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Politique Publié le jeudi 25 novembre 2010 | Notre Voie

Ecole gratuite : Ces chiffres qui confondent le Rdr

© Notre Voie Par Emma
Economie - La Côte d`Ivoire accueille la 45ème Assemblée annuelle de la BAD et la 36ème Assemblée annuelle du FAD
Jeudi 27 mai 2010. Abidjan, Palais des congrès de l`Hôtel Ivoire. Cérémonie d`ouverture. Photo: le président Laurent Gbagbo, lors de son allocution
L’école gratuite a bel et bien été une réalité pendant les 10 ans de pouvoir du candidat de la majorité présidentielle, Laurent Gbagbo. Depuis le début de la campagne présidentielle, les leaders de l’opposition et leurs militants, par ignorance ou par mauvaise foi, distillent à longueur de journée des contrevérités de nature à faire croire que l’école gratuite, un des piliers de la refondation du système éducatif du président Laurent Gbagbo, a été une vue de l’esprit, de la pure démagogie. Et pourtant les preuves sont palpables, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Dans son livre programme «Propositions pour gouverner la Côte d’Ivoire», le président Laurent Gbagbo, lorsqu’il était dans l’opposition, voulait, pour son pays, une redéfinition de l’école de base, la libéralisation de la tenue scolaire, la construction d’infrastructures scolaires, la définition d’un cheminement professionnel cohérent pour les enseignants et surtout, surtout, la distribution gratuite des kits et des manuels scolaires. Deux ans après (en 2002) son accession au pouvoir, la distribution des manuels scolaires au primaire sur toute l’étendue du territoire national est effective. Cela dans le cadre de la gratuité de l’école qu’il a promise.

19 millions de manuels distribués pour 15 milliards d’investissements

L’opération de distribution commence en 2002. L’Etat commande à la Collection Ecole et Développement 4211528 manuels scolaires pour un coût de 5 339 922 688 FCFA. Ces manuels parviendront effectivement aux écoliers du public du CPI, CP2, CE2, CMI et CM2 sur toute l’étendue du territoire national. En 2003, 2004 et 2005, pour des raisons techniques, la Banque mondiale ne financera pas l’édition des manuels scolaires. L’institution financière avait demandé en 2002 à la Côte d’Ivoire de récupérer les films et les copyrights des manuels de la Collection Ecole et Développement avec NEI et CEDA pour ouvrir le marché aux autres éditeurs de droit ivoirien. Cela pour permettre d’acheter les manuels par appels d’offres. Pour des raisons techniques ces films et copyrights ne seront pas récupérés. La Banque mondiale ne financera donc pas l’opération. Après cette pause triennale, l’Etat ivoirien reprend ses activités en 2006. Cette fois-ci, c’est la Collection Ecole et Nation qui met à la disposition du ministère de l’Education nationale
3 139 800 manuels scolaires de CP. L’Etat décaisse pour la réalisation de ces manuels 2 618 089 630 FCFA. La même année, l’Etat fait des efforts supplémentaires en sollicitant Ecole et Développement pour l’acquisition et la distribution de manuels scolaires de CE et de CM. 473 500 ouvrages scolaires sont mis à la disposition des élèves de ces classes. L’Etat fait encore de nouveaux sacrifices malgré la crise due à la guerre imposée par Alassane Ouattara. L’Etat injecte
5 728 490 000 FCFA.

En 2007, 4 675 000 manuels sont gratuitement offerts aux écoliers pour un investissement de 2 838 487 500 FCFA. En 2008, dans le cadre du PASEF (Projet d’appui au secteur éducation formation) financé par la Banque mondiale, 2 716 656 manuels de CP sont fabriqués pour 1 730 154 350 FCFA dépensés, 4 072 337 manuels de CM distribués pour 2 465 933 771 FCFA investis.
Au total, l’on note que, de 2002 à 2008, les écoliers du public ont bénéficié de la politique de l’école gratuite de Laurent Gbagbo de 19 288 821 manuels scolaires pour 15 565 436 939 FCFA mobilisés. Une performance qui est à saluer malgré un contexte difficile. La faiblesse des ressources de l’Etat et la diversité des priorités dont le paiement des salaires des fonctionnaires, liée à la partition du pays, vœu réalisé par Alassane Dramane Ouattara, ayant contrarié et mis à mal l’application dans son entièreté du projet de société du candidat de La Majorité présidentielle. La gratuité de l’école expérimentée avec succès par le président Laurent Gbagbo au primaire public n’a pas été un vain mot. Pour une dérisoire contribution de 250 FCFA, l’écolier reçoit gratuitement un livre de mathématiques, d’éducation civique et morale, d’histoire- géographie, de français, de sciences, des cahiers… de plus de 10 mille FCFA. Quelle gratuité l’opposition veut-elle, si ce n’est la mauvaise foi. L’école gratuite pensée et voulue par le président de la République ne s’est pas seulement limitée à la distribution de kits scolaires ? L’école gratuite de Laurent Gbagbo, ça a été aussi et surtout la libéralisation du port de l’uniforme et la suppression du droit d’inscription au CP1.

La libéralisation du port de l’uniforme, une économie de 8000 FCFA par parent d’élève

Pour Laurent Gbagbo, supprimer le port du kaki ou libéraliser le port de l’uniforme est une autre façon de lutter contre la pauvreté en permettant aux parents d’élèves économiquement faibles d’épargner leurs bourses de l’achat du tergal et des frais de couture de ce tissu qui était imposé à tous les élèves du public. Le port de l’uniforme n’est plus obligatoire dans les établissements d’enseignement primaire depuis 2002. Cette mesure s’est progressivement étendue au secondaire et a l’avantage de réduire les charges des parents dans une proportion moyenne de 8000FCFA. La suppression du droit d’inscription au CPI a l’avantage pour tout parent d’élève de réduire ses charges et de scolariser un plus grand nombre d’enfants. Les frais y afférant ont été supprimés dans les établissements publics depuis 2000.

Charles Bédé
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