Le chef de l`Etat ivoirien Laurent Gbagbo et son concurrent au second tour de la présidentielle de dimanche, l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, se sont engagés jeudi soir à respecter le résultat du scrutin, à la fin d`un face-à-face télévisé inédit et apaisé.
"Je suis heureux que le Premier ministre (Ouattara) et moi, nous ayons accepté chacun d`accepter le résultat" de cette élection historique, a affirmé M. Gbagbo après plus de deux heures de débat radio-télévisé.
Le ton des échanges a été particulièrement courtois et parfois amical, offrant un contraste saisissant avec une campagne marquée par des accusations virulentes de part et d`autre, des affrontements entre leurs partisans et même la mort d`un militant pro-Gbagbo jeudi dans l`ouest.
"J`espère gagner parce que je veux offrir quelque chose à mon pays (mais) si je perds, ce n`est pas un problème", a déclaré M. Ouattara.
Le chef de l`Etat sortant avait annoncé au début de l`émission l`instauration d`un couvre-feu dès dimanche à 22H00 (locales et GMT), au soir de l`élection censée mettre fin à une décennie de crise politico-militaire.
Son concurrent avait critiqué une décision qui "dramatise les choses" alors que les incidents actuels sont "localisés".
"Je suis heureux que le Premier ministre (Ouattara) et moi, nous ayons accepté chacun d`accepter le résultat" de cette élection historique, a affirmé M. Gbagbo après plus de deux heures de débat radio-télévisé.
Le ton des échanges a été particulièrement courtois et parfois amical, offrant un contraste saisissant avec une campagne marquée par des accusations virulentes de part et d`autre, des affrontements entre leurs partisans et même la mort d`un militant pro-Gbagbo jeudi dans l`ouest.
"J`espère gagner parce que je veux offrir quelque chose à mon pays (mais) si je perds, ce n`est pas un problème", a déclaré M. Ouattara.
Le chef de l`Etat sortant avait annoncé au début de l`émission l`instauration d`un couvre-feu dès dimanche à 22H00 (locales et GMT), au soir de l`élection censée mettre fin à une décennie de crise politico-militaire.
Son concurrent avait critiqué une décision qui "dramatise les choses" alors que les incidents actuels sont "localisés".