En cette période extrêmement sensible, les Forces de défense et de sécurité redoublent de vigilance. Pour sécuriser et rassurer les populations en proie aux rumeurs de toutes sortes qui créent des psychoses préjudiciables à la paix sociale. C'est dans le cadre de cette opération instruite par l'état-major des armées que les soldats du Comthéâtre (Commandement du théâtre des opérations militaires) ont saisi un camion transportant 1.000 munitions de type calibre 12 en provenance de Bouaké.
Les faits se sont déroulés, le vendredi 11 novembre 2010, vers 19 heures, au check-point occasionnel érigé par les hommes du colonel Boniface Konan à Yaakro, un petit village situé à 3 km de Tiébissou. 2 camions de 32 tonnes chacun chargés de charbon de bois en route pour Abidjan sont arrêtés par les soldats. Qui, après une fouille minutieuse, découvrent, à l'intérieur du creux des pneus secours du second camion, caché par quelques pièces de bazin, 1 carton contenant 4 boîtes de 250 munitions. Soit 1.000 cartouches de type chasse-sport calibre 12.
Sous forte escorte, les véhicules sont conduits à Tiébissou, puis à Yamoussoukro. Leur fouille sommaire permettra aux militaires de découvrir dans le second camion, bien dissimulé dans un pneu secours, un carton contenant 4 boîtes de 250 munitions chacune. Soit un ensemble de 1000 cartouches, précisément de type chasse-sport 12, fabriquées par la société malienne Carma. Ces camions arrivent à Yamoussoukro à 1 heure du matin le samedi 13 novembre 2010. Là débute une fouille plus approfondie en présence des agents de la police et de la douane. Les sacs de charbon sont déchargés entièrement sans qu'on y trouve autre chose. Entre-temps, la rumeur s'empare de la ville, surtout que sur la Place Jean Paul II où se déroule la fouille, les militants du Rhdp étaient en train de monter les bâches pour leur meeting du lendemain. Aussi, en quelques heures, les badauds envahissent les lieux, chacun y allant de son commentaire.
« Ces cartons appartiennent à Youssouf, un jeune burkinabé, un ami que je connais à Bouaké », explique Coulibaly Donourou Dramane, chauffeur du camion mis en cause (numéro cabine 1718 ET 04 et la remorque 1363 CJ 04). Il croyait, jure-t-il, que le carton contenait des pièces détachées de vélo, comme lui avait dit son ami. Par ailleurs, affirme-t-il, le colis devait être livré à un certain Youssouf qui les attendaient sur l'autoroute du nord, au carrefour d'Agboville. Sur instruction des militaires, le chauffeur fera croire au destinataire, de son vrai nom Sawadogo Youssouf, de nationalité burkinabé, que les agents avaient accepté un arrangement et qu'il devait venir avec une certaine somme. Fort de cela, il débarque à Yamoussoukro et tombe dans la souricière. En attendant d'éclaircir totalement cette affaire, les 2 compères sont détenus au commissariat du 1er arrondissement de Yamoussoukro.
O.D. à Yamoussoukro
Les faits se sont déroulés, le vendredi 11 novembre 2010, vers 19 heures, au check-point occasionnel érigé par les hommes du colonel Boniface Konan à Yaakro, un petit village situé à 3 km de Tiébissou. 2 camions de 32 tonnes chacun chargés de charbon de bois en route pour Abidjan sont arrêtés par les soldats. Qui, après une fouille minutieuse, découvrent, à l'intérieur du creux des pneus secours du second camion, caché par quelques pièces de bazin, 1 carton contenant 4 boîtes de 250 munitions. Soit 1.000 cartouches de type chasse-sport calibre 12.
Sous forte escorte, les véhicules sont conduits à Tiébissou, puis à Yamoussoukro. Leur fouille sommaire permettra aux militaires de découvrir dans le second camion, bien dissimulé dans un pneu secours, un carton contenant 4 boîtes de 250 munitions chacune. Soit un ensemble de 1000 cartouches, précisément de type chasse-sport 12, fabriquées par la société malienne Carma. Ces camions arrivent à Yamoussoukro à 1 heure du matin le samedi 13 novembre 2010. Là débute une fouille plus approfondie en présence des agents de la police et de la douane. Les sacs de charbon sont déchargés entièrement sans qu'on y trouve autre chose. Entre-temps, la rumeur s'empare de la ville, surtout que sur la Place Jean Paul II où se déroule la fouille, les militants du Rhdp étaient en train de monter les bâches pour leur meeting du lendemain. Aussi, en quelques heures, les badauds envahissent les lieux, chacun y allant de son commentaire.
« Ces cartons appartiennent à Youssouf, un jeune burkinabé, un ami que je connais à Bouaké », explique Coulibaly Donourou Dramane, chauffeur du camion mis en cause (numéro cabine 1718 ET 04 et la remorque 1363 CJ 04). Il croyait, jure-t-il, que le carton contenait des pièces détachées de vélo, comme lui avait dit son ami. Par ailleurs, affirme-t-il, le colis devait être livré à un certain Youssouf qui les attendaient sur l'autoroute du nord, au carrefour d'Agboville. Sur instruction des militaires, le chauffeur fera croire au destinataire, de son vrai nom Sawadogo Youssouf, de nationalité burkinabé, que les agents avaient accepté un arrangement et qu'il devait venir avec une certaine somme. Fort de cela, il débarque à Yamoussoukro et tombe dans la souricière. En attendant d'éclaircir totalement cette affaire, les 2 compères sont détenus au commissariat du 1er arrondissement de Yamoussoukro.
O.D. à Yamoussoukro
