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Politique Publié le jeudi 18 novembre 2010 | Le Temps

Arrêté aux usa : Le colonel Yao N’Guessan libéré

A l’occasion de son intervention télévisée du 29 octobre 2010, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo avait fait la promesse que le commissaire de la marine Yao
N’Guessan, fonctionnaire ivoirien, arrêté aux Etats-Unis au cours d’une mission et incarcéré, recouvrerait sous peu sa liberté.

En effet, dès l’arrestation du Colonel Yao, le Président de la République avait donné des instructions pour que tous les moyens légaux soient mis en œuvre pour obtenir la libération de notre compatriote notamment, l’assistance d’une équipe d’avocats américains réputés.

Ainsi, à l’issue d’une audience qui s’est déroulée dans la matinée du lundi 15 novembre 2010, la mise en liberté sous caution du commissaire Yao a été prononcée par le Tribunal fédéral américain
du District de San Jase en Californie du Nord.

Tard dans la soirée, aux alentours de 22 heures, Monsieur Yao N’Guessan a pu sortir du Centre correctionnel de détention de Santa Clara et rejoindre la délégation officielle conduite par Son
Excellence Monsieur Koffi Yao Charles, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de notre pays auprès des Etats-Unis d’Amérique assisté de Me Augustin Douoguih, Conseiller spécial du Président de la République chargé des questions juridiques et qu’accompagnait le collectif d’avocats. Plus tard et à la faveur du décalage horaire, il a pu avoir une conversation téléphonique avec quelques membres de sa famille notamment son épouse et l’Ambassadeur Alcide Djédjé,
Conseiller diplomatique du Président de la République à qui il a demandé de bien vouloir transmettre son infinie reconnaissance au chef de l’Etat pour toute l’attention dont il a fait preuve de la part des
Autorités ivoiriennes durant son incarcération.

Il convient d’indiquer que la liberté provisoire du commissaire Yao est intervenue après l’audition de l’avocat commis par l’Etat de Côte d’Ivoire et la remise par l’Ambassadeur Koffi Yao Charles, au
nom de l’Etat, d’un chèque représentant la caution exigée par le Tribunal ainsi que la signature d’un engagement garantissant la présence effective de notre compatriote sur le territoire du Comté de
la Californie du Nord jusqu’au dénouement de cette affaire, dans les semaines à venir.

Gnamien Yao aux Ivoiriens : «Choisissez le candidat de la paix et non celui de la violence »

«En 64 ans d’existence, c’est la première fois que le Pdci perd une élection nationale en Côte d’Ivoire. Cela veut dire que l’héritage du père fondateur du Parti démocratique de Côte d’Ivoire a été
mal géré. Or, comme l’a dit feu Félix Houphouët-Boigny, l’héritage ne vaut que par celui à qui il a été légué. » Ces propos, le ministre Gnamien Yao, Directeur de campagne de Gbagbo chargé des Ivoiriens de l’étranger les l’ont prononcés, avant-hier 16 novembre 2010, lors d’une conférence publique dite à la salle Félix Houphouët-Boigny du District d’Abidjan. Il ajoute que c’est cette mauvaise façon de gérer le parti qui a provoqué le départ de Bédié en décembre 1999,
par un coup d’Etat suscité par Alassane Ouattara. Gnamien Yao ne s’arrête pas à ce stade de l’évolution de la situation socio- politique de la Côte d’Ivoire. Abordant la question du choix du Président de la République le 28 novembre prochain, le conférencier dira que la Côte
d’Ivoire doit choisir entre la menace des armes et la stabilité dans l’ordre et la discipline. « A l’occasion de cette élection, les critères de choix du leader ne doivent aucunement reposer sur la richesse monétaire, l’appartenance ethnique, l’appartenance religieuse, parce que la majorité électorale au sens houphouétiste du terme n’est pas la majorité identitaire et sociologique. Il s’agit là, de l’ensemble de tous les Ivoiriens. » A-t-il affirmé avant de condamner celui qui
n’aurait pas compris cela, parce que représentant un danger public dont il faut nécessairement mettre fin à l’action de nuisance. Pour le conférencier, la présidentielle du 28 novembre 2010 doit se dérouler et nous avons le devoir de respecter les mémoires de nos ancêtres en

nous rangeant derrière celui qui porte un idéal de paix, de liberté, de dignité pour le peuple ivoirien. Et Gnamien Yao de le nommer, «C’est Laurent Gbagbo»

Simplice Zahui
simplicezahui@yahoo.fr
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