Afin de sécuriser le scrutin du 28 novembre prochain, le chef d’état-major des armées, Philippe Mangou, a déployé, hier, deux mille militaires et gendarmes. Cela conformément au décret 2010-306 du 14 novembre portant redéploiement des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) sur toute l’étendue du territoire national en particulier en zone Centre-Nord-Ouest.
Hier, sur le coup de 10h30, le général de corps d’armée ? Philippe Mangou, chef d’état major des Armées, se tenant dEbout à la sortie du camp militaire Galliéni à Adjamé, fait de grands signes de la main en guise d’au revoir. Il salue ainsi le départ pour la zone Centre-Nord-Ouest (CNO) de 1.500 militaires et gendarmes qui vont s’ajouter à 500 autres déjà sur place. Il a auparavant donné des consignes fermes en vue de la sécurisation du 2ème tour de l’élection présidentielle, le 28 novembre prochain. Il a précisé les missions de ces soldats réunis pour la circonstance sur la place d’armée de l’état-major. «Vous devez permettre le bon déroulement du scrutin, vous devez protéger toutes les populations sans exclusive», les a-t-il instruits. Dans l’exécution de leur tâche, ils ne doivent se laisser intimider ni distraire par qui que ce soit, leur a enjoint le chef. Il les a aussi prévenus de veiller à ce que nul ne subisse des représailles. «Je compte sur vous pour qu’après le vote quiconque ne dise pas qu’il a été brimé ou empêché de voter le candidat de son choix», a mentionné le général. Dans la même veine de consignes, il a interdit tout loisir : «Evitez de fréquenter les bars, les maquis. Evitez de sortir tout seul la nuit pour aller dans les bars ; contentez-vous du repas que vous donnera l’intendance ». Les mettant aussi en confiance, il a indiqué qu’ils ont des collègues stationnés le long de la ligne de front et que ces derniers pourront les soutenir ou les appuyer au cas où. «Sait-on jamais», s’est réservé le chef aux quatre étoiles. L’état de belligérance est loin derrière les Ivoiriens, a-t-il cependant ajouté, conseillant un esprit de fraternité vraie entre les ‘’frères d’armes‘’ des FDS et des Forces armées des Forces nouvelles. Le déploiement des troupes ne sera pas suivi d’intéressement spécial, car selon le Cema, il n’y a pas de primes parce que le pays a des problèmes. Aussi les a-t-il invités à comprendre les difficultés de l’Etat. Avant de galvaniser les effectifs, Philippe Mangou a rassuré les Ivoiriens. «Les Forces de défense et de sécurité sont déterminées à faire barrage à tout individu portant atteinte à l’intégrité de notre pays. Qu’ils sachent que toute tentative aura la riposte qu’elle mérite. Les forces de défense et de sécurité en appellent ainsi à la bonne volonté de tout un chacun pour préserver le calme et le bon esprit civique qui ont régné dans l’ensemble du pays lors du premier tour du scrutin », a-t-il exhorté.
Bidi Ignace
Hier, sur le coup de 10h30, le général de corps d’armée ? Philippe Mangou, chef d’état major des Armées, se tenant dEbout à la sortie du camp militaire Galliéni à Adjamé, fait de grands signes de la main en guise d’au revoir. Il salue ainsi le départ pour la zone Centre-Nord-Ouest (CNO) de 1.500 militaires et gendarmes qui vont s’ajouter à 500 autres déjà sur place. Il a auparavant donné des consignes fermes en vue de la sécurisation du 2ème tour de l’élection présidentielle, le 28 novembre prochain. Il a précisé les missions de ces soldats réunis pour la circonstance sur la place d’armée de l’état-major. «Vous devez permettre le bon déroulement du scrutin, vous devez protéger toutes les populations sans exclusive», les a-t-il instruits. Dans l’exécution de leur tâche, ils ne doivent se laisser intimider ni distraire par qui que ce soit, leur a enjoint le chef. Il les a aussi prévenus de veiller à ce que nul ne subisse des représailles. «Je compte sur vous pour qu’après le vote quiconque ne dise pas qu’il a été brimé ou empêché de voter le candidat de son choix», a mentionné le général. Dans la même veine de consignes, il a interdit tout loisir : «Evitez de fréquenter les bars, les maquis. Evitez de sortir tout seul la nuit pour aller dans les bars ; contentez-vous du repas que vous donnera l’intendance ». Les mettant aussi en confiance, il a indiqué qu’ils ont des collègues stationnés le long de la ligne de front et que ces derniers pourront les soutenir ou les appuyer au cas où. «Sait-on jamais», s’est réservé le chef aux quatre étoiles. L’état de belligérance est loin derrière les Ivoiriens, a-t-il cependant ajouté, conseillant un esprit de fraternité vraie entre les ‘’frères d’armes‘’ des FDS et des Forces armées des Forces nouvelles. Le déploiement des troupes ne sera pas suivi d’intéressement spécial, car selon le Cema, il n’y a pas de primes parce que le pays a des problèmes. Aussi les a-t-il invités à comprendre les difficultés de l’Etat. Avant de galvaniser les effectifs, Philippe Mangou a rassuré les Ivoiriens. «Les Forces de défense et de sécurité sont déterminées à faire barrage à tout individu portant atteinte à l’intégrité de notre pays. Qu’ils sachent que toute tentative aura la riposte qu’elle mérite. Les forces de défense et de sécurité en appellent ainsi à la bonne volonté de tout un chacun pour préserver le calme et le bon esprit civique qui ont régné dans l’ensemble du pays lors du premier tour du scrutin », a-t-il exhorté.
Bidi Ignace
