Pour espérer remporter le second tour de la présidentielle en inversant notamment les tendances issues du premier tour, Laurent Gbagbo s'est attaché les services d'une agence de communication spécialisée dénommée Euro RSCG CC qui lui a fait des recommandations fermes. Celles-ci s'articulent autour de deux axes stratégiques : la dynamique de rassemblement et de victoire autour de Laurent Gbagbo d'une part et les bénéfices concrets pour les Ivoiriens du développement promis par le candidat LMP.
De fait, les experts en communication et en marketing politique de Gbagbo font une double lecture des résultats issus du premier tour. Pour eux, la clé du second tour se trouve dans le comportement des électeurs qui n'ont pas opté pour les deux candidats en lice pour le second tour. C'est autour de ce gisement humain que doit se bâtir toute la stratégie de la victoire . Pour ces experts donc, il serait illusoire d'espérer arracher des voix à Alassane Ouattara en détournant des personnes qui l'ont voté au premier tour.
Mais dans la stratégie conseillée à Gbagbo, un point d'honneur doit être mis sur les localités où le Pdci a obtenu ses meilleurs scores, à savoir la région du N'zi Comoé, des Lacs, du Bas-Sassandra et de la Vallée du Bandama. On comprend donc tout le dévolu que le camp présidentiel jette sur le Grand centre baoulé. Argent, pressions, violence, aucun moyen n'est de trop pour faire changer les donnes.
L'autre observation faite par les experts de Gbagbo est qu'un accent particulier doit être mis sur la campagne au niveau du District d'Abidjan où 345 000 voix chercheraient preneurs après le premier tour.
Ainsi après avoir battu campagne au premier tour en privilégiant " la personnalité de Gbagbo et ses succès dans le rétablissement de la paix ", la bataille du second tour, selon ses experts, doit s'exercer à mettre en relief ce que, concrètement, une éventuelle victoire de Gbagbo peut apporter comme bénéfice aux Ivoiriens.
Dans ce cadre, en tenant compte des attentes particulières des populations urbaines comme celles d'Abidjan qui subissent de plein fouet la crise socio-économique, il est conseillé au candidat Lmp de leur faire des promesses plus précises, chiffrées si possibles en matière d'emploi, d'éducation, de santé et de salubrité, de logement et d'infrastructures urbaines et de sécurité.
Pour ces experts, beaucoup de choses doivent changer dans la campagne. Le thème de campagne doit s'articuler autour de la problématique du développement. Les panneaux d'affichage ne doivent plus montrer l'image du candidat Gbagbo lui-seul. Mais au contraire intégrer la dynamique du rassemblement autour du candidat.
Les conseillers politiques de Gbagbo sont convaincus que pour faire basculer l'électorat PDCI, il faudra s'arranger pour débaucher de grosses pointures dans les rangs de ce parti. Ces ralliements de cadres et personnalités PDCI en faveur de Gbagbo devront faire l'objet d'une forte médiatisation. Plus ces personnalités du PDCI feront le pas vers Gbagbo plus les militants de base suivront, estiment ces experts. On comprend dès lors l'hyper activisme des quelques cadres du PDCI que Gbagbo a pu convaincre de le suivre et surtout la prise en otage de la RTI par le camp présidentiel.
Fort heureusement, les faits de ces derniers jours, notamment la rencontre de Yamoussoukro du 15 novembre entre les chefs traditionnels Baoulé et les leaders du RHDP consolident la cohésion au sein des houphouétistes.
Akwaba Saint Clair
De fait, les experts en communication et en marketing politique de Gbagbo font une double lecture des résultats issus du premier tour. Pour eux, la clé du second tour se trouve dans le comportement des électeurs qui n'ont pas opté pour les deux candidats en lice pour le second tour. C'est autour de ce gisement humain que doit se bâtir toute la stratégie de la victoire . Pour ces experts donc, il serait illusoire d'espérer arracher des voix à Alassane Ouattara en détournant des personnes qui l'ont voté au premier tour.
Mais dans la stratégie conseillée à Gbagbo, un point d'honneur doit être mis sur les localités où le Pdci a obtenu ses meilleurs scores, à savoir la région du N'zi Comoé, des Lacs, du Bas-Sassandra et de la Vallée du Bandama. On comprend donc tout le dévolu que le camp présidentiel jette sur le Grand centre baoulé. Argent, pressions, violence, aucun moyen n'est de trop pour faire changer les donnes.
L'autre observation faite par les experts de Gbagbo est qu'un accent particulier doit être mis sur la campagne au niveau du District d'Abidjan où 345 000 voix chercheraient preneurs après le premier tour.
Ainsi après avoir battu campagne au premier tour en privilégiant " la personnalité de Gbagbo et ses succès dans le rétablissement de la paix ", la bataille du second tour, selon ses experts, doit s'exercer à mettre en relief ce que, concrètement, une éventuelle victoire de Gbagbo peut apporter comme bénéfice aux Ivoiriens.
Dans ce cadre, en tenant compte des attentes particulières des populations urbaines comme celles d'Abidjan qui subissent de plein fouet la crise socio-économique, il est conseillé au candidat Lmp de leur faire des promesses plus précises, chiffrées si possibles en matière d'emploi, d'éducation, de santé et de salubrité, de logement et d'infrastructures urbaines et de sécurité.
Pour ces experts, beaucoup de choses doivent changer dans la campagne. Le thème de campagne doit s'articuler autour de la problématique du développement. Les panneaux d'affichage ne doivent plus montrer l'image du candidat Gbagbo lui-seul. Mais au contraire intégrer la dynamique du rassemblement autour du candidat.
Les conseillers politiques de Gbagbo sont convaincus que pour faire basculer l'électorat PDCI, il faudra s'arranger pour débaucher de grosses pointures dans les rangs de ce parti. Ces ralliements de cadres et personnalités PDCI en faveur de Gbagbo devront faire l'objet d'une forte médiatisation. Plus ces personnalités du PDCI feront le pas vers Gbagbo plus les militants de base suivront, estiment ces experts. On comprend dès lors l'hyper activisme des quelques cadres du PDCI que Gbagbo a pu convaincre de le suivre et surtout la prise en otage de la RTI par le camp présidentiel.
Fort heureusement, les faits de ces derniers jours, notamment la rencontre de Yamoussoukro du 15 novembre entre les chefs traditionnels Baoulé et les leaders du RHDP consolident la cohésion au sein des houphouétistes.
Akwaba Saint Clair
