Pour Laurent Gbagbo, cette élection présidentielle est tout sauf une compétition électorale ordinaire. C'est même une question de survie car s'il perd, c'est la catastrophe, c'est le Tpi assuré. Il n'y a qu'à voir la passion, l'intolérance et le discours particulièrement haineux que ses partisans déversent chaque jour sur les différents fronts de cette campagne pour comprendre qu'en réalité LMP, ne combat pas dans l'intérêt des Ivoiriens mais pour servir la cause d'un homme.
Le bilan du régime Gbagbo est désastreux et à tout point de vue. Les violations des droits de l'homme sont nombreuses, il y a eu les massacres de mars 2004, trois jours durant où les escadrons de la mort et les milices inféodées au régime Fpi ont tué au moins 120 personnes selon une enquête neutre des Nations unies. Il y a eu les évènements douloureux de novembre 2004 avec leur cortège de morts et destructions des biens privés par des miliciens pro-Fpi encadrés par des éléments des Fds. Au cours de ces évènements, le domicile du Secrétaire général du Pdci et de plusieurs autres cadres de l'opposition ont été attaqués et détruits. Les victimes des escadrons de la mort sont légion, Camara Yerêfê dit "H", Dr Benoît Dakoury Tabley, le Général Robert Guéi, Guy-André Kieffer etc…
Sur le plan économique, les crimes sont tout aussi nombreux, les détournements colossaux de deniers publics. Si l'on refuse d'ouvrir le procès des dirigeants de la filière café-cacao, c'est parce que Gbagbo redoute les révélations qui pourraient en sortir. C'est compromettant pour son régime parce qu'il est de notoriété que les fonds détournés sont allés dans les poches des refondateurs. On comprend dès lors que lorsqu'on a gouverné un pays de manière aussi calamiteuse, on ne peut pas se permettre de lâcher le pouvoir aussi facilement. En réalité, Gbagbo et ses partisans les plus proches ont peur. Ils ont besoin de conserver le pouvoir pour couvrir leurs crimes économiques et autres. S'ils échouent, c'est l'enfer. C'est la question pour laquelle il y a autant d'agressivité et de virus dans leur propos de campagne. La Côte d'Ivoire et les Ivoiriens sont secondaires.
Paul Koudou
Le bilan du régime Gbagbo est désastreux et à tout point de vue. Les violations des droits de l'homme sont nombreuses, il y a eu les massacres de mars 2004, trois jours durant où les escadrons de la mort et les milices inféodées au régime Fpi ont tué au moins 120 personnes selon une enquête neutre des Nations unies. Il y a eu les évènements douloureux de novembre 2004 avec leur cortège de morts et destructions des biens privés par des miliciens pro-Fpi encadrés par des éléments des Fds. Au cours de ces évènements, le domicile du Secrétaire général du Pdci et de plusieurs autres cadres de l'opposition ont été attaqués et détruits. Les victimes des escadrons de la mort sont légion, Camara Yerêfê dit "H", Dr Benoît Dakoury Tabley, le Général Robert Guéi, Guy-André Kieffer etc…
Sur le plan économique, les crimes sont tout aussi nombreux, les détournements colossaux de deniers publics. Si l'on refuse d'ouvrir le procès des dirigeants de la filière café-cacao, c'est parce que Gbagbo redoute les révélations qui pourraient en sortir. C'est compromettant pour son régime parce qu'il est de notoriété que les fonds détournés sont allés dans les poches des refondateurs. On comprend dès lors que lorsqu'on a gouverné un pays de manière aussi calamiteuse, on ne peut pas se permettre de lâcher le pouvoir aussi facilement. En réalité, Gbagbo et ses partisans les plus proches ont peur. Ils ont besoin de conserver le pouvoir pour couvrir leurs crimes économiques et autres. S'ils échouent, c'est l'enfer. C'est la question pour laquelle il y a autant d'agressivité et de virus dans leur propos de campagne. La Côte d'Ivoire et les Ivoiriens sont secondaires.
Paul Koudou