Depuis quelques temps, il est projeté dans nos quartiers, villes, villages et campements, un film présentant, de manière générale, des atrocités commises pendant la guerre et, de façon spécifique, un <> effectué par des éléments des Forces Nouvelles.
Sur ce dernier point, les Forces Nouvelles tiennent à apporter la précision suivante : Les images projetées sont une simulation d’une cérémonie initiatique organisée par les chasseurs traditionnels appelés <>.
Le film tel que présenté, a été profondément tronqué. S’il avait été montré dans son intégralité, les spectateurs y verraient à la fin la personne censée avoir été égorgée se relever et s’adresser à l’assistance. Il n’ya donc pas eu de sacrifice humain opéré par les Forces Nouvelles, ni à l’occasion de cette cérémonie rituelle simulée, ni à aucun autre moment de la crise.
Les Forces Nouvelles profitent de l’occasion pour rappeler que volontairement elles n’ont pas présenté de candidat à l’élection du Président de la République, tout simplement pour adopter une posture d’arbitre dans le débat politique actuel. Elles souhaitent donc être vues comme tel et ne pas être attaquées dans une campagne électorale à laquelle elles ne participent pas.
S’agissant, de manière générale, des atrocités diffusées dans ce film, les Forces Nouvelles appellent l’attention des uns et des autres sur la fragilité de la paix dans laquelle baigne la Côte d’Ivoire depuis l’accord de Ouagadougou.
Pendant la guerre, des atrocités ont été commises de part et d’autre des lignes de front. Pour la paix et la cohésion sociale en construction, il serait contre productif de les raviver à quelques jours d’une échéance électorale que tout le monde s’accorde à présenter comme un élément important de la sortie de crise. L’État de Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler, a adopté des lois et ordonnances d’amnistie destinées à favoriser l’oubli et le pardon des offenses.
En réveillant les vieux démons, l’on prend le risque de se mettre en porte- à-faux vis-à-vis de ces textes qui reflètent pourtant la volonté populaire de réconciliation nationale, l’on met en doute la sincérité des engagements pris dans le cadre des accords de sortie de crise et l’on fragilise davantage la paix relative actuelle si difficilement obtenue avec le soutien de nos partenaires internationaux.
Les Forces Nouvelles engagent donc plutôt tout le monde à privilégier l’intérêt supérieur de la nation en adoptant l’attitude de paix qui nous permettra d’aller au second tour de l’élection du Président de la République dans les meilleures conditions possibles.
Fait à Bouaké,
le 18 Novembre 2010
Pour les Forces Nouvelles
La Porte Parole
Maître Affoussy BAMBA
Sur ce dernier point, les Forces Nouvelles tiennent à apporter la précision suivante : Les images projetées sont une simulation d’une cérémonie initiatique organisée par les chasseurs traditionnels appelés <
Le film tel que présenté, a été profondément tronqué. S’il avait été montré dans son intégralité, les spectateurs y verraient à la fin la personne censée avoir été égorgée se relever et s’adresser à l’assistance. Il n’ya donc pas eu de sacrifice humain opéré par les Forces Nouvelles, ni à l’occasion de cette cérémonie rituelle simulée, ni à aucun autre moment de la crise.
Les Forces Nouvelles profitent de l’occasion pour rappeler que volontairement elles n’ont pas présenté de candidat à l’élection du Président de la République, tout simplement pour adopter une posture d’arbitre dans le débat politique actuel. Elles souhaitent donc être vues comme tel et ne pas être attaquées dans une campagne électorale à laquelle elles ne participent pas.
S’agissant, de manière générale, des atrocités diffusées dans ce film, les Forces Nouvelles appellent l’attention des uns et des autres sur la fragilité de la paix dans laquelle baigne la Côte d’Ivoire depuis l’accord de Ouagadougou.
Pendant la guerre, des atrocités ont été commises de part et d’autre des lignes de front. Pour la paix et la cohésion sociale en construction, il serait contre productif de les raviver à quelques jours d’une échéance électorale que tout le monde s’accorde à présenter comme un élément important de la sortie de crise. L’État de Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler, a adopté des lois et ordonnances d’amnistie destinées à favoriser l’oubli et le pardon des offenses.
En réveillant les vieux démons, l’on prend le risque de se mettre en porte- à-faux vis-à-vis de ces textes qui reflètent pourtant la volonté populaire de réconciliation nationale, l’on met en doute la sincérité des engagements pris dans le cadre des accords de sortie de crise et l’on fragilise davantage la paix relative actuelle si difficilement obtenue avec le soutien de nos partenaires internationaux.
Les Forces Nouvelles engagent donc plutôt tout le monde à privilégier l’intérêt supérieur de la nation en adoptant l’attitude de paix qui nous permettra d’aller au second tour de l’élection du Président de la République dans les meilleures conditions possibles.
Fait à Bouaké,
le 18 Novembre 2010
Pour les Forces Nouvelles
La Porte Parole
Maître Affoussy BAMBA