“28 novembre 2010, date de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, jumelée à la grande fête des moissons, la 30e édition, si Dieu le veut, la moisson doit se réaliser. Le prophète a dit: à César, ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu. Ainsi, nous devons aller accomplir notre devoir de citoyen qui est de voter. Les chefs de régions, les chargés de paroisses et les fidèles de l’intérieur doivent rester sur place pour prendre part au vote. Pour nous, les fidèles d’Abidjan et banlieue, nous devons prendre nos dispositions pour pouvoir voter de 7 heures 30 à 12 heures pour remplir notre devoir citoyen et prendre part au culte de la moisson qui est un sacrément de 14 heures à 20 heures”. C’est la quintessence de la conférence de presse co-animée le week-end dernier, par le révérend Ediémou et le suprême Emile Goho. Ce dernier, dans sa déclaration, a salué tous ceux qui ne ménagent aucun effort pour permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de la crise militaro-politique. Non sans inviter les uns et les autres à implorer les miracles du Seigneur. “Seule la prière peut nous sauver”, a-t-il dit. Pour sa part, le révérend Ediémou s’est attelé à donner les raisons qui ont poussé les dignitaires de l’église à maintenir la fête des moissons de cette année à la date du 28 novembre. Convaincu que “ce jour-là, il va se passer quelque chose pour l’église et pour la Côte d’Ivoire”. Pour lui, l’échéance électorale du 28 octobre est la porte de sortie de la crise. “Il faut que chacun accepte de gagner et accepte de perdre”, a-t-il conseillé, avant d’ajouter que “un va gagner, l’autre va le perdre, la Côte d’Ivoire gagne”.
Tché Bi Tché
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