L`armée loyaliste de Côte d`Ivoire sera déployée "en particulier" dans le nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) pour sécuriser le second tour de la présidentielle le 28 novembre, selon un décret du président Laurent Gbagbo publié dimanche.
"En vue de la sécurisation du second tour de l`élection présidentielle, les
éléments des Forces armées nationales de Côte d`Ivoire (Fanci) sont
réquisitionnés et déployés sur toute l`étendue du territoire national, en
particulier dans les zones Centre, nord et ouest (CNO, zone FN, ndlr)",
stipule le décret lu dans la soirée à la télévision publique.
"Ce déploiement s`effectue sous le contrôle du Centre de commandement
intégré (CCI)", état-major mixte loyaliste/FN chargé de la sécurisation du
scrutin, ajoute le texte.
Le second tour de cette élection censée clore une décennie de crise
politico-militaire opposera le 28 novembre M. Gbagbo et l`ex-Premier ministre
Alassane Ouattara.
Pour le premier tour le 31 octobre, le CCI ne disposait pas des 8.000
éléments initialement annoncés, issus des Fanci et des FN, et avait été appuyé
par des policiers et gendarmes. L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci, 8.500 hommes) avait aussi participé à la sécurisation du territoire
pour le scrutin.
Le camp Gbagbo a dénoncé une sécurité insuffisante pour le vote, en
particulier dans le nord où M. Ouattara a régné sans partage.
Devant les scores "soviétiques" de ce dernier dans le nord tenu par les FN
depuis le putsch manqué de 2002, le porte-parole du candidat Gbagbo, Pascal
Affi N`Guessan, a même exprimé "des interrogations sur la sincérité du
scrutin, dans une zone où l`Etat n`exerce pas encore la plénitude de ses
prérogatives".
De leur côté, les FN ont plaidé pour que l`effectif du CCI "soit accru et
déployé sur l`ensemble du territoire national", notamment dans le nord et les
"zones forestières" (ouest) où l`élection pourrait provoquer des tensions
ethniques.
"En vue de la sécurisation du second tour de l`élection présidentielle, les
éléments des Forces armées nationales de Côte d`Ivoire (Fanci) sont
réquisitionnés et déployés sur toute l`étendue du territoire national, en
particulier dans les zones Centre, nord et ouest (CNO, zone FN, ndlr)",
stipule le décret lu dans la soirée à la télévision publique.
"Ce déploiement s`effectue sous le contrôle du Centre de commandement
intégré (CCI)", état-major mixte loyaliste/FN chargé de la sécurisation du
scrutin, ajoute le texte.
Le second tour de cette élection censée clore une décennie de crise
politico-militaire opposera le 28 novembre M. Gbagbo et l`ex-Premier ministre
Alassane Ouattara.
Pour le premier tour le 31 octobre, le CCI ne disposait pas des 8.000
éléments initialement annoncés, issus des Fanci et des FN, et avait été appuyé
par des policiers et gendarmes. L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci, 8.500 hommes) avait aussi participé à la sécurisation du territoire
pour le scrutin.
Le camp Gbagbo a dénoncé une sécurité insuffisante pour le vote, en
particulier dans le nord où M. Ouattara a régné sans partage.
Devant les scores "soviétiques" de ce dernier dans le nord tenu par les FN
depuis le putsch manqué de 2002, le porte-parole du candidat Gbagbo, Pascal
Affi N`Guessan, a même exprimé "des interrogations sur la sincérité du
scrutin, dans une zone où l`Etat n`exerce pas encore la plénitude de ses
prérogatives".
De leur côté, les FN ont plaidé pour que l`effectif du CCI "soit accru et
déployé sur l`ensemble du territoire national", notamment dans le nord et les
"zones forestières" (ouest) où l`élection pourrait provoquer des tensions
ethniques.