Poignée de mains fraternelles, lecture psalmodiée du Saint Coran, et autres accolades amicales. Ambiance de fête, empreinte de spiritualité hier à la grande mosquée d’Aghien des Deux Plateaux. Les fidèles musulmans de cette commune sont sortis, sanglés de leurs plus beaux boubous pour la célébration de l’Aid El Kébir qui se dresse cette année, en Côte d’Ivoire entre les deux tours de l’élection présidentielle. Souscrivant dans la foi et dans la loyauté à l’acte de soumission du prophète Abraham à son Créateur, ils ont pris très tôt d’assaut l’esplanade de la grande mosquée pour accomplir la prière de deux «rakat» consacrant le rituel de la célébration de la fête de la tabaski. Tout en déclinant le sens profond et la symbolique de cette fête, le Cheick Boikary Fofana, président du Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM) a exhorté les Ivoiriens à sortir massivement le 28 novembre prochain, jour prévu pour le second de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire pour accomplir pacifiquement leur devoir citoyen et civique qui est de choisir librement entre les deux candidats encore en lice, celui qui est capable de sortir la Côte d’Ivoire de l’ornière. « Nous sommes heureux de noter que cette année, la célébration de la journée de la paix et la célébration de la tabaski se suivent dans un même élan de joie et de ferveur. C’est une grâce de Dieu que nous devons savoir interpréter, c’est pourquoi nous devons sortir massivement le 28 novembre prochain pour que s’amorce sous le regard bienveillant d’Allah le renouveau de la Côte d’Ivoire » a dit en substance, le président Cosim. Puis de poursuivre, en invitant les candidats encore en lice et leur Etat-major à éviter de semer par leur propos haineux, la division entre la population. « La Côte d’Ivoire est une République Laïque, creuset de peuples et de culture diverses qui font sa richesse. Evitons les messages liés à l’appartenance ethnique et religieux » a dit avec insistance le guide religieux. Puis de conclure, en demandant à certains chefs religieux qui après le premier tour de l’élection présidentielle se font le porte-voix des hommes politiques dans leur église, où ils distillent, à visage découvert, le venin de la haine et de la division au cours de leur sermon, de ne pas ramer à contre-courant de l’élan de paix « Nous devrons préserver la paix chère à tous les Ivoiriens, tous ceux qui prétendent servir Dieu, se doivent d’aimer leur prochain »
Moussa keita
Cheick Boikary Fofana dénonce : “Certains chefs religieux rament à contre courant de la paix”
Le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) voudrait, avant toute chose, louer Allah le Très Miséricordieux pour la grâce dont il nous a gratifiés. Le COSIM le remercie pour l’occasion renouvelée qu’il nous offre de vivre l’Aïd El Kébir de l’an 1431 (2010), cette année qui est marquée pour la Côte d’Ivoire par les Elections Présidentielles en cours. Le 1er tour de ces élections s’est déroulé dans des conditions que tout le monde s’accorde à qualifier de bonnes. Le COSIM, à cet égard, voudrait une fois de plus, remercier notre Seigneur qui a entendu nos prières. Je saisis cette occasion pour exprimer nos félicitations à tous les acteurs, et ils sont nombreux, qui n’ont rien ménagé pour contribuer à la sortie de crise de notre pays.
Mesdames et Messieurs, chères sœurs, chers frères, L’Aïd El Kébir, qui se dresse entre les deux tours de l’élection présidentielle comme une sentinelle, est, vous le savez, un rituel immuable à l’ombre de 14 siècles d’une histoire qui a influencé notamment celle de l’humanité. L’Aïd El Kébir, c’est d’abord l’histoire d’un Engagement qui met en présence un fils d’Adam (as) et son Créateur, Tout Compatissant. C’est l’histoire, jamais épuisée, du Prophète Ibrahim Al Khalil (que le Salut de Dieu soit sur Lui), l’ami qu’Allah lui-même (Exalté soit-il) s’est choisi. C’est le Père du Monothéisme absolu que se partagent les 3 grandes Religions révélées. L’Aïd El Kébir est surtout l’histoire d’une Soumission et d’une Confiance dans égale. C’est un moment éminent de Renouvellement de la Foi, et de Retrouvailles fraternelles qui culminent au mont Arafat dès la veille.Nous saisissons cette opportune occasion pour lancer un appel pressant à l’ensemble des Partis politiques, groupements politiques, candidats, militants, et sympathisants, à l’occasion du 2ème tour des Elections présidentielles. Il faut :
-Eviter les messages liés à l’appartenance religieuse,
-Eviter les messages liés à l’appartenance ethnique.
Faut-il le rappeler, la Côte d’Ivoire est une République laïque, creuset de peuples et de cultures divers qui font sa richesse. La Côte d’Ivoire est notre patrimoine commun. Elle tente de sortir d’une décennie de crise dont nous devons tous tirer des leçons.
L’avenir de nos enfants et de nos petits enfants nous interpelle d’une voix aussi puissante que pathétique. L’entendons-nous ? L’Egoïsme, les politiques à courte vue et donc l’irresponsabilité, ne doivent pas habiter cet avenir. En tant qu’Etres humains, au demeurant considérés comme les Khalifes d’Allah sur terre, nous avons le devoir de préserver la Vie, d’être au service du Bien, d’appeler à la Paix, à la Cohésion sociale, au Partage et au Respect mutuel. Dans les circonstances qui marquent l’Actualité de notre pays, le COSIM lance à nouveau, avec la même détermination et la même Conviction, un appel aux Etats majors des candidats, aux organisateurs du scrutin, aux électeurs, pour un comportement civilisé et de dépassement de soi. Tous les citoyens ont le droit et le devoir d’exprimer leur choix, sans contrainte aucune. Après ces joutes électorales, la Côte d’Ivoire restera la Côte d’Ivoire. Dans la paix retrouvée, elle devra panser ses blessures et ses meurtrissures pour redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : la patrie de la vraie Fraternité.
Nous sommes heureux de noter que cette année, la célébration de la Journée nationale de la paix (lundi 15 novembre 2010) et la célébration de la Tabaski (mardi 16 novembre 2010) se suivent dans un même élan de joie et de ferveur. C’est une grâce de Dieu que nous devons savoir interpréter.
Mesdames et messieurs, chères sœurs, chers frères, Depuis quelques semaines, et en particulier depuis l’annonce des résultats du 1er tour des élections présidentielles, de nombreux Ivoiriens surpris et incrédules, entendent ou lisent des propos d’un autre âge.
Ces propos émanent de certains chefs religieux qui rament à contre-courant des dispositions de notre loi fondamentale. Malgré les appels répétés, malgré de nombreuses rencontres à caractère œcuménique, ces chefs religieux distillent, à fortes doses et à visage découvert, le venin de la haine et de la division, tous discours et attitudes qui ont plongé la Côte d’ivoire dans la situation dont elle tente, péniblement, de sortir aujourd’hui.
Ces chefs religieux endossent et exhibent sans gêne, leur t-shirts de militants zélés de partis politiques. Le COSIM exprime sa grande tristesse et appelle tous ceux qui prétendent servir Dieu, à aimer leurs prochains. La Côte d’Ivoire à laquelle nous rêvons ne se construira certainement pas sur la haine, la méchanceté et la stigmatisation de certains citoyens. Le COSIM souhaite à tous les Ivoiriens et à toutes les Ivoiriennes, une excellente fête de Tabaski et les invite à méditer les leçons du comportement d’Abraham El Khalil (que le Salut de Dieu soit sur Lui). Le COSIM exhorte les Ivoiriens et les Ivoiriennes à accomplir leur Devoir Civique le 285 novembre prochain pour que s’amorce, sous le regard Bienveillant (Allah (Exalté soit-il), le renouveau de la Côte d’Ivoire. Allah (Exalté soit-il) ne dit-il pas dans le Saint Coran : «En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple tant que les hommes qui le composent n’auront pas modifié ce qui est en eux-mêmes… » fin de citation (Qoran S 13 v 11)
Bonne fête à toutes et à tous, et que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 16 Novembre 2010
Le COSIM
Moussa keita
Cheick Boikary Fofana dénonce : “Certains chefs religieux rament à contre courant de la paix”
Le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) voudrait, avant toute chose, louer Allah le Très Miséricordieux pour la grâce dont il nous a gratifiés. Le COSIM le remercie pour l’occasion renouvelée qu’il nous offre de vivre l’Aïd El Kébir de l’an 1431 (2010), cette année qui est marquée pour la Côte d’Ivoire par les Elections Présidentielles en cours. Le 1er tour de ces élections s’est déroulé dans des conditions que tout le monde s’accorde à qualifier de bonnes. Le COSIM, à cet égard, voudrait une fois de plus, remercier notre Seigneur qui a entendu nos prières. Je saisis cette occasion pour exprimer nos félicitations à tous les acteurs, et ils sont nombreux, qui n’ont rien ménagé pour contribuer à la sortie de crise de notre pays.
Mesdames et Messieurs, chères sœurs, chers frères, L’Aïd El Kébir, qui se dresse entre les deux tours de l’élection présidentielle comme une sentinelle, est, vous le savez, un rituel immuable à l’ombre de 14 siècles d’une histoire qui a influencé notamment celle de l’humanité. L’Aïd El Kébir, c’est d’abord l’histoire d’un Engagement qui met en présence un fils d’Adam (as) et son Créateur, Tout Compatissant. C’est l’histoire, jamais épuisée, du Prophète Ibrahim Al Khalil (que le Salut de Dieu soit sur Lui), l’ami qu’Allah lui-même (Exalté soit-il) s’est choisi. C’est le Père du Monothéisme absolu que se partagent les 3 grandes Religions révélées. L’Aïd El Kébir est surtout l’histoire d’une Soumission et d’une Confiance dans égale. C’est un moment éminent de Renouvellement de la Foi, et de Retrouvailles fraternelles qui culminent au mont Arafat dès la veille.Nous saisissons cette opportune occasion pour lancer un appel pressant à l’ensemble des Partis politiques, groupements politiques, candidats, militants, et sympathisants, à l’occasion du 2ème tour des Elections présidentielles. Il faut :
-Eviter les messages liés à l’appartenance religieuse,
-Eviter les messages liés à l’appartenance ethnique.
Faut-il le rappeler, la Côte d’Ivoire est une République laïque, creuset de peuples et de cultures divers qui font sa richesse. La Côte d’Ivoire est notre patrimoine commun. Elle tente de sortir d’une décennie de crise dont nous devons tous tirer des leçons.
L’avenir de nos enfants et de nos petits enfants nous interpelle d’une voix aussi puissante que pathétique. L’entendons-nous ? L’Egoïsme, les politiques à courte vue et donc l’irresponsabilité, ne doivent pas habiter cet avenir. En tant qu’Etres humains, au demeurant considérés comme les Khalifes d’Allah sur terre, nous avons le devoir de préserver la Vie, d’être au service du Bien, d’appeler à la Paix, à la Cohésion sociale, au Partage et au Respect mutuel. Dans les circonstances qui marquent l’Actualité de notre pays, le COSIM lance à nouveau, avec la même détermination et la même Conviction, un appel aux Etats majors des candidats, aux organisateurs du scrutin, aux électeurs, pour un comportement civilisé et de dépassement de soi. Tous les citoyens ont le droit et le devoir d’exprimer leur choix, sans contrainte aucune. Après ces joutes électorales, la Côte d’Ivoire restera la Côte d’Ivoire. Dans la paix retrouvée, elle devra panser ses blessures et ses meurtrissures pour redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : la patrie de la vraie Fraternité.
Nous sommes heureux de noter que cette année, la célébration de la Journée nationale de la paix (lundi 15 novembre 2010) et la célébration de la Tabaski (mardi 16 novembre 2010) se suivent dans un même élan de joie et de ferveur. C’est une grâce de Dieu que nous devons savoir interpréter.
Mesdames et messieurs, chères sœurs, chers frères, Depuis quelques semaines, et en particulier depuis l’annonce des résultats du 1er tour des élections présidentielles, de nombreux Ivoiriens surpris et incrédules, entendent ou lisent des propos d’un autre âge.
Ces propos émanent de certains chefs religieux qui rament à contre-courant des dispositions de notre loi fondamentale. Malgré les appels répétés, malgré de nombreuses rencontres à caractère œcuménique, ces chefs religieux distillent, à fortes doses et à visage découvert, le venin de la haine et de la division, tous discours et attitudes qui ont plongé la Côte d’ivoire dans la situation dont elle tente, péniblement, de sortir aujourd’hui.
Ces chefs religieux endossent et exhibent sans gêne, leur t-shirts de militants zélés de partis politiques. Le COSIM exprime sa grande tristesse et appelle tous ceux qui prétendent servir Dieu, à aimer leurs prochains. La Côte d’Ivoire à laquelle nous rêvons ne se construira certainement pas sur la haine, la méchanceté et la stigmatisation de certains citoyens. Le COSIM souhaite à tous les Ivoiriens et à toutes les Ivoiriennes, une excellente fête de Tabaski et les invite à méditer les leçons du comportement d’Abraham El Khalil (que le Salut de Dieu soit sur Lui). Le COSIM exhorte les Ivoiriens et les Ivoiriennes à accomplir leur Devoir Civique le 285 novembre prochain pour que s’amorce, sous le regard Bienveillant (Allah (Exalté soit-il), le renouveau de la Côte d’Ivoire. Allah (Exalté soit-il) ne dit-il pas dans le Saint Coran : «En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple tant que les hommes qui le composent n’auront pas modifié ce qui est en eux-mêmes… » fin de citation (Qoran S 13 v 11)
Bonne fête à toutes et à tous, et que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 16 Novembre 2010
Le COSIM
