L’APC vous adresse ses compliments pour votre contribution patiente, déterminée et efficace à la bonne conduite du processus de paix en Côte d’Ivoire. Grâce à votre action, notre pays se prépare à tourner l’une des pages les plus sombres de son histoire, à travers des élections inclusives et apaisées.
Depuis sa création, notre mouvement s’est assigné pour mission de soutenir la paix, à travers des campagnes de sensibilisation, des contributions objectives et surtout des propositions concrètes.
La préoccupation essentielle de l’ivoirien lambda n’est pas de considérer les élections actuelles comme une panacée : nos espoirs sont que ces élections, par leur organisation rigoureuse et sans tricheries grotesques, par leur transparence et surtout par la mobilisation de conditions d’apaisement social, avant, pendant et après, puissent ramener une paix définitive en Côte d’Ivoire.
Faute de quoi, la communauté internationale et les dirigeants ivoiriens auront fait le lit d’une crise encore plus grave.
L’APC est consciente que la responsabilité de la classe politique est essentielle pour parvenir à des élections apaisées. C’est pourquoi très tôt, nous avons organisé une campagne de sensibilisation sur le thème : « Bannissons la violence, choisissons le bon programme ! ».
Nous croyons en effet que les candidats devraient privilégier les programmes de gouvernement et les projets de société en tournant le dos à des déclarations et des propos susceptibles de mettre en péril l’unité nationale et la paix sociale.
L’APC a déjà déploré les inclinaisons néfastes et dangereuses des discours du camp de La Majorité Présidentielle (LMP) depuis le lancement de la campagne présidentielle.
En focalisant le discours autour des questions ethniques, identitaires et en ressassant les concepts comme la guerre, LMP distille très clairement les germes d’une guerre civile. En présentant ses adversaires comme un péril pour la Côte d’Ivoire et surtout en laissant croire que la défaite de l’autre camp serait le prélude à un anéantissement total et inéluctable, LMP biaise le jeu démocratique basé sur la confrontation des idées.
Les SMS haineux, les films de la guerre, grossiers montages destinés à réveiller la peur et les vieux démons, la chasse à l’homme dans les régions de l’ouest, les empêchements de vote et les discours à fort relent xénophobes auxquels s’adonne LMP, préparent, au vu et au su de tous, à une véritable guerre, en violation de tous les codes de bonne conduite et de toute la législation ivoirienne relative au tribalisme.
C’est pourquoi, l’APC exhorte les organisations de la société civile, les religieux et surtout la communauté internationale à une réaction coordonnée et vigoureuse. Devrions-nous avoir parcouru un si long et difficile chemin vers la paix pour transiger avec des individus qui violent toutes les règles démocratiques au profit d’intérêts partisans ?
Monsieur Laurent GBAGBO, qui a signé un accord avec l’ex-rébellion connait clairement les causes de cette guerre, leurs auteurs et surtout sa propre responsabilité dans les tragiques événements survenus dans notre pays. Autant nous avons salué l’Accord Politique de Ouagadougou (APO), autant nous regrettons les libertés que GBAGBO prend avec l’avenir de la Côte d’Ivoire, en cherchant à déterrer la hache de guerre. Car l’APO stipule que tous, nous avons contribué à la guerre, que personne e l’a gagnée et que c’est ensemble que nous devrons tourner la page.
Cette élection devrait enterrer définitivement le péril identitaire qui a fait tant de mal à notre pays.
Nous souhaitons donc que LMP soit interpellée pour mettre immédiatement fin à ces agissements, si ses dirigeants ne veulent pas porter la responsabilité d’une nouvelle guerre en Côte d’Ivoire.
L’APC réaffirme que cette élection doit nous sortir de la crise, ce qui implique qu’elle soit transparente, juste et réconciliatrice. Elle doit permettre de tourner la page de notre sombre passé.
Nous considérons que tous les candidats sont des ivoiriens qui aiment notre pays passionnément et qui ne souhaitent pas le voir détruit. Nous considérons que la xénophobie, les dérives identitaires et le tribalisme, sont de bas instincts grégaires et primaires enfouis dans la conscience populaire et que les dirigeants ivoiriens ne devraient pour rien au monde les réveiller, au risque de conduire la jeunesse à la mort et notre pays au chaos.
Nous considérons enfin que l’APO a fait le deuil de la guerre. En faire un thème de campagne, c’est semer les germes d’un nouveau conflit.
Au regard de ces faits, nous demandons une plus grande vigilance, de la rigueur et surtout du courage, à toutes les personnes de bonne volonté qui ont décidé d’apporter une aide décisive pour la paix en Côte d’Ivoire : Forces impartiales, facilitation, ONUCI, CEI, CCI, etc. Nous devons travailler pour la Côte d’Ivoire éternelle, celle qui transcende nos intérêts égoïstes, au risque d’assumer la responsabilité historique d’avoir failli à notre devoir.
Vous remerciant d’avance pour l’intérêt que vous manifesterez à cette lettre et tout en étant disponible à toute rencontre y afférant, nous vous prions d’agréer, Excellence, l’expression de notre soutien et de nos sentiments de haute considération.
Fait à Abidjan, le 19 novembre 2010
ALPHONSE T. SORO
Président de l’APC
Depuis sa création, notre mouvement s’est assigné pour mission de soutenir la paix, à travers des campagnes de sensibilisation, des contributions objectives et surtout des propositions concrètes.
La préoccupation essentielle de l’ivoirien lambda n’est pas de considérer les élections actuelles comme une panacée : nos espoirs sont que ces élections, par leur organisation rigoureuse et sans tricheries grotesques, par leur transparence et surtout par la mobilisation de conditions d’apaisement social, avant, pendant et après, puissent ramener une paix définitive en Côte d’Ivoire.
Faute de quoi, la communauté internationale et les dirigeants ivoiriens auront fait le lit d’une crise encore plus grave.
L’APC est consciente que la responsabilité de la classe politique est essentielle pour parvenir à des élections apaisées. C’est pourquoi très tôt, nous avons organisé une campagne de sensibilisation sur le thème : « Bannissons la violence, choisissons le bon programme ! ».
Nous croyons en effet que les candidats devraient privilégier les programmes de gouvernement et les projets de société en tournant le dos à des déclarations et des propos susceptibles de mettre en péril l’unité nationale et la paix sociale.
L’APC a déjà déploré les inclinaisons néfastes et dangereuses des discours du camp de La Majorité Présidentielle (LMP) depuis le lancement de la campagne présidentielle.
En focalisant le discours autour des questions ethniques, identitaires et en ressassant les concepts comme la guerre, LMP distille très clairement les germes d’une guerre civile. En présentant ses adversaires comme un péril pour la Côte d’Ivoire et surtout en laissant croire que la défaite de l’autre camp serait le prélude à un anéantissement total et inéluctable, LMP biaise le jeu démocratique basé sur la confrontation des idées.
Les SMS haineux, les films de la guerre, grossiers montages destinés à réveiller la peur et les vieux démons, la chasse à l’homme dans les régions de l’ouest, les empêchements de vote et les discours à fort relent xénophobes auxquels s’adonne LMP, préparent, au vu et au su de tous, à une véritable guerre, en violation de tous les codes de bonne conduite et de toute la législation ivoirienne relative au tribalisme.
C’est pourquoi, l’APC exhorte les organisations de la société civile, les religieux et surtout la communauté internationale à une réaction coordonnée et vigoureuse. Devrions-nous avoir parcouru un si long et difficile chemin vers la paix pour transiger avec des individus qui violent toutes les règles démocratiques au profit d’intérêts partisans ?
Monsieur Laurent GBAGBO, qui a signé un accord avec l’ex-rébellion connait clairement les causes de cette guerre, leurs auteurs et surtout sa propre responsabilité dans les tragiques événements survenus dans notre pays. Autant nous avons salué l’Accord Politique de Ouagadougou (APO), autant nous regrettons les libertés que GBAGBO prend avec l’avenir de la Côte d’Ivoire, en cherchant à déterrer la hache de guerre. Car l’APO stipule que tous, nous avons contribué à la guerre, que personne e l’a gagnée et que c’est ensemble que nous devrons tourner la page.
Cette élection devrait enterrer définitivement le péril identitaire qui a fait tant de mal à notre pays.
Nous souhaitons donc que LMP soit interpellée pour mettre immédiatement fin à ces agissements, si ses dirigeants ne veulent pas porter la responsabilité d’une nouvelle guerre en Côte d’Ivoire.
L’APC réaffirme que cette élection doit nous sortir de la crise, ce qui implique qu’elle soit transparente, juste et réconciliatrice. Elle doit permettre de tourner la page de notre sombre passé.
Nous considérons que tous les candidats sont des ivoiriens qui aiment notre pays passionnément et qui ne souhaitent pas le voir détruit. Nous considérons que la xénophobie, les dérives identitaires et le tribalisme, sont de bas instincts grégaires et primaires enfouis dans la conscience populaire et que les dirigeants ivoiriens ne devraient pour rien au monde les réveiller, au risque de conduire la jeunesse à la mort et notre pays au chaos.
Nous considérons enfin que l’APO a fait le deuil de la guerre. En faire un thème de campagne, c’est semer les germes d’un nouveau conflit.
Au regard de ces faits, nous demandons une plus grande vigilance, de la rigueur et surtout du courage, à toutes les personnes de bonne volonté qui ont décidé d’apporter une aide décisive pour la paix en Côte d’Ivoire : Forces impartiales, facilitation, ONUCI, CEI, CCI, etc. Nous devons travailler pour la Côte d’Ivoire éternelle, celle qui transcende nos intérêts égoïstes, au risque d’assumer la responsabilité historique d’avoir failli à notre devoir.
Vous remerciant d’avance pour l’intérêt que vous manifesterez à cette lettre et tout en étant disponible à toute rencontre y afférant, nous vous prions d’agréer, Excellence, l’expression de notre soutien et de nos sentiments de haute considération.
Fait à Abidjan, le 19 novembre 2010
ALPHONSE T. SORO
Président de l’APC
