Alassane Ouattara était hier dans la commune de Koumassi où il a remobilisé, sur un ton posé, les militants et les sympathisants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Le candidat Alassane Ouattara s’est détourné du discours rageur qu’il avait prononcé, samedi, au lancement de sa campagne au Parc des Sports de Treichville. Il dit avoir de bonnes raisons de ce choix et en a donné une à ses militants et sympathisants mobilisés, hier, au ‘’village Rhdp‘’ de la commune de Koumassi. « Il est temps pour le changement et nous voulons une campagne paisible (…) je ne voudrais pas entrer dans des polémiques, dans des mensonges », s’est-il justifié. Cependant, le candidat désigné du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) prend à témoin le Fonds monétaire international (Fmi) de sa moralité. « Si j’étais violent, un putschiste, je n’aurais jamais été directeur général adjoint du FMI », a-t-il avancé. C’est à l’attention de ses adversaires qui disent qu’ « Alassane est le père de la rébellion » ou que « c’est lui qui a fait le coup d’Etat de 1999 ». Les 180 services de renseignements des pays-membres du FMI l’auraient également disqualifié, argumente-t-il, s’il avait été les noms qu’on lui prête. Laissant donc les tirades derrière lui, le candidat a affiché les ambitions des houphouétistes. «Nous allons reconstruire ce pays parce que dix ans, c’est trop ; nous allons le faire dans la paix. Nous allons faire en sorte que les jeunes que vous êtes ayez du travail. Pour l’économiste que je suis, ce ne sont pas des paroles en l’air ; en cinq ans je vais créer des emplois avec une économie forte », a-t-il sommairement développé. Mais pour être opérationnel, il va falloir à Alassane Ouattara d’être élu le 28 novembre. A ses dires, il est sûr que les uns et les autres vont le voter. C’est un candidat optimiste qui donne un rendez-vous triomphant aux Ivoiriens en ces termes: « à lundi pour célébrer la victoire d’Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire ». Il a dit aussi sa reconnaissance aux Forces de défense et de sécurité (Fds) qu’il a félicitées pour le travail républicain. Car, selon lui, les Fds l’ont accompagné partout en particulier en zone Centre-Nord-Ouest (CNO) et démontré leur fraternité d’arme avec les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Finie la division, mettez-vous ensemble pour que notre pays aille à la paix, les a-t-il exhortées.
En dépit du soleil de plomb qu’il a fait, mardi, à Abidjan (33°c à la mi-journée), les militants et les sympathisants du Rassemblement des républicains (Rdr), parti d’Alassane Ouattara, et du Rhdp n’ont pas mis fin à l’attente de leur leader au ‘’village Rhdp‘’ de Koumassi. Mobilisés bien avant 11h, c’est à 15 heures qu’ils l’ont reçu pour un discours de trois minutes. Mais Alassane a été clair, il s’est arrêté pour les encourager et leur dire que le 28 novembre, ce sera fini. Il était accompagné du ministre Patrick Achi, du maire local N’Dohi Raymond issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Le candidat malheureux du 1er tour, Gnamien Konan, président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci) était également présent.
Bidi Ignace
Le candidat Alassane Ouattara s’est détourné du discours rageur qu’il avait prononcé, samedi, au lancement de sa campagne au Parc des Sports de Treichville. Il dit avoir de bonnes raisons de ce choix et en a donné une à ses militants et sympathisants mobilisés, hier, au ‘’village Rhdp‘’ de la commune de Koumassi. « Il est temps pour le changement et nous voulons une campagne paisible (…) je ne voudrais pas entrer dans des polémiques, dans des mensonges », s’est-il justifié. Cependant, le candidat désigné du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) prend à témoin le Fonds monétaire international (Fmi) de sa moralité. « Si j’étais violent, un putschiste, je n’aurais jamais été directeur général adjoint du FMI », a-t-il avancé. C’est à l’attention de ses adversaires qui disent qu’ « Alassane est le père de la rébellion » ou que « c’est lui qui a fait le coup d’Etat de 1999 ». Les 180 services de renseignements des pays-membres du FMI l’auraient également disqualifié, argumente-t-il, s’il avait été les noms qu’on lui prête. Laissant donc les tirades derrière lui, le candidat a affiché les ambitions des houphouétistes. «Nous allons reconstruire ce pays parce que dix ans, c’est trop ; nous allons le faire dans la paix. Nous allons faire en sorte que les jeunes que vous êtes ayez du travail. Pour l’économiste que je suis, ce ne sont pas des paroles en l’air ; en cinq ans je vais créer des emplois avec une économie forte », a-t-il sommairement développé. Mais pour être opérationnel, il va falloir à Alassane Ouattara d’être élu le 28 novembre. A ses dires, il est sûr que les uns et les autres vont le voter. C’est un candidat optimiste qui donne un rendez-vous triomphant aux Ivoiriens en ces termes: « à lundi pour célébrer la victoire d’Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire ». Il a dit aussi sa reconnaissance aux Forces de défense et de sécurité (Fds) qu’il a félicitées pour le travail républicain. Car, selon lui, les Fds l’ont accompagné partout en particulier en zone Centre-Nord-Ouest (CNO) et démontré leur fraternité d’arme avec les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Finie la division, mettez-vous ensemble pour que notre pays aille à la paix, les a-t-il exhortées.
En dépit du soleil de plomb qu’il a fait, mardi, à Abidjan (33°c à la mi-journée), les militants et les sympathisants du Rassemblement des républicains (Rdr), parti d’Alassane Ouattara, et du Rhdp n’ont pas mis fin à l’attente de leur leader au ‘’village Rhdp‘’ de Koumassi. Mobilisés bien avant 11h, c’est à 15 heures qu’ils l’ont reçu pour un discours de trois minutes. Mais Alassane a été clair, il s’est arrêté pour les encourager et leur dire que le 28 novembre, ce sera fini. Il était accompagné du ministre Patrick Achi, du maire local N’Dohi Raymond issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Le candidat malheureux du 1er tour, Gnamien Konan, président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci) était également présent.
Bidi Ignace