Les deux rivaux du second tour de la présidentielle ivoirienne le 28 novembre, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, ont nettement haussé le ton samedi à l`ouverture de la campagne, en s`accusant mutuellement des graves troubles qu`a connu le pays depuis une décennie
Ce durcissement des discours survient au lendemain d`échauffourées entre certains de leurs partisans à Abidjan, les premières de cette importance au cours de ces semaines de joute électorale.
Elles ont fait une vingtaine de blessés, dont deux policiers, selon la police.
Le président sortant Laurent Gbagbo (38% au premier tour le 31 octobre) et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara (32%) ont marqué le début officiel de la campagne par des meetings, M. Gbagbo à Agboville (80 km au nord d`Abidjan), et M. Ouattara dans un stade de la capitale économique.
Accusé la veille - pour la première fois aussi explicitement - par le chef de l`Etat d`être responsable de la "violence politique" dans le pays depuis une décennie, M. Ouattara a répliqué en des termes inhabituellement durs, sous les hourras de milliers de partisans.
"C`est toi, Laurent Gbagbo, qui as amené la violence à la politique en Côte d`Ivoire!", a-t-il lancé.
"C`est le FPI (Front populaire ivoirien, parti présidentiel) qui a assassiné le général Robert Guéï", chef de la junte militaire au pouvoir de 1999 à 2000 et qui fut tué aux premières heures du coup d`Etat de 2002, a-t-il affirmé.
"Je mets en garde Laurent Gbagbo: qu`il arrête de raconter des mensonges sur Alassane Ouattara et le RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, coalition d`opposition, ndlr), et de traîner nos noms dans la boue", a dit M. Ouattara.
"Tout ce que tu as su faire a été de diviser les Ivoiriens, d`amener la guerre à la Côte d`Ivoire et piller les ressources avec une tribu et un clan", a-t-il accusé.
Ce durcissement des discours survient au lendemain d`échauffourées entre certains de leurs partisans à Abidjan, les premières de cette importance au cours de ces semaines de joute électorale.
Elles ont fait une vingtaine de blessés, dont deux policiers, selon la police.
Le président sortant Laurent Gbagbo (38% au premier tour le 31 octobre) et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara (32%) ont marqué le début officiel de la campagne par des meetings, M. Gbagbo à Agboville (80 km au nord d`Abidjan), et M. Ouattara dans un stade de la capitale économique.
Accusé la veille - pour la première fois aussi explicitement - par le chef de l`Etat d`être responsable de la "violence politique" dans le pays depuis une décennie, M. Ouattara a répliqué en des termes inhabituellement durs, sous les hourras de milliers de partisans.
"C`est toi, Laurent Gbagbo, qui as amené la violence à la politique en Côte d`Ivoire!", a-t-il lancé.
"C`est le FPI (Front populaire ivoirien, parti présidentiel) qui a assassiné le général Robert Guéï", chef de la junte militaire au pouvoir de 1999 à 2000 et qui fut tué aux premières heures du coup d`Etat de 2002, a-t-il affirmé.
"Je mets en garde Laurent Gbagbo: qu`il arrête de raconter des mensonges sur Alassane Ouattara et le RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, coalition d`opposition, ndlr), et de traîner nos noms dans la boue", a dit M. Ouattara.
"Tout ce que tu as su faire a été de diviser les Ivoiriens, d`amener la guerre à la Côte d`Ivoire et piller les ressources avec une tribu et un clan", a-t-il accusé.