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Politique Publié le mardi 23 novembre 2010 | L’Inter

Second tour de la président - Mangou met en garde contre les rumeurs -1500 éléments des FDS en zone CNO

© L’Inter Par Prisca
Ecole nationale de police: 1.537 nouveaux policiers de la promotion 2010-2012 présentés au drapeau, en présence du ministre Désiré Tagro
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan, Ecole nationale de police (Enp). 208 recrues féminines, 15 élèves commissaires, 200 officiers et 1.323 sous-officiers, instruits sur la valeur du drapeau national. Photo: le général de division Philippe Mangou, chef d`état-major des Fanci
1500 éléments des Forces de défense et de sécurité ont été réquisitionnés et déployés, hier lundi 22 novembre 2010, conformément au décret du chef de l`État en zone sous contrôle des Forces nouvelles. Mais avant la cérémonie officielle marquant le départ de ces soldats qui vont assurer la sécurité des populations pendant le scrutin du second tour, le chef d’état-major des armées (Cema), le Gal Philippe Mangou a tenu un point de presse au camp Gallieni au Plateau. Il a mis en garde contre « des rumeurs persistantes qui font état de menaces de représailles sur des allogènes, voire sur des autochtones ici et là, par certains individus dans le but de les intimider et les empêcher de voter librement le candidat de leur choix ». Au dire du Gal Mangou, « ces rumeurs, qui créent un véritable climat de peur au sein des populations, si on n’y prend garde, risquent d’entrainer des mouvements perturbateurs et inutiles ». C’est pourquoi, rassure le Cema, les Fds affichent leur détermination « à garantir intégralement et sans faille la sécurisation du scrutin ainsi que celle des électeurs avant, pendant et après le déroulement des opérations de vote ». « Elles contribueront ainsi à faire exercer librement à toutes les populations le droit de vote sans crainte de représailles. Elles les informent par ailleurs des dispositions sécuritaires supplémentaires prises pour renforcer celles mises en place lors du premier tour », a déclaré le Gal Mangou, qui a annoncé le déploiement des éléments des armées aux côtés de leurs frères d’armes des Forces nouvelles sur toute l’étendue du territoire national. « Dans un esprit de conscience professionnelle, elles garantiront le bon déroulement de la campagne électorale, du vote et rassureront davantage par leur présence toutes les populations sans exclusive », a-t-il rassuré, avant de mettre en garde les « individus animés de vélléités de perturbation qui font circuler des rumeurs insensées ». « A tous ceux tapis dans l’ombre élaborant des stratégies contre la paix, la sérénité et la stabilité dans ce pays, les Fds leur rappellent fermement comme elles l’ont déjà dit pour le premier tour du scrutin, qu’elles seront impitoyables pour toutes les personnes prises en flagrant délit de perturbation pour leur faire subir la loi dans toute sa rigueur », a menacé le conférencier, qui avaient à ses côtés le commandant du CeCos, le Gal Guai Bi Poin. Après avoir rappelé les méfaits de la guerre, le Gal Mangou a rappelé que les Ivoiriens ne veulent plus de morts et de destruction des biens et matériels. « Les Fds observent que les populations sont fatiguées par ces années de crise. Elles n’attendent que les élections pour voir leur pays sortir définitivement de la crise et vaquer en toute tranquillité à leurs activités », a-t-il soutenu. Aux éléments des Fds qui seront déployés, le Gal Philippe Mangou a prodigué des conseils. Il leur a demandé de ne pas se « laisser intimider, ni distraire » dans l’accomplissement de leur mission. Le Cema a aussi demandé à ses éléments de veiller au bon déroulement du vote tout en privilégiant la fraternité d’armes entre eux et les Forces nouvelles. « Evitez de sortir seul la nuit et de fréquenter les bars. Contentez-vous uniquement des repas de l’intendance. Vous aurez sur le terrain vos frères de la gendarmerie et de la police nationale », a rassuré le Cema qui a promis aux soldats réquisitionnés qu’ils bénéficieront d’un appui ou d’un soutien du com-théâtre en cas de pépin.
Y.DOUMBIA
Légende : Le Gal Mangou a invité les concepteurs des rumeurs et des messages électroniques haineux à y mettre fin

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