La mort, le dimanche dernier, du fils du président régional de la Commission électorale indépendante a jeté l’émoi au sein de la population de San Pedro.
Le petit Diabaté Abdoul Aziz est mort, dimanche dernier, égorgé par des inconnus. Il ne pourra donc pas dire comment et pour quelles raisons ses assassins lui ont ôté la vie de la sorte. S’il le savait bien évidemment. Son père, Diabaté Siaka, enseignant détaché au service des examens et concours de la Dren et président de la Commission électorale indépendante (Cei) de la région du Bas-Sassandra n’en revient pas. Dimanche aux environs de 12 heures, des proches sont venus lui annoncer dans le paisible quartier des lacs où il réside le décès de son fils benjamin. Non loin de chez lui, dans les environs du Lycée moderne Inagohi. «Ce n’est pas de mon fils qu’il s’agit. Il vient de quitter la maison vers 11 heures pour une promenade », réagit le père face à la triste nouvelle. Pourtant, la vérité est là, implacable. Le jeune Diabaté Aziz âgé à peine de 13 ans, élève en classe de 5ème au lycée classique de San-Pedro est bien mort. Egorgé par des quidams qui courent encore les rues. Lorsque nous nous rendons sur les lieux du crime dans la broussaille qui jouxte le Lycée moderne Inagohi, vers 15 heures, ce dimanche, des traces de sang encore frais sont perceptibles. Selon les témoins trouvés sur place, c’est une dame, Déhi Danielle qui a alerté les passants. Elle s’en allait faire des emplettes lorsqu’elle aperçoit non loin dans la brousse, le corps sans vie du jeune garçon. Le gardien de l’établissement figure parmi les premières personnes qui arrivent sur le lieu du crime. Ils constatent avec désolation que le malheureux n’est plus de ce monde. La police criminelle du quartier Bardot est aussitôt alertée pour faire les constats d’usage. Sans tarder, les forces de l’ordre arrivent. Elles constatent le décès du jeune homme. On remarque aussi selon les témoins présents au moment du constat que les agresseurs n’ont rien emporté après leur forfait. Une enquête dirigée par le lieutenant Wodié est aussitôt ouverte pour connaître les auteurs et les motivations du crime. Aux dernières nouvelles, un suspect, un certain Cédric, qui l’a sorti du domicile, serait aux mains des forces de l’ordre. Entre-temps dans la ville portuaire, les commentaires vont bon train. Certaines personnes lient l’assassinat du jeune homme aux fonctions de son géniteur qui est président de la Cei régionale. Les enquêtes nous situeront.
Allah Kouamé à San-Pedro
Le petit Diabaté Abdoul Aziz est mort, dimanche dernier, égorgé par des inconnus. Il ne pourra donc pas dire comment et pour quelles raisons ses assassins lui ont ôté la vie de la sorte. S’il le savait bien évidemment. Son père, Diabaté Siaka, enseignant détaché au service des examens et concours de la Dren et président de la Commission électorale indépendante (Cei) de la région du Bas-Sassandra n’en revient pas. Dimanche aux environs de 12 heures, des proches sont venus lui annoncer dans le paisible quartier des lacs où il réside le décès de son fils benjamin. Non loin de chez lui, dans les environs du Lycée moderne Inagohi. «Ce n’est pas de mon fils qu’il s’agit. Il vient de quitter la maison vers 11 heures pour une promenade », réagit le père face à la triste nouvelle. Pourtant, la vérité est là, implacable. Le jeune Diabaté Aziz âgé à peine de 13 ans, élève en classe de 5ème au lycée classique de San-Pedro est bien mort. Egorgé par des quidams qui courent encore les rues. Lorsque nous nous rendons sur les lieux du crime dans la broussaille qui jouxte le Lycée moderne Inagohi, vers 15 heures, ce dimanche, des traces de sang encore frais sont perceptibles. Selon les témoins trouvés sur place, c’est une dame, Déhi Danielle qui a alerté les passants. Elle s’en allait faire des emplettes lorsqu’elle aperçoit non loin dans la brousse, le corps sans vie du jeune garçon. Le gardien de l’établissement figure parmi les premières personnes qui arrivent sur le lieu du crime. Ils constatent avec désolation que le malheureux n’est plus de ce monde. La police criminelle du quartier Bardot est aussitôt alertée pour faire les constats d’usage. Sans tarder, les forces de l’ordre arrivent. Elles constatent le décès du jeune homme. On remarque aussi selon les témoins présents au moment du constat que les agresseurs n’ont rien emporté après leur forfait. Une enquête dirigée par le lieutenant Wodié est aussitôt ouverte pour connaître les auteurs et les motivations du crime. Aux dernières nouvelles, un suspect, un certain Cédric, qui l’a sorti du domicile, serait aux mains des forces de l’ordre. Entre-temps dans la ville portuaire, les commentaires vont bon train. Certaines personnes lient l’assassinat du jeune homme aux fonctions de son géniteur qui est président de la Cei régionale. Les enquêtes nous situeront.
Allah Kouamé à San-Pedro
