Le candidat de La majorité présidentielle, Laurent Gbagbo, a animé un meeting au stade de Williamsville, hier.
L’appel à voter Alassane Ouattara lancé par le président Henri Konan Bédié dérange certainement Laurent Gbagbo. Hier encore, le candidat de La majorité présidentielle a dénoncé un accord de dupes avant d’inviter le sphinx de Daoukro à le rejoindre. « Quand Alassane dit à Bédié qu’il va gouverner, il le trompe. Comment quelqu’un mange et c’est une autre personne qui est rassasiée ? Grand-frère Bédié, reviens à la maison. Militants du Pdci, revenez à la maison », a-t-il lâché. Pour lui, une fille violée ne doit pas tomber amoureuse de son violeur. Et de poursuivre : « On dirait que notre grand-frère Bédié a bu du « nassidji » (ndlr : une potion mystique) ou bien qu’il a été drogué. Militants du Pdci, ne quittez pas la maison. C’est notre maison à tous. ( …) N’allez pas en brousse ». Aux Ivoiriens, il leur a expliqué, comme à son habitude, qu’ils ont le choix entre « un démocrate et un putschiste qui n’a pas de programme mais qui fait des photocopies ». Il faisait ainsi allusion aux projets de l’assurance maladie et de l’école gratuite jusqu’en classe de troisième. Le président sortant a une fois de plus tancé son rival du second tour qui, selon lui, veut bénéficier des fruits d’un arbre qu’il n’aurait pas planté. « J’ai trouvé une dette de 6500 milliards. J’ai négocié pour qu’après les élections, on efface la dette. Ce qui va nous rapporter au moins 500 milliards de francs par an. C’est sur cela que mon adversaire compte pour promettre des milliards ». Le Woody de Mama dit attendre impatiemment le face-à-face de jeudi pour aborder le thème de la corruption devant la nation. La rébellion est également réapparue dans son discours: « ce sont des putschistes et ils ne veulent pas l’entendre mais c’est cela la vérité. Ils vont échouer comme ils ont toujours échoué. Ce sont des loosers », a conclu Laurent Gbagbo devant une foule acquise à sa cause.
Nesmon De Laure
L’appel à voter Alassane Ouattara lancé par le président Henri Konan Bédié dérange certainement Laurent Gbagbo. Hier encore, le candidat de La majorité présidentielle a dénoncé un accord de dupes avant d’inviter le sphinx de Daoukro à le rejoindre. « Quand Alassane dit à Bédié qu’il va gouverner, il le trompe. Comment quelqu’un mange et c’est une autre personne qui est rassasiée ? Grand-frère Bédié, reviens à la maison. Militants du Pdci, revenez à la maison », a-t-il lâché. Pour lui, une fille violée ne doit pas tomber amoureuse de son violeur. Et de poursuivre : « On dirait que notre grand-frère Bédié a bu du « nassidji » (ndlr : une potion mystique) ou bien qu’il a été drogué. Militants du Pdci, ne quittez pas la maison. C’est notre maison à tous. ( …) N’allez pas en brousse ». Aux Ivoiriens, il leur a expliqué, comme à son habitude, qu’ils ont le choix entre « un démocrate et un putschiste qui n’a pas de programme mais qui fait des photocopies ». Il faisait ainsi allusion aux projets de l’assurance maladie et de l’école gratuite jusqu’en classe de troisième. Le président sortant a une fois de plus tancé son rival du second tour qui, selon lui, veut bénéficier des fruits d’un arbre qu’il n’aurait pas planté. « J’ai trouvé une dette de 6500 milliards. J’ai négocié pour qu’après les élections, on efface la dette. Ce qui va nous rapporter au moins 500 milliards de francs par an. C’est sur cela que mon adversaire compte pour promettre des milliards ». Le Woody de Mama dit attendre impatiemment le face-à-face de jeudi pour aborder le thème de la corruption devant la nation. La rébellion est également réapparue dans son discours: « ce sont des putschistes et ils ne veulent pas l’entendre mais c’est cela la vérité. Ils vont échouer comme ils ont toujours échoué. Ce sont des loosers », a conclu Laurent Gbagbo devant une foule acquise à sa cause.
Nesmon De Laure