A la suite des rumeurs d’exactions des Baoulé dans la région de l’Ouest du pays, le Maréchal Eugène Djué a entrepris spontanément une série de tournées à Soubré, Gagnoa et à Daloa.
L’objectif de la mission du membre du haut conseil politique pour la campagne du Président Laurent Gbagbo était de vérifier l’information, de rassurer ses parents en basse côte et de les appeler à opérer le bon choix. Le choix historique. Selon le Maréchal Eugène Djué, le peuple Baoulé ne peut rester en marge de ce processus final des élections. Car, «les Baoulé sont le socle de la résistance qui a permis aux Institutions de survivre», a-t-il souligné. Dans le département de Soubré, il a expliqué à ses parents dans les campements que, «le deuxième tour du scrutin du 28 novembre 2010 met en présence l’enfant du peuple. Celui qui a accepté de subir toutes les brimades, toutes les humiliations contre ceux qui sont prêts à brader ce pays à l’extérieur. Mais Dieu a voulu que ce soit le peuple Baoulé qui se retrouve dans la position d’arbitre. L’histoire les a désignés pour trancher ». De Gbalébouo, Sipefci, Emilikro en empruntant les pirogues de Dobré ou en bravant les pistes sinueuses, tortilleuses et éprouvantes pour les véhicules de Guimeyo, Ottawa, Opouyo, Amanikro, Akoumiakro…, Eugène Djué a dit à ses parents Baoulé que, « tous leurs frères Akan Ebrié, Agni, Abbey, Adjoukrou, Abron, les frères de la région montagneuse… tous ont voté massivement le Président Gbagbo ». Il leur a demandé de ne pas se soustraire, mais plutôt de répondre avec dignité à cet appel historique en ayant en tête les liens ancestraux qui les lient à leurs frères Bété (qui les ont accueilli depuis toujours sur leur terre). S’appuyant sur un proverbe du terroir Baoulé il a illustré le contexte actuel : « le Baoulé dit qu’il connaît le lieu où sa mère met les bouteilles d’huile. Il ne peut donc pas prendre le risque de jeter une pierre en cet endroit». Cette image pour traduire le sentiment des Baoulé pour les valeurs traditionnelles. Demeurant dans la même veine, les Baoulé de Soubré ont décidé de ne pas emprunter la voie de l’aventure pour ce deuxième tour. Dans le souci de sauvegarder les liens historiques qui existent entre eux et leurs frères. «Nous tenons à rassurer nos parents restés dans le grand centre et tous les Ivoiriens que nous n’avons jamais été l’objet d’actes de violences; encore moins pourchassés ou dépossédés de nos plantations par nos frères et tuteurs Bété. Nous vivons ici en parfaite harmonie avec eux. En ce moment, nous avons mis en place des groupes de personnes qui sillonnent nos campements afin de sensibiliser les parents et les convaincre à voter massivement pour le Président Laurent Gbagbo. Et le retour des missions est prometteur. Nous tenons à remercier les Chefs Bété qui ont spontanément constitué des délégations pour nous rencontrer et nous rassurer », a précisé le Chef de la communauté Baoulé de Guimeyo.
Pour mettre définitivement un terme à la tendancieuse rumeur, le Chef de village Bété d’Ottawa a été sans équivoque: « C’était le rêve de nos frères Baoulé que quelqu’un de là-bas vienne pour les rassurer. Ici, nous ne suivons pas les consignes des politiciens. Mais celui qui va nous arranger. Ce sont nous les Bété qui avons été les premiers à soutenir les actions et les idéaux de feu le Président Félix Houphouët-Boigny. Félix Houphouët-Boigny était quelqu’un qui aimait ses frères et sœurs. Après lui, il y a eu Bédié et Gbagbo. Mais Alassane Dramane Ouattara, on ne connaît pas. On ne sait pas où il est quitté et où il va nous conduire ».
Frimo D. Koukou
koudf@ytahoo.fr
L’objectif de la mission du membre du haut conseil politique pour la campagne du Président Laurent Gbagbo était de vérifier l’information, de rassurer ses parents en basse côte et de les appeler à opérer le bon choix. Le choix historique. Selon le Maréchal Eugène Djué, le peuple Baoulé ne peut rester en marge de ce processus final des élections. Car, «les Baoulé sont le socle de la résistance qui a permis aux Institutions de survivre», a-t-il souligné. Dans le département de Soubré, il a expliqué à ses parents dans les campements que, «le deuxième tour du scrutin du 28 novembre 2010 met en présence l’enfant du peuple. Celui qui a accepté de subir toutes les brimades, toutes les humiliations contre ceux qui sont prêts à brader ce pays à l’extérieur. Mais Dieu a voulu que ce soit le peuple Baoulé qui se retrouve dans la position d’arbitre. L’histoire les a désignés pour trancher ». De Gbalébouo, Sipefci, Emilikro en empruntant les pirogues de Dobré ou en bravant les pistes sinueuses, tortilleuses et éprouvantes pour les véhicules de Guimeyo, Ottawa, Opouyo, Amanikro, Akoumiakro…, Eugène Djué a dit à ses parents Baoulé que, « tous leurs frères Akan Ebrié, Agni, Abbey, Adjoukrou, Abron, les frères de la région montagneuse… tous ont voté massivement le Président Gbagbo ». Il leur a demandé de ne pas se soustraire, mais plutôt de répondre avec dignité à cet appel historique en ayant en tête les liens ancestraux qui les lient à leurs frères Bété (qui les ont accueilli depuis toujours sur leur terre). S’appuyant sur un proverbe du terroir Baoulé il a illustré le contexte actuel : « le Baoulé dit qu’il connaît le lieu où sa mère met les bouteilles d’huile. Il ne peut donc pas prendre le risque de jeter une pierre en cet endroit». Cette image pour traduire le sentiment des Baoulé pour les valeurs traditionnelles. Demeurant dans la même veine, les Baoulé de Soubré ont décidé de ne pas emprunter la voie de l’aventure pour ce deuxième tour. Dans le souci de sauvegarder les liens historiques qui existent entre eux et leurs frères. «Nous tenons à rassurer nos parents restés dans le grand centre et tous les Ivoiriens que nous n’avons jamais été l’objet d’actes de violences; encore moins pourchassés ou dépossédés de nos plantations par nos frères et tuteurs Bété. Nous vivons ici en parfaite harmonie avec eux. En ce moment, nous avons mis en place des groupes de personnes qui sillonnent nos campements afin de sensibiliser les parents et les convaincre à voter massivement pour le Président Laurent Gbagbo. Et le retour des missions est prometteur. Nous tenons à remercier les Chefs Bété qui ont spontanément constitué des délégations pour nous rencontrer et nous rassurer », a précisé le Chef de la communauté Baoulé de Guimeyo.
Pour mettre définitivement un terme à la tendancieuse rumeur, le Chef de village Bété d’Ottawa a été sans équivoque: « C’était le rêve de nos frères Baoulé que quelqu’un de là-bas vienne pour les rassurer. Ici, nous ne suivons pas les consignes des politiciens. Mais celui qui va nous arranger. Ce sont nous les Bété qui avons été les premiers à soutenir les actions et les idéaux de feu le Président Félix Houphouët-Boigny. Félix Houphouët-Boigny était quelqu’un qui aimait ses frères et sœurs. Après lui, il y a eu Bédié et Gbagbo. Mais Alassane Dramane Ouattara, on ne connaît pas. On ne sait pas où il est quitté et où il va nous conduire ».
Frimo D. Koukou
koudf@ytahoo.fr
