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Politique Publié le vendredi 19 novembre 2010 | Le Temps

Le saviez-vous ? : «Allah N’Guessan Dramane, Burkinabé en 1984»

Ivoiriens ! Ivoiriennes, mes chers compatriotes (ce n’est pas un chef d’Etat qui vous parle car par ces temps où tous les vampires veulent la présidence, il faut se méfier), au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre une page excitante et exaltante dans sa jeune histoire de Nation en construction, il appartient à tous de savoir exactement ce qui est en jeu dans cette élection, qui met désormais aux prises un homme exceptionnel, symbole du courage et de l’abnégation en politique, soucieux du devenir de son pays et un autre totalement étrange disposant du don d’ubiquité en matière d’identité et qui a bâti sa vie sur le fayotage au service de mains occultes. Aujourd’hui, celui qu’il est loisible de qualifier de «Manimal» de par sa capacité subliminale à changer de nationalité au gré de ses intérêts rêve de diriger la Côte d’Ivoire. Aussi s’est-il, sans sourciller, arrangé pour se trouver un nouveau nom qui devrait sans doute, «l’ivoiriser» encore un peu plus. «Allah N’Guessan Dramane Ouattara» est donc sa nouvelle trouvaille pour mieu distraire ceux de ses ouailles embarqués avec lui dans cette épopée utopique consistant à massacrer des populations innocentes en suscitant des insurrections armées et venir ensuite avec un visage masqué «d’ange exterminateur» pour devenir le président de ceux qui ont eu la chance de survivre à sa folie meurtrière. Certains objecteurs de consciences croient pouvoir se mettre en valeur en s’offusquant du fait que l’on évoque l’origine des candidats en lice. Mais comment occulter ce débat au risque de passer pour des amnésiques ou de véritables hypocrites ? Comment peut-on se taire sur la plus grande imposture de tous les temps qui se dessine sous nos yeux avec la complicité (malheureusement de certains Ivoiriens mus par des pulsions incompréhensibles puisque ténébreuses). Il ne s’agit plus d’ergoter sur des vétilles ou encore épiloguer sur la masculinité ou la féminité des anges, mais simplement de présenter des faits aux Ivoiriens pour que avant, pendant et après le vote du 28 novembre, les Ivoiriens de toutes les régions se souviennent de ce que celle-ci oppose un enfant du pays à un imposteur qui fait tuer lorsque sa vraie nature est révélée. Aussi saviez-vous que Alassane Dramane Ouattara qui dit avoir obtenu à 40 ans en 1982 (bizarre tout de même) sa première carte d’identité ivoirienne était présenté dans les revues internationales comme un ressortissant burkinabé. Une présentation que «l’Ivoirien et candidat exceptionnel par l’article 48)» n’a jamais démenti. Saviez-vous que le «très Ivoirien Allah N’Guessan Dramane» a été décrit dans un magazine panafricain (Afrique Agriculture N° 112 de décembre 1984 comme étant «Alassane D. Ouattara, ressortissant de la (Haute Volta) aujourd’hui Burkina-Faso, a été nommé Directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (Fmi). Il remplace Justin B. Zulu de nationalité zambienne qui devient Directeur du département des banques centrales. Alassane Ouattara, titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université de Pennsylvanie, fut économiste au département Afrique du Fonds de 1968 à 1973 avant de devenir chargé de mission à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. En 1975, il fut nommé conseiller spécial du Gouverneur de la Bceao et assuma en même temps les fonctions de Directeur des études jusqu’en janvier 1983, lors de sa nomination en temps que sous –gouverneur.

Vous convenez avec nous qu’à cette période, personne ne connaissait cet individu qui se fait appeler aujourd’hui «Allah N’Guessan pour les besoins de la cause», du moins aucun Ivoirien n’avait de problème avec lui. 26 ans après, le voilà sans avoir été naturalisé en train de «lutter» le pouvoir avec les Ivoiriens à la surprise générale. Le 28 octobre, la chevauchée de notre «Baoulé de circonstance» doit impérativement prendre fin car l’imposture n’a que trop duré. En plus comme l’a si bien dit le célèbre écrivain Ahmadou Kourouma «Allah n’est pas obligé» encore ce «Allah là n’est pas l’authentique».

Valery Foungbé
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