Annoncée depuis quelques jours par la radio locale pour mobiliser les Baoulé de la diaspora de Daloa, selon le refondateur en chef, la réunion qui s'est tenue le mardi 16 novembre 2010 dans la cour du chef de la communauté baoulé, Aouya Bony, de 10h 45 min à 13h, a accouché d'une souris.
En effet, le chef Yao Boniface dit NANAN N'DOUFOU II, chef des Baoulé planteurs d'Oumé et selon lui chef central de Toumodi, a essuyé, devant les chefs des communautés Akan, venus des différents quartiers de la ville et des campements du Département, la colère de ses pairs.
A l'entame de son speech, il a accusé les Baoulé de faire de la surenchère à chaque occasion de vote. " On ne vous fait rien, dira-t-il, et vous évoquez toutes sortes de manœuvres ". Et de poursuivre : " après le vote, on constate qu'il n'y a rien de mal ". Il a ensuite dénoncé la candidature de ADO. Qu'il traite d'étranger. Et que ce dernier allait faciliter l'immigration d'autres étrangers. Donnant la parole à l'assistance, il recevra des bois verts, de la part des intervenants. Le 1er dira : YAO Boniface " pourquoi avez-vous accepté la candidature d'un étranger au 1er tour, vous les décideurs du FPI ? " applaudissements nourris de l'assistance. La 2e intervention, celle de ALLOU Kanga, Secrétaire général du PDCI-RDA section Zépréguhé. Il a dénoncé, à son tour, l'agression faite par NANAN N'DOUFOU aux Baoulé de Daloa, en les traitant de flemmards et de menteurs. Et de rappeler que : " KOUAME Kouakou du campement de Tapéguhé (07 km de Daloa sur l'axe Vavoua-Daloa) a été tué en 1995 lors du boycott actif de Gbagbo. Avant de faire sortir les photos de N'GUESSAN Konan Gervais, tailladé le lundi 01 novembre à Zépréguhé pour avoir voté Bédié. " Est-ce que ces photos ne sont pas réelles ? A-t-il apostrophé l'envoyé de Gbagbo. ALLOU enchaîne par l'avertissement à Gbagbo fait par son ministre N'GUESSAN Amani Michel lors de la réception des planteurs Akan à Mama et il cite le ministre : " la prochaine guerre en Côte d'Ivoire sera celle de l'expropriation des plantations ". Sous le hourra des responsables des communautés et des campements. Tout confus, Nanan N'DOUFOU II arrêta son plaidoyer pour reporter la réunion à une date ultérieure après consultation de ses mandants.
DJAHA J J
Correspondant Régional
En effet, le chef Yao Boniface dit NANAN N'DOUFOU II, chef des Baoulé planteurs d'Oumé et selon lui chef central de Toumodi, a essuyé, devant les chefs des communautés Akan, venus des différents quartiers de la ville et des campements du Département, la colère de ses pairs.
A l'entame de son speech, il a accusé les Baoulé de faire de la surenchère à chaque occasion de vote. " On ne vous fait rien, dira-t-il, et vous évoquez toutes sortes de manœuvres ". Et de poursuivre : " après le vote, on constate qu'il n'y a rien de mal ". Il a ensuite dénoncé la candidature de ADO. Qu'il traite d'étranger. Et que ce dernier allait faciliter l'immigration d'autres étrangers. Donnant la parole à l'assistance, il recevra des bois verts, de la part des intervenants. Le 1er dira : YAO Boniface " pourquoi avez-vous accepté la candidature d'un étranger au 1er tour, vous les décideurs du FPI ? " applaudissements nourris de l'assistance. La 2e intervention, celle de ALLOU Kanga, Secrétaire général du PDCI-RDA section Zépréguhé. Il a dénoncé, à son tour, l'agression faite par NANAN N'DOUFOU aux Baoulé de Daloa, en les traitant de flemmards et de menteurs. Et de rappeler que : " KOUAME Kouakou du campement de Tapéguhé (07 km de Daloa sur l'axe Vavoua-Daloa) a été tué en 1995 lors du boycott actif de Gbagbo. Avant de faire sortir les photos de N'GUESSAN Konan Gervais, tailladé le lundi 01 novembre à Zépréguhé pour avoir voté Bédié. " Est-ce que ces photos ne sont pas réelles ? A-t-il apostrophé l'envoyé de Gbagbo. ALLOU enchaîne par l'avertissement à Gbagbo fait par son ministre N'GUESSAN Amani Michel lors de la réception des planteurs Akan à Mama et il cite le ministre : " la prochaine guerre en Côte d'Ivoire sera celle de l'expropriation des plantations ". Sous le hourra des responsables des communautés et des campements. Tout confus, Nanan N'DOUFOU II arrêta son plaidoyer pour reporter la réunion à une date ultérieure après consultation de ses mandants.
DJAHA J J
Correspondant Régional