La communication sur la campagne de démoustication dans le district d’Abidjan montre ses limites. La preuve : la plupart des habitants de la commune de Koumassi ne savaient pas qu’il y a une telle opération en cours. Conséquence : au lieu de permettre à l’insecticide de pénétrer dans les habitations, les populations fermaient plutôt leurs portes. Pour le coordonnateur technique chargé des opérations, cela ne remet pas en cause l’efficacité de l’opération. Dans la mesure où la pulvérisation n’est que la phase terminale du processus. En effet, les agents du service environnement des différentes mairies avaient déjà sillonné toutes les habitations pour détruire les larves de moustiques. Il ne restait plus qu’à démoustiquer la rue. Toutefois, il reconnaît qu’une très bonne communication aurait facilité la tâche aux agents sur le terrain. Les bordures de lagune qui sont des nids de moustiques ont été aussi traitées. Le spécialiste déplore que les populations posent des actes qui favorisent la reproduction des moustiques, sans le savoir : jeter les ordures dans la lagune, conserver dans les concessions des pneus et des boîtes de conserve usés qui contiennent de l’eau. Selon Dr Koné, la chasse aux moustiques se poursuit et prendra fin par la commune d’Abobo. Le spécialiste a tenu a assuré que les produits utilisés pour la campagne n’ont aucun effet négatif sur la santé de l’Homme.
A.K.
A.K.
