Depuis que le verdict des urnes est public, les militants du PDCI-RDA et de tout le RHDP vivent sur le qui-vive, alertés par des signaux qui transparaissent à travers les propos et actes des leaders de la refondation. Le candidat Laurent Gbagbo n’a pas réussi son pari de gagner dès le premier tour, parce qu’en face il n’y a rien. Non seulement il a échoué, pire, il n’a pas franchi la barre des 40% des suffrages. Et cauchemar ultime, le candidat du RHDP, le Docteur Alassane Ouattara, dispose d’une marge de plus de 22%, c’est-à-dire des millions d’électeurs qui le porteront au palais de la présidence de la République au soir du 28 novembre prochain. Tel est l’objet du délit qui pousse les frontistes à vouloir en découdre avec nos militants. Il fallait qu’ils dénichent à n’importe quel prix un artifice pour permettre à Laurent Gbagbo, en difficulté insurmontable, d’utiliser une fois de plus et de trop, l’article 48 de la Constitution afin de repousser le plus loin possible le second tour de l’élection présidentielle qui s’annonce pour lui catastrophique sous tous les angles.
Vendredi, 19 novembre, à quelques heures seulement de l’ouverture de la campagne du second tour de l’élection présidentielle, l’alibi est enfin trouvé. Diabaté Boubacar, se croyant libre de circuler, d’aller partout où bon lui semble, à Abidjan, porte un Tee-shirt à l’effigie d’Alassane Ouattara et se rend à la Cité Mermoz de Cocody. Cela a suffi pour déclencher l’ire des milices du FPI. Celles-ci sautent sur l’occasion pour tabasser le jeune homme et le pourchasser jusqu’à la devanture de la Maison du RHDP. Puis, s’installent dans la rue et, avec l’appui actif de la police et de quelques éléments de la gendarmerie « nationale », ils livrent une attaque en règle contre les militants du RHDP présents au siège de leur mouvement.
A l’issue de l’affrontement qui a duré pendant plus de 3 heures, 49 militants du RHDP sont blessés grièvement, tandis que des dizaines d’entre eux se tirent d’affaire avec les yeux remplis de gaz lacrymogène. Inutile de dire que la version livrée à la Télévision, 1ère Chaine, par le commissaire Diagouri Gnawa Honoré se situe au-delà de la réalité. Tels sont les faits qui doivent interpeler les Ivoiriens dans leur ensemble, les militants, les sympathisants du RHDP, particulièrement ceux du PDCI-RDA qui font l’objet, depuis le 31 octobre dernier, de toutes les convoitises de la refondation en détresse. Car, il n’y a pas d’animal plus dangereux que celui qui est blessé.
Il y a quelques mois, j’avertissais les Ivoiriens avec ce titre qui donne froid dans le dos : « Si vous ne votez pas Gbagbo Laurent, vous mourrez tous». Des amis bien-intentionnés avaient pensé alors que j’exagérais. Or, ce que nous constatons aujourd’hui dépasse mes prévisions. La chasse livrée contre les populations allogènes, notamment les Akans, qui travaillent dans la forêt de l’ouest national les corrobore hélas. Car, si les refondateurs ne tiennent jamais leurs paroles lorsqu’il s’agit de promouvoir la paix et le bien-être, par contre, ils mettent un point d’honneur à respecter leurs menaces et leurs promesses néfastes.
Pour tous ceux qui ne le savent pas, la guerre civile au Congo Brazzaville, avec sa cohorte d’atrocités, a commencé exactement avec le même scenario de ce vendredi 19. Un militant Ninja (milice proche de Sassou Nguesso) ayant été aperçu dans un quartier considéré comme le fief des bras de Pascal Lissouba, avait été pourchassé par ces derniers jusqu’à la base des Ninjas. La réaction de ces derniers fut immédiate avec des morts sur le terrain. Cette guerre a duré plus de trois ans pour le malheur du peuple congolais. Nous sommes sur le droit chemin de ce scenario.
Gbagbo Laurent qui fait siennes ces idées de Mao Zeitung « le pouvoir ne se donne pas, mais il se prend », est déjà à pied d’œuvre sous le couvert de ses milices. C’est le scenario d’après-demain qui est en train de se mettre en place sous nos yeux et avec la bienveillante complicité des FDS.
Face à la détermination du candidat de la minorité présidentielle (LMP) de ne pas céder le pouvoir au Docteur Alassane Ouattara, quand bien même il venait à être désavoué par une écrasante majorité du peule, comme cela s’avérera le 28 novembre 2010, que doit faire le RHDP ? Quelle sera l’attitude des Forces neutres présentes dans le pays ? Qu’en pensent les renégats ? Qu’en disent tous ceux de nos militants qui hésitent encore à aller voter le candidat du RHDP fermement et sincèrement soutenu par Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA et président des houphouëtistes ? Sont-ils prêts à accepter que les populations Baoulés en zone forestière qui sont l’objet d’une menace aussi inquiétante de la part des partisans de Gbagbo soient victime du syndrome « à chaque patriote, son Baoulé » ? Se souviennent-ils de ce qui est arrivé aux Français en novembre 2004 ? Cet avertissement indique que les Baoulés doivent aller voter en masse pour le candidat du RHDP. Si Gbagbo remporte l’élection, ils seront les premiers à être sacrifiés par vengeance. Car, comment Gbagbo réussira-t-il à résoudre les litiges qui les opposent régulièrement aux autochtones, si en dix ans de pouvoir il a laissé pourrir la situation ?
Avec le début d’installation de la chienlit, tout commentaire sur les intentions des refondateurs semble superflu, puisqu’ils les dévoilent toujours par anticipation. Toutefois, je me sens le devoir d’appeler nos militants hésitants ou tentés d’aller au secours de Gbagbo Laurent, à bien réfléchir. L’attaque et l’incendie de la Maison du parti, siège du RHDP, est un coup de semonce qui doit ouvrir définitivement les yeux des uns et des autres sur ce que fera le FPI après le 28 novembre, s’il est sauvé. C’est le sort préparé pour le PDCI-RDA, le parti fondé par notre père spirituel, le président Félix Houphouët-Boigny, qui est en train de se mettre en place. La cour assidue faite aux Baoulés et aux Akans en général, dans la vulgarité de ceux qui n’ont de respect pour personne, augure bien du sort qui leur sera réservé si jamais Gbagbo Laurent gagne l’élection présidentielle. Et, comme il est certain qu’il la perdra, les Ivoiriens doivent donc se préparer à contrer la résistance du serpent agonissant. Les milices des frontistes, qu’elles se nomment FESCI, GPP, sorbonnards etc. sont en alerte rouge et n’attendent plus que le mot d’ordre de qui de droit pour semer la terreur et la mort.
Ce qui s’est passé devant la Maison du RHDP le vendredi dernier, ne peut qu’interpeler nos militants. Ils savent désormais qu’avec la victoire de Gbagbo Laurent, le PDCI-RDA sera dépecé, brûlé et rayé de la carte politique nationale et ses nombreux militants poursuivis et chassés de leurs emplois et maisons. Ce que nous avons vu après le coup d’Etat de décembre 1999, avec les mêmes refondateurs, ne sera rien. Cette fois-ci les sorciers, c’est-à-dire vous les militants et sympathisants du parti de Félix Houphouët-Boigny, serez livrés aux flammes après avoir été lapidés et promenés dans les rues de nos villes et villages sous le contrôle absolu des milices du FPI triomphant. Aurons-nous assez de larmes pour pleurer notre destin ?
Afin que ce scenario n’arrive, que l’héritage du « Vieux » ne soit pas détruit, les populations aujourd’hui courtisées par Gbagbo Laurent et ses commis voyageurs semeurs de haine et de division, n’ont plus qu’un acte à accomplir : se ressaisir et aller voter massivement et sans hésitation, Alassane Ouattara, au second tour de l’élection présidentielle. Prenez l’argent de la corruption et de l’insulte à votre intelligence, mais votez Alassane Ouattara. C’est lui qui ramenera la Côte d’Ivoire, notre pays bien-aimé sur les rails du progrès et du bonheur pour chacun.
Le ministre
Kobenan Kouassi Adjoumani
Député à l’Assemblée nationale
Délégué départemental
PDCI-RDA de Tanda I
DRC d’Alassane Ouattara
dans le Zanzan
Vendredi, 19 novembre, à quelques heures seulement de l’ouverture de la campagne du second tour de l’élection présidentielle, l’alibi est enfin trouvé. Diabaté Boubacar, se croyant libre de circuler, d’aller partout où bon lui semble, à Abidjan, porte un Tee-shirt à l’effigie d’Alassane Ouattara et se rend à la Cité Mermoz de Cocody. Cela a suffi pour déclencher l’ire des milices du FPI. Celles-ci sautent sur l’occasion pour tabasser le jeune homme et le pourchasser jusqu’à la devanture de la Maison du RHDP. Puis, s’installent dans la rue et, avec l’appui actif de la police et de quelques éléments de la gendarmerie « nationale », ils livrent une attaque en règle contre les militants du RHDP présents au siège de leur mouvement.
A l’issue de l’affrontement qui a duré pendant plus de 3 heures, 49 militants du RHDP sont blessés grièvement, tandis que des dizaines d’entre eux se tirent d’affaire avec les yeux remplis de gaz lacrymogène. Inutile de dire que la version livrée à la Télévision, 1ère Chaine, par le commissaire Diagouri Gnawa Honoré se situe au-delà de la réalité. Tels sont les faits qui doivent interpeler les Ivoiriens dans leur ensemble, les militants, les sympathisants du RHDP, particulièrement ceux du PDCI-RDA qui font l’objet, depuis le 31 octobre dernier, de toutes les convoitises de la refondation en détresse. Car, il n’y a pas d’animal plus dangereux que celui qui est blessé.
Il y a quelques mois, j’avertissais les Ivoiriens avec ce titre qui donne froid dans le dos : « Si vous ne votez pas Gbagbo Laurent, vous mourrez tous». Des amis bien-intentionnés avaient pensé alors que j’exagérais. Or, ce que nous constatons aujourd’hui dépasse mes prévisions. La chasse livrée contre les populations allogènes, notamment les Akans, qui travaillent dans la forêt de l’ouest national les corrobore hélas. Car, si les refondateurs ne tiennent jamais leurs paroles lorsqu’il s’agit de promouvoir la paix et le bien-être, par contre, ils mettent un point d’honneur à respecter leurs menaces et leurs promesses néfastes.
Pour tous ceux qui ne le savent pas, la guerre civile au Congo Brazzaville, avec sa cohorte d’atrocités, a commencé exactement avec le même scenario de ce vendredi 19. Un militant Ninja (milice proche de Sassou Nguesso) ayant été aperçu dans un quartier considéré comme le fief des bras de Pascal Lissouba, avait été pourchassé par ces derniers jusqu’à la base des Ninjas. La réaction de ces derniers fut immédiate avec des morts sur le terrain. Cette guerre a duré plus de trois ans pour le malheur du peuple congolais. Nous sommes sur le droit chemin de ce scenario.
Gbagbo Laurent qui fait siennes ces idées de Mao Zeitung « le pouvoir ne se donne pas, mais il se prend », est déjà à pied d’œuvre sous le couvert de ses milices. C’est le scenario d’après-demain qui est en train de se mettre en place sous nos yeux et avec la bienveillante complicité des FDS.
Face à la détermination du candidat de la minorité présidentielle (LMP) de ne pas céder le pouvoir au Docteur Alassane Ouattara, quand bien même il venait à être désavoué par une écrasante majorité du peule, comme cela s’avérera le 28 novembre 2010, que doit faire le RHDP ? Quelle sera l’attitude des Forces neutres présentes dans le pays ? Qu’en pensent les renégats ? Qu’en disent tous ceux de nos militants qui hésitent encore à aller voter le candidat du RHDP fermement et sincèrement soutenu par Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA et président des houphouëtistes ? Sont-ils prêts à accepter que les populations Baoulés en zone forestière qui sont l’objet d’une menace aussi inquiétante de la part des partisans de Gbagbo soient victime du syndrome « à chaque patriote, son Baoulé » ? Se souviennent-ils de ce qui est arrivé aux Français en novembre 2004 ? Cet avertissement indique que les Baoulés doivent aller voter en masse pour le candidat du RHDP. Si Gbagbo remporte l’élection, ils seront les premiers à être sacrifiés par vengeance. Car, comment Gbagbo réussira-t-il à résoudre les litiges qui les opposent régulièrement aux autochtones, si en dix ans de pouvoir il a laissé pourrir la situation ?
Avec le début d’installation de la chienlit, tout commentaire sur les intentions des refondateurs semble superflu, puisqu’ils les dévoilent toujours par anticipation. Toutefois, je me sens le devoir d’appeler nos militants hésitants ou tentés d’aller au secours de Gbagbo Laurent, à bien réfléchir. L’attaque et l’incendie de la Maison du parti, siège du RHDP, est un coup de semonce qui doit ouvrir définitivement les yeux des uns et des autres sur ce que fera le FPI après le 28 novembre, s’il est sauvé. C’est le sort préparé pour le PDCI-RDA, le parti fondé par notre père spirituel, le président Félix Houphouët-Boigny, qui est en train de se mettre en place. La cour assidue faite aux Baoulés et aux Akans en général, dans la vulgarité de ceux qui n’ont de respect pour personne, augure bien du sort qui leur sera réservé si jamais Gbagbo Laurent gagne l’élection présidentielle. Et, comme il est certain qu’il la perdra, les Ivoiriens doivent donc se préparer à contrer la résistance du serpent agonissant. Les milices des frontistes, qu’elles se nomment FESCI, GPP, sorbonnards etc. sont en alerte rouge et n’attendent plus que le mot d’ordre de qui de droit pour semer la terreur et la mort.
Ce qui s’est passé devant la Maison du RHDP le vendredi dernier, ne peut qu’interpeler nos militants. Ils savent désormais qu’avec la victoire de Gbagbo Laurent, le PDCI-RDA sera dépecé, brûlé et rayé de la carte politique nationale et ses nombreux militants poursuivis et chassés de leurs emplois et maisons. Ce que nous avons vu après le coup d’Etat de décembre 1999, avec les mêmes refondateurs, ne sera rien. Cette fois-ci les sorciers, c’est-à-dire vous les militants et sympathisants du parti de Félix Houphouët-Boigny, serez livrés aux flammes après avoir été lapidés et promenés dans les rues de nos villes et villages sous le contrôle absolu des milices du FPI triomphant. Aurons-nous assez de larmes pour pleurer notre destin ?
Afin que ce scenario n’arrive, que l’héritage du « Vieux » ne soit pas détruit, les populations aujourd’hui courtisées par Gbagbo Laurent et ses commis voyageurs semeurs de haine et de division, n’ont plus qu’un acte à accomplir : se ressaisir et aller voter massivement et sans hésitation, Alassane Ouattara, au second tour de l’élection présidentielle. Prenez l’argent de la corruption et de l’insulte à votre intelligence, mais votez Alassane Ouattara. C’est lui qui ramenera la Côte d’Ivoire, notre pays bien-aimé sur les rails du progrès et du bonheur pour chacun.
Le ministre
Kobenan Kouassi Adjoumani
Député à l’Assemblée nationale
Délégué départemental
PDCI-RDA de Tanda I
DRC d’Alassane Ouattara
dans le Zanzan