Depuis quelques jours, nous avons les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle. Votre analyse.
Comme l’ensemble des Ivoiriens, nous avons assisté à ces résultats. Au-delà de l’impression, nous nous concentrons pour le second tour. Tous les Ivoiriens ont fait le bilan avec nous. Nous sommes tous étonnés que M. Laurent Gbagbo soit à ce niveau. Nous avons cherché à comprendre et nous nous sommes rendu compte qu’il y a eu beaucoup de fraudes. Il y a donc un manquement à la démocratie. Là encore, c’est un échec de M. Laurent Gbagbo et du FPI. Parce qu’il a dit qu’il s’est battu pendant 30 ans pour obtenir la démocratie et le respect des Droits humains.
Quelles sont les stratégies que vous comptez mettre en place pour éviter ce qui s’est passé au premier tour ?
On va vous le dire. Pour l’heure, nous sommes en train de travailler, en train de recueillir toutes les informations pour ne plus que cela se répète. Parce que nous devons gagner pour toute la Côte d’Ivoire. Nous allons le faire aussi pour le FPI. Parce qu’il faut libérer tout ce monde, libérer le FPI qui s’est engagé sur une voie sans issue. Vous voyez un peu leur thème de campagne. Tout se résume par la guerre. Ils sillonnent toutes les villes, les quartiers pour projeter des films sur la guerre. Tout ce qu’ils disent, c’est la guerre. Nous avons même l’impression que ce sont des vampires, qui ne vivent que de sang, de la vie des autres. Ils ne prospèrent dans les malheurs des autres. On ne voit plus de propositions nouvelles, aucune projection pour la jeunesse, pour les femmes.
Que reprochez-vous concrètement au FPI ?
Nous allons rappeler au FPI que, dès leur arrivée au pouvoir en 2000, on a découvert le charnier de Yopougon, avec 57 corps. Il y a eu dans cette même crise, les escadrons de la mort, où des personnes ont été enlevées dans leurs domiciles et exécutées sommairement. On pourrait leur rappeler aussi que dans le milieu estudiantin, ils ont installés une milice. Ils savent aussi qu’ils ont envoyé des déchets toxiques pour tuer donc les Ivoiriens. Ce sont en fait, des gens qui se nourrissent de morts. Et ils pensent qu’ils sont propres. Laurent Gbagbo demandent aux Baoulé de ne pas voter le président Alassane Ouattara parce qu’il serait en dessous du coup d’Etat. Il doit se rappeler, de même que tous les Ivoiriens, qu’il ya des archives sonores, des archives de la presse écrite. Chaque fois qu’il y a eu des élections en Côte d’Ivoire depuis 1990, les Baoulé ont toujours été chassés de leurs plantations. Leurs campements sont détruits. Tout simplement parce qu’ils ne votaient pas le FPI dans le Sud-Ouest et le Sud, dans leurs bastions. Depuis cette époque, ils ont toujours fait la pression sur les populations qui ne leur sont pas favorables. C’est une méthode de conquête de voix pour le FPI. Et ça aussi, on va le dire. Comme c’est ce genre de campagne qu’ils veulent, on va le leur servir. Aussi, les populations doivent savoir que Gbagbo ne peut pas bénéficier des voix du PDCI. C’est lui qui a dit que le PDCI est un serpent qu’il fallait tuer. Il a donc semé la division entre les enfants Houphouetistes et il y a eu la naissance du RDR et de l’UDPCI. Malheureusement, ce serpent est en train de se reconstituer. Il sera donc forcement mordu et il va disparaître. Ce sont eux, au contraire, qui ont contraint les soldats à aller en exil. Et lorsqu’on disait à feu Boga Doudou de permettre à ce que ces derniers reviennent, il disait : « Jamais ! ». Il a même dit que s’ils rentraient, il les mettrait en prison. C’est donc l’échec d’une politique de réintégration. Et je peux donc vous dire que le FPI ne peut pas garantir la cohésion sociale. Or, c’est la première donnée qu'il faut pour avoir le développement. C’est pourquoi, il faut mettre ce pouvoir xénophobe et ultranationaliste hors d’état de nuire, pour que les Ivoiriens se retrouvent dans l’harmonie, la solidarité.
Le candidat du RHDP à son investiture, a confié sa campagne au président Bédié. Comment cela va se dérouler sur le terrain ?
Je ne suis pas dans le secret des dieux. Mais c’est une manière de dire que tout se fera sous la supervision du président Bédié, qui va donner des instructions fermes aux directeurs nationaux de campagne, aux différents démembrements des directions de campagne, pour que la chose se passe bien. Parce qu’une victoire du Docteur Alassane Ouattara sera une victoire de tous les leaders du RHDP et de toute la Côte d’Ivoire qui pourra se repositionner sur la scène économique, diplomatique et sociale pour donner plus d’espoir aux Ivoiriens. Nous ne pouvons plus vivre avec les cadavres. On ne veut plus continuer de vivre de l’histoire macabre. Il faut que le FPI le comprenne. En 2006, le colonel Dogbo Blé m’avait menacé de mort. Aujourd’hui, il est devenu général. Quel haut fait de guerre a-t-il posé pour que, de 2006 à ce jour, il soit ainsi promu. Est-ce parce qu’il a menacé des Ivoiriens de mort, ou était-il le chef des escadrons de la mort ? Il faut que le FPI arrête. On doit construire une Côte d’Ivoire d’unité. Est-ce qu’ils pourront avoir le courage d’aller battre campagne dans les campements baoulé. Ceux-là, savent que depuis 1990, ils sont chassés de leurs plantations, ils ont leurs campements qui sont détruits parce qu’ils refusent de voter Laurent Gbagbo. Toutes les populations qui sont victimes de ces faits doivent sanctionner sévèrement le FPI, en votant massivement pour le candidat Alassane Ouattara.
Par Jules César
Comme l’ensemble des Ivoiriens, nous avons assisté à ces résultats. Au-delà de l’impression, nous nous concentrons pour le second tour. Tous les Ivoiriens ont fait le bilan avec nous. Nous sommes tous étonnés que M. Laurent Gbagbo soit à ce niveau. Nous avons cherché à comprendre et nous nous sommes rendu compte qu’il y a eu beaucoup de fraudes. Il y a donc un manquement à la démocratie. Là encore, c’est un échec de M. Laurent Gbagbo et du FPI. Parce qu’il a dit qu’il s’est battu pendant 30 ans pour obtenir la démocratie et le respect des Droits humains.
Quelles sont les stratégies que vous comptez mettre en place pour éviter ce qui s’est passé au premier tour ?
On va vous le dire. Pour l’heure, nous sommes en train de travailler, en train de recueillir toutes les informations pour ne plus que cela se répète. Parce que nous devons gagner pour toute la Côte d’Ivoire. Nous allons le faire aussi pour le FPI. Parce qu’il faut libérer tout ce monde, libérer le FPI qui s’est engagé sur une voie sans issue. Vous voyez un peu leur thème de campagne. Tout se résume par la guerre. Ils sillonnent toutes les villes, les quartiers pour projeter des films sur la guerre. Tout ce qu’ils disent, c’est la guerre. Nous avons même l’impression que ce sont des vampires, qui ne vivent que de sang, de la vie des autres. Ils ne prospèrent dans les malheurs des autres. On ne voit plus de propositions nouvelles, aucune projection pour la jeunesse, pour les femmes.
Que reprochez-vous concrètement au FPI ?
Nous allons rappeler au FPI que, dès leur arrivée au pouvoir en 2000, on a découvert le charnier de Yopougon, avec 57 corps. Il y a eu dans cette même crise, les escadrons de la mort, où des personnes ont été enlevées dans leurs domiciles et exécutées sommairement. On pourrait leur rappeler aussi que dans le milieu estudiantin, ils ont installés une milice. Ils savent aussi qu’ils ont envoyé des déchets toxiques pour tuer donc les Ivoiriens. Ce sont en fait, des gens qui se nourrissent de morts. Et ils pensent qu’ils sont propres. Laurent Gbagbo demandent aux Baoulé de ne pas voter le président Alassane Ouattara parce qu’il serait en dessous du coup d’Etat. Il doit se rappeler, de même que tous les Ivoiriens, qu’il ya des archives sonores, des archives de la presse écrite. Chaque fois qu’il y a eu des élections en Côte d’Ivoire depuis 1990, les Baoulé ont toujours été chassés de leurs plantations. Leurs campements sont détruits. Tout simplement parce qu’ils ne votaient pas le FPI dans le Sud-Ouest et le Sud, dans leurs bastions. Depuis cette époque, ils ont toujours fait la pression sur les populations qui ne leur sont pas favorables. C’est une méthode de conquête de voix pour le FPI. Et ça aussi, on va le dire. Comme c’est ce genre de campagne qu’ils veulent, on va le leur servir. Aussi, les populations doivent savoir que Gbagbo ne peut pas bénéficier des voix du PDCI. C’est lui qui a dit que le PDCI est un serpent qu’il fallait tuer. Il a donc semé la division entre les enfants Houphouetistes et il y a eu la naissance du RDR et de l’UDPCI. Malheureusement, ce serpent est en train de se reconstituer. Il sera donc forcement mordu et il va disparaître. Ce sont eux, au contraire, qui ont contraint les soldats à aller en exil. Et lorsqu’on disait à feu Boga Doudou de permettre à ce que ces derniers reviennent, il disait : « Jamais ! ». Il a même dit que s’ils rentraient, il les mettrait en prison. C’est donc l’échec d’une politique de réintégration. Et je peux donc vous dire que le FPI ne peut pas garantir la cohésion sociale. Or, c’est la première donnée qu'il faut pour avoir le développement. C’est pourquoi, il faut mettre ce pouvoir xénophobe et ultranationaliste hors d’état de nuire, pour que les Ivoiriens se retrouvent dans l’harmonie, la solidarité.
Le candidat du RHDP à son investiture, a confié sa campagne au président Bédié. Comment cela va se dérouler sur le terrain ?
Je ne suis pas dans le secret des dieux. Mais c’est une manière de dire que tout se fera sous la supervision du président Bédié, qui va donner des instructions fermes aux directeurs nationaux de campagne, aux différents démembrements des directions de campagne, pour que la chose se passe bien. Parce qu’une victoire du Docteur Alassane Ouattara sera une victoire de tous les leaders du RHDP et de toute la Côte d’Ivoire qui pourra se repositionner sur la scène économique, diplomatique et sociale pour donner plus d’espoir aux Ivoiriens. Nous ne pouvons plus vivre avec les cadavres. On ne veut plus continuer de vivre de l’histoire macabre. Il faut que le FPI le comprenne. En 2006, le colonel Dogbo Blé m’avait menacé de mort. Aujourd’hui, il est devenu général. Quel haut fait de guerre a-t-il posé pour que, de 2006 à ce jour, il soit ainsi promu. Est-ce parce qu’il a menacé des Ivoiriens de mort, ou était-il le chef des escadrons de la mort ? Il faut que le FPI arrête. On doit construire une Côte d’Ivoire d’unité. Est-ce qu’ils pourront avoir le courage d’aller battre campagne dans les campements baoulé. Ceux-là, savent que depuis 1990, ils sont chassés de leurs plantations, ils ont leurs campements qui sont détruits parce qu’ils refusent de voter Laurent Gbagbo. Toutes les populations qui sont victimes de ces faits doivent sanctionner sévèrement le FPI, en votant massivement pour le candidat Alassane Ouattara.
Par Jules César