Que nul ne compte sur Me Wade pour faire amende honorable après le froid que son audience avec Alassane Ouattara a jeté sur les relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Interrogé par nos confrères du journal marocain Le Matin, Me Wade persiste et précise à qui veut l’entendre que si un opposant africain demande à le rencontrer, il le reçoit. Non sans rappeler son intervention pour faire libérer Gbagbo quand celui-ci était dans les geôles de Houphouet-Boigny.
Visiblement, Me Abdoulaye Wade ne regrette rien de son ‘immition’ dans les affaires intérieures ivoiriennes en recevant Alassane Ouattara. Droit dans ses bottes, il déclare à nos confrères du journal marocain Le Matin que ‘l'intervention dans les affaires intérieures en Afrique, cela n'existe pas. On peut parler de la situation de n'importe quel pays. Quand Gbagbo a été mis en prison par Houphouet, j'étais intervenu pour sa libération même s'il m’avait rappelé que lui était socialiste et que moi j'étais libéral’. Par conséquent, cela relève d’une pratique qui remonte à ses années d’opposition. ’Quand j'étais ministre d'Etat, je recevais les partis d'opposition. Quand j'ai été élu président, je n'ai pas rompu cette tradition. Quand un opposant qui a un parti légal demande à me rencontrer, je le reçois et c'est ce que j'ai toujours fait’, déclare Me Wade. Selon qui, nombre de chefs d'Etat ont sollicité sa médiation avec leur opposition pour renouer les fils du dialogue. ‘Je l'ai fait au Gabon, au Niger, au Mali …parce que j'étais le modèle d'opposition que tout chef d'Etat voudrait avoir (sic). Je suis intervenu dans plusieurs cas, et cela a parfois débouché sur la participation d'opposants au gouvernement’. Et d’enchaîner sur ce refrain que ses thuriféraires connaissent par cœur et qu’ils ont repris en boucle après le froid entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.”M. Gbagbo est aussi en relation avec l'opposition sénégalaise, je le sais, mais la Côte d'Ivoire n'est pas un pays étranger pour moi”, argumente-t-il.
Il y a une dizaine de jours, le président de la République avait reçu en audience le candidat au second tour de la présidentielle ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara. La présidence ivoirienne avait accusé le Sénégal de ‘conspiration’ et a rappelé son ambassadeur à Dakar. Cet incident diplomatique avait été analysé comme un nouvel épisode des relations fort tourmentées entre les présidents Gbagbo et Wade.
M.D. avec Walfadjiri
Visiblement, Me Abdoulaye Wade ne regrette rien de son ‘immition’ dans les affaires intérieures ivoiriennes en recevant Alassane Ouattara. Droit dans ses bottes, il déclare à nos confrères du journal marocain Le Matin que ‘l'intervention dans les affaires intérieures en Afrique, cela n'existe pas. On peut parler de la situation de n'importe quel pays. Quand Gbagbo a été mis en prison par Houphouet, j'étais intervenu pour sa libération même s'il m’avait rappelé que lui était socialiste et que moi j'étais libéral’. Par conséquent, cela relève d’une pratique qui remonte à ses années d’opposition. ’Quand j'étais ministre d'Etat, je recevais les partis d'opposition. Quand j'ai été élu président, je n'ai pas rompu cette tradition. Quand un opposant qui a un parti légal demande à me rencontrer, je le reçois et c'est ce que j'ai toujours fait’, déclare Me Wade. Selon qui, nombre de chefs d'Etat ont sollicité sa médiation avec leur opposition pour renouer les fils du dialogue. ‘Je l'ai fait au Gabon, au Niger, au Mali …parce que j'étais le modèle d'opposition que tout chef d'Etat voudrait avoir (sic). Je suis intervenu dans plusieurs cas, et cela a parfois débouché sur la participation d'opposants au gouvernement’. Et d’enchaîner sur ce refrain que ses thuriféraires connaissent par cœur et qu’ils ont repris en boucle après le froid entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.”M. Gbagbo est aussi en relation avec l'opposition sénégalaise, je le sais, mais la Côte d'Ivoire n'est pas un pays étranger pour moi”, argumente-t-il.
Il y a une dizaine de jours, le président de la République avait reçu en audience le candidat au second tour de la présidentielle ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara. La présidence ivoirienne avait accusé le Sénégal de ‘conspiration’ et a rappelé son ambassadeur à Dakar. Cet incident diplomatique avait été analysé comme un nouvel épisode des relations fort tourmentées entre les présidents Gbagbo et Wade.
M.D. avec Walfadjiri