Pipelette.com - En Côte d’Ivoire, la campagne électorale pour le second tour de l’élection présidentielle qui démarre le 20 novembre 2010 s’annonce tendue. En effet, la veille de l’ouverture officielle de la campagne, des violences ont opposé les jeunes du RHDP soutenant le candidat Alassane Ouattara, à la FESCI, syndicat étudiant proche du candidat Laurent Gbagbo.
Vendredi après-midi, le quartier chic de Cocody à Abidjan la capitale économique, a été le théâtre de violents affrontements entre des jeunes du RHDP (opposition) et la FESCI (syndicat étudiant ivoirien). Les faits se sont déroulés au siège du PDCI-RDA, actuel QG de campagne du RHDP et de son candidat Alassane Ouattara. Selon les témoignages, tout a débuté à la cité universitaire Mermoz, située à 100 mètres du siège du RHDP, par une altercation entre des jeunes du RHDP et des militants de la FESCI. Les jeunes du RHDP se seraient alors repliés dans leur QG, lequel a été par la suite assailli par les étudiants à coups de pierre. La police arrivée par la suite, a dispersé les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes. Bilan des affrontements : 20 blessés dont deux graves, des affiches arrachées, des pancartes brûlées et des vitres brisées.
Konan Kouadio Bertin, directeur de campagne chargé de la jeunesse au RHDP a déclaré à la presse : « Notre QG est attaqué par la FESCI avec la complicité de la police pendant près de quatre heures. Ceci est un prétexte pour ne pas aller aux élections ». Pour Mian Augustin, Secrétaire Général de la FESCI, tout est parti de militants du RHDP partis à la cité Mermoz pour enlever leurs camarades vivants dans la cité. Ce à quoi se seraient opposés les éléments de la FESCI, entraînant des affrontements.
Ces incidents augurent d’une campagne électorale mouvementée entre Laurent Gbagbo, candidat de la Majorité Présidentielle (LMP), et son rival Alassane Ouattara du RHDP. Déjà mercredi, à Bangolo dans l’ouest du pays en zone occupée, des jeunes avaient manifesté pour protester contre l’interdiction faite par le CCI (Centre de Commandement Intégré réunissant des éléments de l’armée nationale et des rebelles) de projeter un film retraçant les atrocités de la guerre.
Depuis, les appels à la retenue fusent de partout. Le vendredi soir, au journal télévisé de 20 heures sur la RTI première chaîne de télévision ivoirienne, le porte-parole de la police Diagouri Gnawa Honoré a lancé un appel au calme. Quelques heures plus tôt, le président de la CEI (commission électorale indépendante) en charge de l’organisation du scrutin, avait demandé une campagne électorale pacifique.
© Une Pipelette
Vendredi après-midi, le quartier chic de Cocody à Abidjan la capitale économique, a été le théâtre de violents affrontements entre des jeunes du RHDP (opposition) et la FESCI (syndicat étudiant ivoirien). Les faits se sont déroulés au siège du PDCI-RDA, actuel QG de campagne du RHDP et de son candidat Alassane Ouattara. Selon les témoignages, tout a débuté à la cité universitaire Mermoz, située à 100 mètres du siège du RHDP, par une altercation entre des jeunes du RHDP et des militants de la FESCI. Les jeunes du RHDP se seraient alors repliés dans leur QG, lequel a été par la suite assailli par les étudiants à coups de pierre. La police arrivée par la suite, a dispersé les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes. Bilan des affrontements : 20 blessés dont deux graves, des affiches arrachées, des pancartes brûlées et des vitres brisées.
Konan Kouadio Bertin, directeur de campagne chargé de la jeunesse au RHDP a déclaré à la presse : « Notre QG est attaqué par la FESCI avec la complicité de la police pendant près de quatre heures. Ceci est un prétexte pour ne pas aller aux élections ». Pour Mian Augustin, Secrétaire Général de la FESCI, tout est parti de militants du RHDP partis à la cité Mermoz pour enlever leurs camarades vivants dans la cité. Ce à quoi se seraient opposés les éléments de la FESCI, entraînant des affrontements.
Ces incidents augurent d’une campagne électorale mouvementée entre Laurent Gbagbo, candidat de la Majorité Présidentielle (LMP), et son rival Alassane Ouattara du RHDP. Déjà mercredi, à Bangolo dans l’ouest du pays en zone occupée, des jeunes avaient manifesté pour protester contre l’interdiction faite par le CCI (Centre de Commandement Intégré réunissant des éléments de l’armée nationale et des rebelles) de projeter un film retraçant les atrocités de la guerre.
Depuis, les appels à la retenue fusent de partout. Le vendredi soir, au journal télévisé de 20 heures sur la RTI première chaîne de télévision ivoirienne, le porte-parole de la police Diagouri Gnawa Honoré a lancé un appel au calme. Quelques heures plus tôt, le président de la CEI (commission électorale indépendante) en charge de l’organisation du scrutin, avait demandé une campagne électorale pacifique.
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