Les encadreurs de l’édition du hadj 2010 ne sont pas du tout contents de la gestion financière du hadj. En effet, au motif d’une restriction budgétaire unilatérale, M. Coulibaly Ali Kader a diminué le perdiem des encadreurs. Ainsi, ce montant qui est initialement de 800 mille francs Cfa, par encadreur, pour tenir compte du coût élevé de la vie en Arabie saoudite, (1 ryal saoudien équivaut à 150 Fcfa) est passé à 600 mille francs CFA. Soit une coupe claire de 200 mille francs CFA.
On murmure dans l’entourage du commissaire divisionnaire major, Krouma Mamadou, commissaire du gouvernement et cumulativement commissaire du hadj, le comportement d’insubordination du régisseur. En effet, après avoir effectué des coupes claire sur le budget, le régisseur a cru bon de venir à bord d’un vol de la compagnie aérienne Doubayotte Emirates en première, flanqué d’un garde du corps, mdl-chef, lui aussi en première classe. Tandis que le commissaire au hadj, lui, est venu sur un autre vol de la même compagnie en classe économique. Quand le commissaire au hadj partage sa chambre avec trois pèlerins, à l’hôtel Dareen, le régisseur, lui, se la coule douce seul, à l’hôtel Makkah Grand Coral d’un standing plus élevé. Son assistant, lui serait seul également, en même temps que des représentants de la direction générale des cultes. Pis, le commissaire Krouma n’a pas apparemment eu les mains libres pour gérer sa feuille de route.
En fait, le commissaire qui est l’ordonnateur des dépenses a été mis devant le fait accompli chaque fois. L’avionneur Air Ivoire n’a pas respecté les plans de vol. Qui plus est, le commissaire n’a pas été associé à la délivrance des visas, ni à la gestion des billets d’avion. Alors que la priorité était accordée aux vols charters, des passagers du charter ont été remplacés par d’autres ou tout simplement enregistrés et embarqués sur des vols réguliers. En plus, les caisses du trésor public étant fermées, la direction générale des cultes, a-t-on appris, continuait de percevoir des versements en vue de l’enregistrement de nouveaux pèlerins. Ce qui, manifestement, ne fait pas partie de ses attributions. Des paiements auraient même été effectués sans que des reçus ne soient délivrés. Il y a eu en outre, selon notre informateur qui a requit l’anonymat, des trafics de billets sur les quotas des pèlerins de la présidence de la République et ceux de la Primature.
S’il est une situation qui exacerbe encore, c’est naturellement celle relative à l’hébergement. Avant l’arrivée des pèlerins ivoiriens le 22 octobre, le logeur avait perçu la totalité de son paiement, à 100%. Cependant, il n’a pas honoré ses engagements en logeant tout le monde convenablement. Des pèlerins ivoiriens ont connu des désagréments. Ils ont été vidés parfois de leur hôtel, sans avoir été relogés.
Bien plus, le régisseur a ouvert un compte dans une banque de la place, représentée en Arabie Saoudite. De sorte que, le paiement du reliquat des 50% des perdiems aux encadreurs a été l’objet d’une retenue à la source. Après protestation des encadreurs, cette retenue leur a été restituée.
Joint par téléphone par l’entremise de M. Komara, assistant au régisseur, pour équilibrer nos informations, M. Coulibaly nous a fait dire par Sms ceci : « Qu’ils écrivent ce qu’ils veulent ». Sans avoir la courtoisie de nous rencontrer.
Source : Commission Communication du hadj
On murmure dans l’entourage du commissaire divisionnaire major, Krouma Mamadou, commissaire du gouvernement et cumulativement commissaire du hadj, le comportement d’insubordination du régisseur. En effet, après avoir effectué des coupes claire sur le budget, le régisseur a cru bon de venir à bord d’un vol de la compagnie aérienne Doubayotte Emirates en première, flanqué d’un garde du corps, mdl-chef, lui aussi en première classe. Tandis que le commissaire au hadj, lui, est venu sur un autre vol de la même compagnie en classe économique. Quand le commissaire au hadj partage sa chambre avec trois pèlerins, à l’hôtel Dareen, le régisseur, lui, se la coule douce seul, à l’hôtel Makkah Grand Coral d’un standing plus élevé. Son assistant, lui serait seul également, en même temps que des représentants de la direction générale des cultes. Pis, le commissaire Krouma n’a pas apparemment eu les mains libres pour gérer sa feuille de route.
En fait, le commissaire qui est l’ordonnateur des dépenses a été mis devant le fait accompli chaque fois. L’avionneur Air Ivoire n’a pas respecté les plans de vol. Qui plus est, le commissaire n’a pas été associé à la délivrance des visas, ni à la gestion des billets d’avion. Alors que la priorité était accordée aux vols charters, des passagers du charter ont été remplacés par d’autres ou tout simplement enregistrés et embarqués sur des vols réguliers. En plus, les caisses du trésor public étant fermées, la direction générale des cultes, a-t-on appris, continuait de percevoir des versements en vue de l’enregistrement de nouveaux pèlerins. Ce qui, manifestement, ne fait pas partie de ses attributions. Des paiements auraient même été effectués sans que des reçus ne soient délivrés. Il y a eu en outre, selon notre informateur qui a requit l’anonymat, des trafics de billets sur les quotas des pèlerins de la présidence de la République et ceux de la Primature.
S’il est une situation qui exacerbe encore, c’est naturellement celle relative à l’hébergement. Avant l’arrivée des pèlerins ivoiriens le 22 octobre, le logeur avait perçu la totalité de son paiement, à 100%. Cependant, il n’a pas honoré ses engagements en logeant tout le monde convenablement. Des pèlerins ivoiriens ont connu des désagréments. Ils ont été vidés parfois de leur hôtel, sans avoir été relogés.
Bien plus, le régisseur a ouvert un compte dans une banque de la place, représentée en Arabie Saoudite. De sorte que, le paiement du reliquat des 50% des perdiems aux encadreurs a été l’objet d’une retenue à la source. Après protestation des encadreurs, cette retenue leur a été restituée.
Joint par téléphone par l’entremise de M. Komara, assistant au régisseur, pour équilibrer nos informations, M. Coulibaly nous a fait dire par Sms ceci : « Qu’ils écrivent ce qu’ils veulent ». Sans avoir la courtoisie de nous rencontrer.
Source : Commission Communication du hadj