La longue crise militaro-politique, sociale et économique que vit la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002 a considérablement entamé la cohésion sociale et eu un impact très négatif sur les relations humaines de divers ordres.
La sortie de crise amorcée depuis lors dans le pays, s’est accélérée avec la signature de l’accord politique de Ouagadougou en 2007. Cet accord a permis de faire des avancées notables vers la paix sociale et un retour à la normalité.
L’un des indices importants de cette sortie de crise est sans ambages l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. Malgré quelques difficultés, le premier tour s’est globalement déroulé dans un climat de fair-play et de paix. Ainsi, c’est un défi qui sera relevé si le second tour se passe sans ambigüité et avec l’acceptation du candidat élu à la majorité.
La célébration de la Journée Internationale de la Paix, édition 2010, coïncide avec l’organisation de ce deuxième tour. Nous saisissons cette occasion solennelle pour nous adresser à la Nation ivoirienne afin que les divergences politiciennes ne nous éloignent de notre culture de pays modèle de paix, d’hospitalité et surtout de notre intérêt commun, au-delà de nos bords politiques, religieux et ethniques, qui est la stabilité de la Côte d Ivoire.
En effet, malgré l’accalmie apparente au sein de nos communautés, des indices réels de menaces sur le processus de sortie de crise suscités et entretenus par des personnes anonymes au moyen de SMS qui incitent au tribalisme, à la haine, à la médisance, à la xénophobie…, toute chose qui fonde la menace sur la paix et la cohésion sociale.
Le peuple ivoirien et partant ses voisins et tous ceux qui vivent sur le sol ivoirien n’ont que trop souffert de cette crise. Aujourd’hui, nous sommes tous en quête d’une paix durable, cette paix si chère à l’humanité, qui est une miséricorde, un don de Dieu confié aux hommes. De ce fait, nous invitons les uns et les autres à méditer ce passage du préambule de l’acte constitutif de l’UNESCO : « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix… » .
Nous voudrons donc profiter de cette tribune pour demander à tous les leaders politiques, religieux, les chefs militaires (FDS et FAFN), les chefs traditionnels, les jeunes, les femmes, les communautés étrangères d’adopter des attitudes pouvant permettre d’éviter que la Côte d’Ivoire ne sombre à nouveau dans la violence.
Ivoiriennes, Ivoiriens, chers amis de la Côte d’Ivoire, la Convention de la Société Civile Ivoirienne nous exhorte tous à tous sacrifier pour une sortie rapide et pacifique de crise.
Je vous remercie.
Pour la Convention de la Société
Civile Ivoirienne (CSCI)
Le Président de la Commission Culture et Cohésion Nationale
Imam Youssouf KONATE
La sortie de crise amorcée depuis lors dans le pays, s’est accélérée avec la signature de l’accord politique de Ouagadougou en 2007. Cet accord a permis de faire des avancées notables vers la paix sociale et un retour à la normalité.
L’un des indices importants de cette sortie de crise est sans ambages l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. Malgré quelques difficultés, le premier tour s’est globalement déroulé dans un climat de fair-play et de paix. Ainsi, c’est un défi qui sera relevé si le second tour se passe sans ambigüité et avec l’acceptation du candidat élu à la majorité.
La célébration de la Journée Internationale de la Paix, édition 2010, coïncide avec l’organisation de ce deuxième tour. Nous saisissons cette occasion solennelle pour nous adresser à la Nation ivoirienne afin que les divergences politiciennes ne nous éloignent de notre culture de pays modèle de paix, d’hospitalité et surtout de notre intérêt commun, au-delà de nos bords politiques, religieux et ethniques, qui est la stabilité de la Côte d Ivoire.
En effet, malgré l’accalmie apparente au sein de nos communautés, des indices réels de menaces sur le processus de sortie de crise suscités et entretenus par des personnes anonymes au moyen de SMS qui incitent au tribalisme, à la haine, à la médisance, à la xénophobie…, toute chose qui fonde la menace sur la paix et la cohésion sociale.
Le peuple ivoirien et partant ses voisins et tous ceux qui vivent sur le sol ivoirien n’ont que trop souffert de cette crise. Aujourd’hui, nous sommes tous en quête d’une paix durable, cette paix si chère à l’humanité, qui est une miséricorde, un don de Dieu confié aux hommes. De ce fait, nous invitons les uns et les autres à méditer ce passage du préambule de l’acte constitutif de l’UNESCO : « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix… » .
Nous voudrons donc profiter de cette tribune pour demander à tous les leaders politiques, religieux, les chefs militaires (FDS et FAFN), les chefs traditionnels, les jeunes, les femmes, les communautés étrangères d’adopter des attitudes pouvant permettre d’éviter que la Côte d’Ivoire ne sombre à nouveau dans la violence.
Ivoiriennes, Ivoiriens, chers amis de la Côte d’Ivoire, la Convention de la Société Civile Ivoirienne nous exhorte tous à tous sacrifier pour une sortie rapide et pacifique de crise.
Je vous remercie.
Pour la Convention de la Société
Civile Ivoirienne (CSCI)
Le Président de la Commission Culture et Cohésion Nationale
Imam Youssouf KONATE