Second tour de l’élection présidentielle : Roland Dagher cité dans une affaire de stickers parallèles

Le 28 novembre 2010 approche à grand pas. Jour du second tour de l’élection présidentielle. Egalement jour apparemment fatidique pour le candidat de la fameuse « Majorité présidentielle ». Aussi, cherche-t-elle par tous les moyens à frauder lors de ce scrutin. C’est ainsi qu’il nous revient de manière récurrente que le camp présidentiel a mis en place un vaste réseau de confection de stickers parallèles devant authentifier les bulletins de vote le jour du scrutin. Le cerveau de ce réseau mafieux ne serait autre que Roland Dagher, conseiller économique et social, conseiller de Laurent Gbagbo, candidat de « LMP ». Avec la complicité d’une imprimerie de la place MICI, récemment rachetée par le FPI et qui, curieusement, a reçu l’agrément de la CEI de confectionner une partie des documents électoraux, M. Dagher s’est lancé dans cette aventure hautement périlleuse. La pénurie de stickers a créé d’énormes problèmes d’authentification des bulletins de vote lors du premier tour le 31 octobre 2010. L’on se rappelle que cette situation avait amené la CEI à donner carte blanche aux présidents de bureaux de vote de décider, en accord avec les autres superviseurs des signes ou numéros à mettre sur le verso des bulletins de vote. Cette fois, la Commission électorale indépendante a décidé de confectionner les stickers en nombre suffisant pour palier à cette fâcheuse situation. Les experts en triche du camp présidentiel entendent en profiter pour organiser une fraude scientifique. Le camp présidentiel étant en mauvaise posture par rapport à son challenger, Alassane Ouattara qui a reçu le soutien du RHDP, cherche par tous les moyens à se créer une majorité factice. Ainsi, sans coup férir, le chef de l’Etat sortant pourra un holdup électoral parfait. Malheureusement pour lui, toutes les arabesques de ses experts en technologie électorale sont vouées d’avance à l’échec. Car, la majorité des Ivoiriens qui se reconnaissent au RHDP ne se laisseront pas faire. Nous avons tenté en vain de joindre le mis en cause pour qu’il nous donne sa version des faits.

E.K