Le beau dynamisme dont fait montre le marché ivoirien des assurances, de loin le premier de la zone Cima (Conférence interafricaine des marchés d’assurances) est alimenté par diverses mesures prises par les pouvoirs publics. Entre autres dispositions, figurent en bonne place :
- l’examen de la réinstauration de la domiciliation de l’assurance des facultés à l’importation visant le développement de l’assurance transport ;
- l’adoption, à travers l’annexe fiscale à la loi des finances 2005, des mesures d’incitation
fiscales pour les contrats d’assurance indemnité de fin de carrière, avec pour retombées (encore attendus) une grande incidence sur le volume des primes d’assurance-vie ;
- la diminution, à partir de 2006, de la taxe sur les contrats d’assurance-maladie (6% pour les contrats individuels et 3% pour les contrats groupe au lieu de 14,5%), mesure de grande portée sociale qui encouragera la population à s’assurer en maladie en attendant l’avènement de l’assurance-maladie universelle.
Autant de dispositions dont la capitalisation n’est pas encore tout à fait effective…
malheureusement ! Mais au niveau de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASA-CI), le secrétariat général permanent travaille à corriger cela. Dans le pipeline des projets de l’association, sont estampillées prioritaires : la création d’un pool Transport public de voyage (TPV) qui devrait rentrer en vigueur au premier trimestre 2011 ; la création d’une assurance-vie complémentaire aux fins de permettre aux Ivoiriens d’épargner et aux sociétés d’assurance-vie d’accroître leur financement de l’économie nationale…
Avec un taux de pénétration de seulement 2%, le secteur des assurances qui, au 31 décembre 2008, ne pesait que 1,67% du PIB de la Côte d’Ivoire a encore fort à faire pour toucher une couche plus large de la population. Elargir l’assiette de la matière assurable reste, avec le renforcement de leur surface financière par augmentation de capital ou par des regroupements et l’amélioration de la gouvernance de biens d’entre elles, les seuls viatiques pour les 32 compagnies opérant sur le marché ivoirien de l’assurance.
S. A.
- l’examen de la réinstauration de la domiciliation de l’assurance des facultés à l’importation visant le développement de l’assurance transport ;
- l’adoption, à travers l’annexe fiscale à la loi des finances 2005, des mesures d’incitation
fiscales pour les contrats d’assurance indemnité de fin de carrière, avec pour retombées (encore attendus) une grande incidence sur le volume des primes d’assurance-vie ;
- la diminution, à partir de 2006, de la taxe sur les contrats d’assurance-maladie (6% pour les contrats individuels et 3% pour les contrats groupe au lieu de 14,5%), mesure de grande portée sociale qui encouragera la population à s’assurer en maladie en attendant l’avènement de l’assurance-maladie universelle.
Autant de dispositions dont la capitalisation n’est pas encore tout à fait effective…
malheureusement ! Mais au niveau de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASA-CI), le secrétariat général permanent travaille à corriger cela. Dans le pipeline des projets de l’association, sont estampillées prioritaires : la création d’un pool Transport public de voyage (TPV) qui devrait rentrer en vigueur au premier trimestre 2011 ; la création d’une assurance-vie complémentaire aux fins de permettre aux Ivoiriens d’épargner et aux sociétés d’assurance-vie d’accroître leur financement de l’économie nationale…
Avec un taux de pénétration de seulement 2%, le secteur des assurances qui, au 31 décembre 2008, ne pesait que 1,67% du PIB de la Côte d’Ivoire a encore fort à faire pour toucher une couche plus large de la population. Elargir l’assiette de la matière assurable reste, avec le renforcement de leur surface financière par augmentation de capital ou par des regroupements et l’amélioration de la gouvernance de biens d’entre elles, les seuls viatiques pour les 32 compagnies opérant sur le marché ivoirien de l’assurance.
S. A.