x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 25 novembre 2010 | Le Patriote

Ben Soumahoro : Ô désespoir, Ô pauvreté !

« Ça fait pitié », diraient les chanteurs de Zouglou. Mamadou Ben Soumahoro, le père incestueux, qui n’a pas hésité à gifler sa mère, n’a pas changé sa déhontée façon de s’asseoir. Comme le molosse, il est resté égal à lui-même. L’inénarrable personnage, capable comme l’oiseau de proie, de ravaler ses vomissures, est sorti de sa tanière. A trois jours de l’élection présidentielle qui sonnera l’arrêt de mort de la refondation et de son chef de file, il lui fallait produire quelque chose sur l’homme à abattre, l’épouvantail du FPI et de son candidat. Pour recueillir quelques subsides et expédients, tant l’homme est coutumier des restes immondes du monde. Les babines alléchantes, il a sauté les deux pieds joints dans l’arène politicienne, pour espérer avoir un morceau avarié de la soupe populaire. Ainsi donc, le revoilà, comme un naufragé et un désespéré qui brandit son fameux « dossier en béton », qui depuis dix ans, ne trouve pas preneur, tant ce fatras de galimatias est un vulgaire bidon, comme pas possible ! Mais l’homme, connu pour avoir mangé à tous les râteliers, n’en a cure ! Il lui faut impérativement participer au banquet présidentiel, convaincu que Laurent Gbagbo, le solitaire, aime bien qu’on lui répète ses propres dires. « L’argent, tout de suite », se dit-il. Depuis le désert de ses illusions perdues et l’appel pressant des besoins stomacaux, il a sorti son dossier vermoulu et défraichi. « Alassane Ouattara n’est pas Ivoirien ». A la lecture, le fameux document produit l’effet contraire. Ben Soumahoro, l’homme endetté jusqu’au cou, ne parle pas du candidat du RHDP. Sa haine injustifiée, son obsession à faire plaisir au prince de Mama, ne lui ont pas permis de se rendre compte que son « dossier » n’était que du pipeau. L’homme aux lunettes opaques parle d’une autre personne qui s’appellerait « Outtara » et d’un Etat chimérique, fruit de son imagination nommée « pennsylvany » qui n’a rien à voir avec La Pennsylvanie. Le crime n’est jamais parfait. Les laboratoires et officines de la refondation ont encore fait du faux. Il ne faut pas s’en offusquer, du reste. Depuis dix ans, ils portent le faux comme une tare congénitale. « Ça fait vraiment pitié », insisterons- nous !

ADO est 200% Ivoirien », disait Ben
Si ce n’est pas la malédiction, ça y ressemble fort bien. Comment un vieillot de sa trempe peut-il être tant splendide dans la volte face, la duplicité et le double langage ? Hier, il disait, en se bombant la poitrine, que « Alassane Ouattara est 200% Ivoirien ». Avec ce qu’il dit à présent, les Ivoiriens, qui attendent le changement avec Ouattara dimanche, ont compris « les motivations du crocodile qui quitte la rivière pour venir lécher la rosée des berges ». Ben Soumahoro, qui vit pratiquement dans l’indécence et la clochardisation, est à la peine. Il veut « manger un peu », dans la précipitation, parce que dans trois jours, le pouvoir va changer de main et de tenant. La nuit tombe résolument sur la refondation et les rats comme Ben Soumahoro, plus préoccupés à mettre le nez dans la boue, ne voient pas que le navire refondation n’a plus de gouvernail et fonce tout bonnement sur les récifs. Il faut appliquer à Ben Soumahoro, la critique qu’il portait si joliment aux détracteurs du Président Alassane Ouattara, citant l’écrivain américain, Jonathan Swift : « En ce monde, on reconnaît un génie par le seul fait que tous les imbéciles sont ligués contre lui ». On peut le dire donc : Ben Soumahoro, l’incestueux et frappeur de sa génitrice, est un vrai imbécile, « qui ne change pas ».
Bakary Nimaga


Campagne électorale présidentielle
Les militants du RHDP attaqués hier à Yopougon et à Adjamé
Le FPI est vraiment décidé à faire basculer la campagne électorale dans la violence. Hier, les militants du RHDP ont fait l’objet d’attaques à Yopougon. Venus pour installer la logistique pour un meeting qui devait se tenir au quartier Toits Rouges, les jeunes houphouétistes se sont vu refuser l’espace par des partisans de Laurent Gbagbo qui estimaient que le président Kouadio Konan Bertin, Directeur national de campagne adjoint du RHDP chargé de la Jeunesse, ne devait pas intervenir au cours du meeting. Au motif qu’il est du PDCI-RDA. Une exigence que les jeunes houphouétistes ont catégoriquement rejetée. Il s’en est donc suivi un affrontement entre militants du RHDP et du LMP. Les militants du RHDP ont réussi à mettre en difficulté les partisans de Laurent Gbagbo qui ont été repoussés. C’est sur ces entrefaites que des éléments de la gendarmerie nationale et de la brigade anti-émeute ont fait irruption sur les lieux. Mais, au lieu de s’interposer entre les protagonistes, ils prêtent main forte aux militants de LMP. Pis, ils se mettent à pourchasser, à gazer et à bastonner les jeunes houphouétistes. Bilan de cette répression : six blessés et une personne arrêtée. Mais le cas le plus tragique est celui du jeune Djiba Kéita. Celui-ci a été trimballé dans un couloir par six policiers où il a subi des sévices corporels. Il a été torturé et battu à coups de crosse, de briques et laissé pour mort par ses bourreaux. Le jeune Adama Koné, quant à lui, a eu une côte cassée au cours de cette intervention musclée. Jusqu’à ce que nous quittions les lieux, les blessés recevaient des soins dans le centre de santé de Yopougon Wassakara.
A Adjamé-village, les militants du RHDP ont été attaqués par des jeunes de la FESCI. Ces derniers s’opposaient à l’installation du QG de campagne du RHDP. Les militants de LMP estiment que les jeunes du RHDP ne doivent pas battre campagne dans leur « village ». Les affrontements ont fait un blessé à la machette du côté des militants houphouétistes. Des jeunes Atchan ont fermé l’accès de leur village aux automobilistes et à toute personne étrangère au village. Sous le prétexte que les jeunes du RHDP s’apprêteraient à les attaquer. Cette situation est la même dans tous les villages atchan où la chefferie a demandé aux jeunes de s’interposer par tous les moyens aux militants du RHDP qui voudraient battre campagne pour leur candidat, le docteur Alassane Dramane Ouattara. C’est la raison pour laquelle, mardi dernier, à Abobo-Baoulé, l’accès du village a été refusé au Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny et à ses partisans. Les échauffourées de mardi dernier avaient fait plusieurs blessés dont certains par balle. A l’intérieur du pays, les militants du RHDP sont menacés de mort dans des régions comme Hiré, Soubré, Divo, Lakota et Fresco. Dans cette dernière région citée, les menaces et intimidations sont orchestrées par l’ancien membre du CNSP, Henri César Sama qui a décidé, au cours d’une réunion, de faire parler les armes le jour du vote. A Lakota, les autochtones ont barré tous les accès des villages aux partisans du RHDP. Une équipe du RHDP, partie battre campagne dans un village, a été prise en otage lundi dernier et séquestrée de 8 heures à 21 heures. Le tableau est le même dans les régions du Fromager, de la Marahoué, du Bas Sassandra, du Haut Sassandra, de l’Agnéby et du Moyen Cavally où les partisans de Laurent Gbagbo se sentent forts. C’est le cas d’attirer l’attention de la communauté internationale, des religieux et de l’ONUCI sur les risques réels d’affrontements qui planent sur ce deuxième tour du scrutin présidentiel. C’est le moment de réagir avant qu’il ne soit trop tard. Car le FPI et ses alliés ne veulent d’une élection apaisée le 28 novembre prochain. Avec la complicité de certains éléments des forces de défense et de sécurité, ils ont décidé de perturber le bon déroulement du second tour du scrutin du dimanche prochain.

JCC
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ