Avec la complicité révoltante de la police et de la gendarmerie nationale, la Maison du Rhdp (siège du Pdci-Rda) a été attaquée par une horde de jeunes gens affidés au pouvoir Fpi. Les dégâts matériels sont incalculables, tous les véhicules garés devant le siège ont été saccagée, les pancartes détruites, le chapiteau dressé dans l'enceinte du Pdci a été attaqué à coups de cocktail Molotov par les étudiants de la Fesci. Que cache cette violence aveugle et soudaine des partisans du candidat Gbagbo ? Pourquoi veut-on coûte que coûte installer la violence dans le processus électoral ? Comment comprendre le silence des forces de l'Onuci ?
Hier, ce qu'il convient de retenir, c'est que la police et la gendarmerie nationales ont purement et simplement encadré une violence dirigée contre les militants du Rhdp. Car les éléments des Fds qui étaient en faction devant la Maison du Rhdp n'ont pas trouvé nécessaire de réagir et de mettre fin à l'agression du siège des Houphouétistes. Ils n'ont pas levé le petit doigt lorsque ces éléments de la Fesci saccageaient les véhicules des particuliers garés devant le siège. Mais ironie du sort, lorsque les jeunes du Rhdp s'organisent pour porter la riposte et que les étudiants ( ?) de la Fesci ont commencé à détailler comme des lapins, la police de Tagro décide enfin de réagir. Elle s'interpose entre les deux camps et tenez-vous bien, décide de faire pleuvoir une pluie de bombes lacrymogènes dans l'enceinte de la Maison du Rhdp pour étouffer ceux qui s'y trouvent. Ainsi plutôt que de secourir les victimes, ce sont ces dernières que nos forces de police décident de charger. Comment peut-on bâtir une société de paix avec des comportements pareils ? Comment peut-on pousser l'injustice, la frustration et la haine à un degré aussi élevé ? Pourquoi, pourquoi et pourquoi ? La vie de certains Ivoiriens ne vaut-elle vraiment rien devant les intérêts du pouvoir en place ? Pourquoi autant de méchanceté ? Ne sommes-nous plus des frères et des sœurs d'un même pays parce que nous avons des opinions politiques divergentes ?
Cela fait quelques semaines que le Fpi et ses nouveaux alliés ont commencé à semer la graine de la violence partout dans le pays. Suite au premier tour de la présidentielle, des populations des zones forestières de l'Ouest qui ont eu le malheur de ne pas voter Gbagbo ont été agressées, attaquées, leurs biens ou habitations détruits. Ce fut le cas à Bouaflé, Daloa, Gagnoa, Soubré, Sassandra, Sinfra et j'en passe. Les journaux ont beau montrer des témoignages et des photos des victimes de cette agression sauvage, les autorités ont nié en bloc les faits. Allant jusqu'à menacer les journalistes qui, selon elles, répandent des rumeurs. La semaine dernière, un député de la nation, Allah Konan Raoul de Botro, revenant d'une mission en zone forestière est séquestré et brutalisé à Lakota, son véhicule saccagé. Le reproche qui lui est fait, c'est qu'il fait campagne pour l'un des candidats qualifié pour le second tour de la présidentielle, Alassane Ouattara.
Dans la foulée, l'on apprend qu'à San Pedro le fils du président régional de la Cei, un militant du Rhdp, est atrocement assassiné, égorgé par des inconnus.
Comment, comment, comment est-ce possible ? Comment les enfants d'une même Nation peuvent-ils commettre des crimes aussi crapuleux contre leurs frères ? Comment ?
Et pourtant il ne s'agit que d'élection. C'est-à-dire aller mettre un bulletin dans une urne pour choisir le futur président de la République. A-t-on besoin de tuer, d'agresser quand on est sûr de gagner la bataille des urnes ? La Côte d'Ivoire n'a-t-elle pas assez souffert après dix ans d'instabilité socio-politique ? Il faut arrêter cette violence.
Akwaba Saint Clair
Hier, ce qu'il convient de retenir, c'est que la police et la gendarmerie nationales ont purement et simplement encadré une violence dirigée contre les militants du Rhdp. Car les éléments des Fds qui étaient en faction devant la Maison du Rhdp n'ont pas trouvé nécessaire de réagir et de mettre fin à l'agression du siège des Houphouétistes. Ils n'ont pas levé le petit doigt lorsque ces éléments de la Fesci saccageaient les véhicules des particuliers garés devant le siège. Mais ironie du sort, lorsque les jeunes du Rhdp s'organisent pour porter la riposte et que les étudiants ( ?) de la Fesci ont commencé à détailler comme des lapins, la police de Tagro décide enfin de réagir. Elle s'interpose entre les deux camps et tenez-vous bien, décide de faire pleuvoir une pluie de bombes lacrymogènes dans l'enceinte de la Maison du Rhdp pour étouffer ceux qui s'y trouvent. Ainsi plutôt que de secourir les victimes, ce sont ces dernières que nos forces de police décident de charger. Comment peut-on bâtir une société de paix avec des comportements pareils ? Comment peut-on pousser l'injustice, la frustration et la haine à un degré aussi élevé ? Pourquoi, pourquoi et pourquoi ? La vie de certains Ivoiriens ne vaut-elle vraiment rien devant les intérêts du pouvoir en place ? Pourquoi autant de méchanceté ? Ne sommes-nous plus des frères et des sœurs d'un même pays parce que nous avons des opinions politiques divergentes ?
Cela fait quelques semaines que le Fpi et ses nouveaux alliés ont commencé à semer la graine de la violence partout dans le pays. Suite au premier tour de la présidentielle, des populations des zones forestières de l'Ouest qui ont eu le malheur de ne pas voter Gbagbo ont été agressées, attaquées, leurs biens ou habitations détruits. Ce fut le cas à Bouaflé, Daloa, Gagnoa, Soubré, Sassandra, Sinfra et j'en passe. Les journaux ont beau montrer des témoignages et des photos des victimes de cette agression sauvage, les autorités ont nié en bloc les faits. Allant jusqu'à menacer les journalistes qui, selon elles, répandent des rumeurs. La semaine dernière, un député de la nation, Allah Konan Raoul de Botro, revenant d'une mission en zone forestière est séquestré et brutalisé à Lakota, son véhicule saccagé. Le reproche qui lui est fait, c'est qu'il fait campagne pour l'un des candidats qualifié pour le second tour de la présidentielle, Alassane Ouattara.
Dans la foulée, l'on apprend qu'à San Pedro le fils du président régional de la Cei, un militant du Rhdp, est atrocement assassiné, égorgé par des inconnus.
Comment, comment, comment est-ce possible ? Comment les enfants d'une même Nation peuvent-ils commettre des crimes aussi crapuleux contre leurs frères ? Comment ?
Et pourtant il ne s'agit que d'élection. C'est-à-dire aller mettre un bulletin dans une urne pour choisir le futur président de la République. A-t-on besoin de tuer, d'agresser quand on est sûr de gagner la bataille des urnes ? La Côte d'Ivoire n'a-t-elle pas assez souffert après dix ans d'instabilité socio-politique ? Il faut arrêter cette violence.
Akwaba Saint Clair