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Politique Publié le jeudi 18 novembre 2010 | Le Temps

Menaces de mort sur les journalistes de Le Temps

Rien de nouveau sous le soleil des Tropiques quand on sait que l’adversaire en face, n’est personne d’autre qu’Alassane Dramane Ouattara (même si entre- temps, il aurait perdu le pseudonyme Dramane au cours de ses multiples faux et usage de faux).

En effet, depuis le mardi 16 novembre après-midi, jour de l’Aïd El Kébir, jour de pardon et de paix pour les musulmans du monde entier, l’ordre a été donné par Ouattara, l’homme aux multiples
religions à ses hommes, de s’attaquer physiquement aux journalistes de Le Temps pour les faire taire sur le séisme ravageur et destructeur qu’ils préparent depuis décembre 2009 jusqu’à aujourd’hui. La réunion s’est tenue dans une banlieue proche d’Abidjan dans la villa cossue d’un grand ponte du Rdr. Etaient présents les assaillants venus de Bouaké, de Guiglo, de Toulépleu, du Mali et du Liberia.

Nous avons le nom de ceux qui assistaient à cette réunion. La présence d’une femme en vue au Rdr était très explicative pour donner nommément les journalistes mis en cause. Les volontaires
pour commettre les meurtres se sont auto-désignés. Pour l’heure, nous laissons les services spéciaux faire leur travail. Après quoi nous communiquerons les noms et les domiciles. Dix personnes étaient présentes à cette réunion. Leur unique crime : avoir dénoncé le coup
d’Etat en préparation le 26 novembre 2010. Crime de lèse-majesté à l’encontre de Ba Dramane II.

En fait, Ouattara et ses comparses, doublés de leurs maîtres commanditaires de l’autre côté de l’Océan, ne veulent pas de cette élection qu’ils savent perdue d’avance malgré les moyens colossaux déployés face à Séplou, la sentinelle de la Côte d’Ivoire. Ils n’en veulent pas car Séplou s’est dressé comme Gbi la panthère face aux ravageurs, destructeurs impénitents d’un pays qui, prétendent-ils, serait le leur, au bout des lèvres.

Nous voulons par cette dénonciation prendre à témoin l’opinion public publique et internationale pour les desseins funestes qui animent Ouattara et ses hommes nous concernant. L’homme
est connu, père d’une rébellion qui lui a permis d’une manière destructrice de s’accaparer la moitié des richesses du pays. Ce pactole considéré comme son butin de guerre ne lui suffit plus. C’est
le pays entier qu’il lorgne indécemment.

Ouattara pour qui la démocratie se mesure à l’aune de la violence, du pillage systématique, du viol, des rapts, de l’Assassinat politique et des sacrifices humains veut encore par tous les moyens être aux commandes pour perpétuer sa forfaiture.

Si nous prenons l’opinion à témoin ce n’est ni par peur, ni par détresse, c’est tout simplement pour dire à tous que nous aussi, sommes capables de nous défendre. Eh bien! nous défendre. Et
demain nous défendre. Seulement, nous ne voudrions plus entendre les sempiternelles récriminations et lamentations d’une certaine communauté internationale prête à pourfendre les victimes et à chérir les bourreaux d’hier.

Oui, les assassins de Dali Oblé, Dagrou Loula, Col. Yodé, Marcellin Yacé, Les 66 gendarmes de Bouaké, Boga Doudou…etc., ne nous effraient pas.

Nous nous connaissons tous très bien dans ce pays. Si hier, ces criminels moyenâgeux ont pu nous surprendre, ils doivent se dire que toute tentative nouvelle aura la riposte qu’elle mérite. Nous savons où se terrent les leurs, ici comme ailleurs. Et comme pour le dictateur Somoza, ce serait jusqu’à leur dernière progéniture.

Soyez-en sûr, ce ne sont pas les vampires assoiffés de sang humain, qui vont nous effrayer.

Pour la défense des valeurs républicaines, face aux hordes barbares de Ouattara, nous nous dresserons comme un seul homme. Ouattara doit cette fois apprendre à ces dépens, que les époques d’Attila, fléau de Dieu, Gengis Kan et autres sont révolus.

Ouattara doit savoir qu’il ne peut continuellement initier les coups d’Etat pour tuer des milliers et des milliers d’innocents impunément.

Pour nous journalistes de Le Temps, les tueurs à gages peuvent rêver de nous faire disparaître. Ils auraient peut-être fait disparaître des corps mais pas des consciences.

Ils ne pourront jamais tuer la conscience de ceux qui ont conscience que seule la démocratie et la liberté sont salvatrices pour la Côte d’Ivoire souveraine et indépendante.

Nous ne laisserons pas des sinistres individus asservir, assujettir et vassaliser ce pays. Nous ne laisserons pas ceux qui ont l’âme esclave, nous livrer poings et mains liés à ceux qui ne savent pas encore historiquement qu’il y a eu la conférence de Bandoeng, que le rideau de fer n’existe plus, que le mur de Berlin est tombé et que le réveil des pays émergents a sonné ; que les derniers soubresauts des nostalgiques des temps coloniaux, néocoloniaux connaîtront leur Dien Bien Phu dans cette Afrique renaissante, consciente, courageuse, mature des enseignements du passé.

Cette Afrique avec une nouvelle race de dirigeants déterminés à faire valoir ses droits, des dirigeants comme Séplou, la Sentinelle de Côte d’Ivoire.

Nous serons à leurs côtés pour éventer les complots de l’ombre, et avec eux dénoncer leurs pantins exécuteurs de ces basses œuvres.

Pour la Rédaction

Marie Chantal Ozoua
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