La Commission électorale indépendante déploie les observateurs dans des zones où des empêchements de vote ont été signalés après le 1er tour du scrutin présidentiel.
Pour éviter les risques d’empêchement de vote voire l’éliminer, la Commission électorale indépendante (CEI) a procédé, hier, à un nouveau redéploiement d’observateurs. Le premier vice-président de l’institution, Coulibaly Gnénéma, les recevant au siège de ladite structure, aux II-Plateaux, leur a indiqué les zones où des difficultés ont été signalées après le 1er tour du scrutin présidentiel, le 31 octobre dernier. Les campus et les cités universitaires de Cocody, d’Abobo, d’Adjamé, de Port-Bouët et les départements de Soubré, de Tabou, de Divo, de Daloa, de Gagnoa, de Korhogo et de Ferké sont en zones rouges. Le vote doit s’y dérouler « sous un maximum d’yeux », selon lui. Le déploiement express d’observateurs dans ces zones s’explique par la tension signalée dans ces lieux lors du vote. Il a surtout été recommandé par la communauté internationale appuyée par le gouvernement ivoirien. « Nous souhaitons que vos observateurs soient à la hauteur de nos attentes », a exhorté le collaborateur de Youssouf Bakayoko, président de la CEI.
Ces derniers ont émis des préoccupations. Kouadio Yao Alphonse de l’Ong Ayéka s’est soucié du vote des observateurs sur leurs lieux d’affectation. Yao Christiane de Wanep-ci a déploré l’envoi tardif des urnes pour le transfert à la Cei locale. Diézou Mondésir de l’Ufrapao a souhaité que les observateurs soient témoins de la transmission des résultats à la Cei centrale. M. Gnénéma les a rassurés que la Cei a corrigé les irrégularités signalées lors du premier tour. Mais la loi n’autorise pas le vote des observateurs sur le lieu d’affectation, les urnes seront transférées dès que possible et ils peuvent suivre le transfert des données. En tout état de cause, a-t-il tenu à préciser, l’Etat a renforcé la sécurité en vue de garantir un scrutin paisible.
Un spécimen du nouveau bulletin de vote (voir photo) leur a été remis en plus des schémas dans lesquels ledit document peut être invalidé. Pour finir, les observateurs sont invités à former leurs représentants sur les étapes du vote.
Bidi Ignace
Pour éviter les risques d’empêchement de vote voire l’éliminer, la Commission électorale indépendante (CEI) a procédé, hier, à un nouveau redéploiement d’observateurs. Le premier vice-président de l’institution, Coulibaly Gnénéma, les recevant au siège de ladite structure, aux II-Plateaux, leur a indiqué les zones où des difficultés ont été signalées après le 1er tour du scrutin présidentiel, le 31 octobre dernier. Les campus et les cités universitaires de Cocody, d’Abobo, d’Adjamé, de Port-Bouët et les départements de Soubré, de Tabou, de Divo, de Daloa, de Gagnoa, de Korhogo et de Ferké sont en zones rouges. Le vote doit s’y dérouler « sous un maximum d’yeux », selon lui. Le déploiement express d’observateurs dans ces zones s’explique par la tension signalée dans ces lieux lors du vote. Il a surtout été recommandé par la communauté internationale appuyée par le gouvernement ivoirien. « Nous souhaitons que vos observateurs soient à la hauteur de nos attentes », a exhorté le collaborateur de Youssouf Bakayoko, président de la CEI.
Ces derniers ont émis des préoccupations. Kouadio Yao Alphonse de l’Ong Ayéka s’est soucié du vote des observateurs sur leurs lieux d’affectation. Yao Christiane de Wanep-ci a déploré l’envoi tardif des urnes pour le transfert à la Cei locale. Diézou Mondésir de l’Ufrapao a souhaité que les observateurs soient témoins de la transmission des résultats à la Cei centrale. M. Gnénéma les a rassurés que la Cei a corrigé les irrégularités signalées lors du premier tour. Mais la loi n’autorise pas le vote des observateurs sur le lieu d’affectation, les urnes seront transférées dès que possible et ils peuvent suivre le transfert des données. En tout état de cause, a-t-il tenu à préciser, l’Etat a renforcé la sécurité en vue de garantir un scrutin paisible.
Un spécimen du nouveau bulletin de vote (voir photo) leur a été remis en plus des schémas dans lesquels ledit document peut être invalidé. Pour finir, les observateurs sont invités à former leurs représentants sur les étapes du vote.
Bidi Ignace