Dans la perspective du 2e tour de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre 2010, Africa 24 a reçu, hier, dès 19h, le ministre Patrick Achi et le Directeur général de la Société des transports abidjanais (Sotra), représentant respectivement les candidats Alassane Ouattara du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et Laurent Gbagbo de "La majorité présidentielle" (Lmp). Aux "arguments techniques" apportés aux problèmes posés à travers les questions des confrères de la chaîne panafricaine, de Patrick Achi, Philippe Attey a préféré des "réponses politiques". Qui, du coup, l'ont rendu "vulnérable" face au coordonnateur de la campagne du candidat Rhdp dans le district d'Abidjan. En effet, à ce face-à-face, il a été question de sujets portant sur les infrastructures économiques, de logement, de transport…Concernant les infrastructures économiques, Patrick Achi a tenu à préciser qu'"elles (infrastructures économiques) doivent se situer dans un plan global de conception, d'exécution, d'entretien…On doit penser les infrastructures économiques dans une politique à la fois intégrationniste et ouverte sur le monde, du fait de la globalisation." De l'avis de Patrick Achi, "les infrastructures économiques, selon le programme du candidat Alassane Ouattara, reposent sur le triptyque port-route-aéroport". Objectif : construire un hub pour servir de locomotive dans la sous-région." Pour rappeler l'importance des infrastructures dans un pays, il a évoqué "le miracle économique ivoirien" qui intégrait évidemment "la qualité des infrastructures économiques" en Côte d'Ivoire. Pour le Port autonome d'Abidjan (Paa), le ministre Achi a regretté son mode actuel de fonctionnement. "On ne peut comprendre qu'une structure aussi capitale pour l'économie nationale, fonctionne sans Conseil d'administration, sans contrôle". Pour les secteurs du transport, du logement…le représentant du candidat du Rhdp a fait remarquer qu'ils sont si importants qu'ils imposent une sérieuse politique de réflexion, de conception, d'exécution, de contrôle et de suivi. Bref une manière d'agir qui doit consacrer la bonne gouvernance. Patrick Achi a, pendant tout le débat, obligé Philippe Attey à opter pour la contrefaçon. Vulnérable qu'il était face à l'original, Patrick Achi du Rhdp. Le représentant de Lmp, c'est une culture dans ce camp, a tout rejeté sur la guerre. Quoique le ministre Achi lui, ait rappelé que c'est pendant la guerre que le pouvoir Fpi a pu mobiliser plus de 120 milliards pour des travaux dont le transfert de la capitale politique à Yamoussoukro.
P. Koudou
P. Koudou
