“Je demande donc aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens de bien vouloir barrer la route aux puissances financières internationales en rejetant la candidature d’Alassane Ouattara et accompagner le Président Gbagbo dans sa quête pour une Côte d’Ivoire libre, affranchie de toute tutelle extérieure avilissante et humiliante. Pour une Côte d’Ivoire engagée vers une nouvelle société de liberté et de progrès, avec de nouveaux paradigmes de la modernité comme l’accomplissement intégral de l’humain, la culture du capital humain et de la solidarité active. Il faut accompagner Gbagbo en votant le 28 novembre 2010 prochain”. Tel est l’appel du grandissime Bernard Dadié, écrivain émérite, président du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), lu hier, à l’occasion des “petits déjeuners de la majorité présidentielle” dont il était l’invité. C’était aux II Plateaux. La déclaration du président du Cnrd (il n’était pas physiquement présent pour cause de malaise physique), qui a été lue par Dr. Oulaï Tousséa, son directeur de cabinet, évoque la nécessité de préserver la Côte d’Ivoire des visées prédatrices des puissances financières internationales. Qui sont les soutiens d’Alassane Ouattara. “Nous devons donc rejeter la candidature d’Alassane Ouattara par un vote massif pour Laurent Gbagbo. Non pas parce que le père de Ouattara, paix à son âme, a été enterré au Burkina Faso ; ou qu’il est marié à une femme étrangère ; ou que ses résidences principales sont en France. Tout cela importe peu. Mais parce que derrière Ouattara, lui-même faisant l’effort d’apparaître aujourd’hui comme un agneau qui veut se mettre au service des Ivoiriens, se cachent des intérêts étrangers divers, des puissances financières internationales qui financent la rébellion depuis près de dix ans, prêtes a piller, à exploiter et à dominer notre pays. Pour cette coalition d’intérêts la rébellion est un investissement”, a expliqué l’écrivain. Pour lui, le candidat Laurent Gbagbo est l’espoir qui peut briser l’élan de ces groupes financiers. “De Gbagbo et de Ouattara qui sollicitent nos suffrages au deuxième tour des élections présidentielles, Gbagbo est le plus apte à conduire la croisade collective pour la libération de notre pays. Gbagbo est une puissance endogène qui puise sa force dans les tréfonds de notre société. (…) Ouattara est l’homme de paille du capitalisme français qui est commis et entretenu pour lui servir de cheval de Troie pour asservir notre société”, a-t-il conclu.
Serge Armand Didi
Serge Armand Didi