvoir par une distribution équitable et juste des postes ministériels et électifs, sous l’autorité du Président Henri Konan Bédié. Vous pouvez me faire confiance.... Le Président Bédié est mon ainé... Président Bédié, je serai sous votre autorité. Je voudrais rappeler à certains historiens démagogues que pendant des décennies en Tanzanie, les Chefs de l’État,étaient sous l’autorité du Président Julius Nyereré. Je travaillerai sous votre autorité pour gérer la Côte d’Ivoire. Vous pouvez me faire confiance, je n’aurai pas deux bouches comme certains », a dit l’ancien Premier d’Houpouet-Boigny. Qui s’est engagé à ramener la famille houphouetiste au pouvoir d’État. Le candidat du Rhdp, qui, dans un discours particulièrement dithyrambique a salué en Bédié, son « sens élevé de la patrie, un homme investi du sens de l’honneur, un homme d’État, de parole et de
paix » veut donc lui confier « les réalités du pouvoir d’État ». Le « Sphinx » de Daoukro devrait donc être « le pilier central » du régime Alassane Ouattara, si le Rhdp, mais beaucoup plus le Pdci venait à le faire « Roi ». Il sera le véritable garant moral des nouvelles institutions de la République, l’homme par qui toutes les grandes décisions engageant la vie de la nation devraient passer, selon des dignitaires du Rhdp. Ce sera une sorte de réhabilitation de Bédié par Alassane Ouattara dont le nom, à tort ou à raison, avait circulé, avec insistance, derrière le coup d’État de 1999. Ce qui explique d’ailleurs l’implication très forte des dignitaires et cadres du Pdci dans la victoire d’Ado à ce second tour. Pour eux, par son choix, le Pdci « joue sa vie ou sa mort », soulignant que « c’est à travers la victoire du Rhdp que le Pdci renaîtra de ses cendres ». Comment donc dans les
faits Bédié va-t-il exercer son pouvoir auprès d’Ado. Selon des sources proches du Rhdp, l’idée de la création d’un « Haut Conseil de la République» dont la présidence devrait échoir à Henri Konan Bédié fait son petit bonhomme de chemin. Ce « Haut Conseil d’État » sera un organe de consultation du président de la République, du Premier ministre et des ministres et interviendra au cœur des activités gouvernementales et dans tous les domaines. Bédié sera donc à l’image de Julius Kambarage Nyeréré... L’ex-président de la République unie de Tanzanie ( 1964-1985), dont Ouattara Alassane a évoqué l’exemple avant-hier au cours de son investiture, qui exerçait d’essentiels missions consultatives auprès des gouvernements successifs de son pays jusqu’à sa mort. De sa fonction, il permettait au gouvernement et au chef de l’État d’être éclairés sur un certain nombre de sujets liés à la marche de la
Tanzanie. C’est ce rôle éminemment important que Ouattara Alassane veut confier à son ‘’aîné’’, le président Henri Konan Bédié, « avec tous les avantages liées à cette charge »
Armand B. DEPEYLA
travers la gestion commune du pouvoir par une distribution équitable et juste des postes ministériels et électifs, sous l’autorité du Président Henri Konan Bédié. Vous pouvez me faire confiance.... Le Président Bédié est mon ainé... Président Bédié, je serai sous votre autorité. Je voudrais rappeler à certains historiens démagogues que pendant des décennies en Tanzanie, les Chefs de l’État,étaient sous l’autorité du Président Julius Nyereré. Je travaillerai sous votre autorité pour gérer la Côte d’Ivoire. Vous pouvez me faire confiance, je n’aurai pas deux bouches comme certains », a dit l’ancien Premier d’Houpouet-Boigny. Qui s’est engagé à ramener la famille houphouetiste au pouvoir d’État. Le candidat du Rhdp, qui, dans un discours particulièrement dithyrambique a salué en Bédié, son « sens élevé de la patrie, un homme investi du sens de l’honneur, un homme d’État, de parole et de
paix » veut donc lui confier « les réalités du pouvoir d’État ». Le « Sphinx » de Daoukro devrait donc être « le pilier central » du régime Alassane Ouattara, si le Rhdp, mais beaucoup plus le Pdci venait à le faire « Roi ». Il sera le véritable garant moral des nouvelles institutions de la République, l’homme par qui toutes les grandes décisions engageant la vie de la nation devraient passer, selon des dignitaires du Rhdp. Ce sera une sorte de réhabilitation de Bédié par Alassane Ouattara dont le nom, à tort ou à raison, avait circulé, avec insistance, derrière le coup d’État de 1999. Ce qui explique d’ailleurs l’implication très forte des dignitaires et cadres du Pdci dans la victoire d’Ado à ce second tour. Pour eux, par son choix, le Pdci « joue sa vie ou sa mort », soulignant que « c’est à travers la victoire du Rhdp que le Pdci renaîtra de ses cendres ». Comment donc dans les
faits Bédié va-t-il exercer son pouvoir auprès d’Ado. Selon des sources proches du Rhdp, l’idée de la création d’un « Haut Conseil de la République» dont la présidence devrait échoir à Henri Konan Bédié fait son petit bonhomme de chemin. Ce « Haut Conseil d’État » sera un organe de consultation du président de la République, du Premier ministre et des ministres et interviendra au cœur des activités gouvernementales et dans tous les domaines. Bédié sera donc à l’image de Julius Kambarage Nyeréré... L’ex-président de la République unie de Tanzanie ( 1964-1985), dont Ouattara Alassane a évoqué l’exemple avant-hier au cours de son investiture, qui exerçait d’essentiels missions consultatives auprès des gouvernements successifs de son pays jusqu’à sa mort. De sa fonction, il permettait au gouvernement et au chef de l’État d’être éclairés sur un certain nombre de sujets liés à la marche de la
Tanzanie. C’est ce rôle éminemment important que Ouattara Alassane veut confier à son ‘’aîné’’, le président Henri Konan Bédié, « avec tous les avantages liées à cette charge »
Armand B. DEPEYLA