On les attendait, ils sont venus. Alassane Ouattara et Koudou Laurent Gbagbo. Depuis la mi-octobre, ils ont parsemé toute la Côte d’Ivoire de leur image sur les panneaux routiers. Hier jeudi, ils devaient être en direct, face-à-face devant les téléspectateurs pour expliquer tous les messages et slogan qui accompagnaient leurs images. Disposant du tableau de bord de leur émission ils se devaient comme dans une partie d’échec, d’appliquer les règles avec chacun le choix de sa technique de communication. A propos de communication, leurs différents conseillers ont accompli leur tâche car chaque candidat est venu, impeccablement vêtu. A 21 heure pile, Brou Aka Pascal, le journaliste consensuellement désigné comme regulateur s’est trouvé lui aussi un costume à la hauteur de l’émission, a ouvert le débat. Devant nos écrans de télévision, on attendait de savoir ce que chacun allait dire et comment il allait le dire. Laurent Gbagbo a toujours refusé de faire des efforts et il a ramené parfois la solennité républicaine à une vulgaire mission de chef jouisseur et populiste. Seul devant les cameras de la télévision ivoirienne ou même les télévisions étrangères généralement conditionnées au ‘’Gambo’’ il a pris l’habitude de balayer du revers de la main les questions avant de plonger son auditoire dans les spectacles du genre ‘’grand père raconte nous’’. Hier soir, il devrait affronter Ado, Ouat pour les intime, bravetchè pour les admirateurs. Avec son accent d’évêque et son aisance langagière d’académicien, il s’exprime avec la certitude du banquier qui sait Ado face à Gbagbo dans un débat en français, cela donne l’image d’une course automobile de formule I contre tracteur, ou encore une causerie genre français de Molière contre le langage de Nash la spécialiste de langage nouchi en Côte d’Ivoire. Et ça n’a pas manqué. Une invite à observer une minute e silence hasardeuse. Il voulait créer l’émotion car son programme se résume à cela, tant il veut faire de Ado le père de la guerre, donc le coupable de tout le malheur de la Côte d’Ivoire. Sans suivre le débat à l’entrée, il a voulu effrayé. Car, Quelle crédit d’impartialité peut-on accorder à l’armée quand l’auteur du décret de réquisition est signé par celui qui a dit à cette armée ‘’si je tombe vous aussi vous tombez’’. Fidèle à ses habitudes Gbagbo est revenu à la thèse de Ado l’auteur des péchés d’Israël concocté par le laboratoire LMP, il a trouvé les moyens de réciter la litanie des accusations et des reproches à M. Ouattara, tel que récité pendant une semaine par les débateurs LMP à la télévision. Comme attendu par les nombreux militants RHDP, Ouattara en intellectuel avisé a botté intelligemment en touche. Le président ne connaissant pas les institutions républicaines à créer, il s’est lancé dans l’auto-célébration d’avoir créer une loi sur la presse. A la question relative à une bonne justice, il à récit il faut, il faut sans savoir le nombre ????? de ce qu’il faut. Pour ramener la paix après réconciliation chaque candidat a proposé sa vision. Encore je ferai un forum, décidé Gbagbo. On sait ce que le 1er forum nous a donné.
Ado, en intellectuel a choisi de procéder par des enquêtes. A commencer par le coup d’Etat de 1999 et de la rébellion. Sur la réponse de la défense, ils ont reconnu que cette institution est à reformer, mais le comment les a divisé. Une forte défense pour accompagner une forte économie. Une règle économique made in Gbagbo qui débouche certainement sur de l’utopie. Dans la barque de Brou Aka accoste sur le terrain de l’économie on se croit à l’image de la formule I contre tracteur. J’ai les moyens de relever l’économie, car c’est ce que je sais faire de mieux. Comme se mettre au niveau du débat, M. Gbagbo s’est lancé dans une théorie d’avoir l’aide du brésil pour montrer des machines outils dont il ne sait pas avec précision destinataires. S’accorder l’initiateur PPTE avec la réduction de notre dette extérieure de 500 milliards par an, ce que M. Bédié a déjà dit le 22 décembre 1999. Reprendre aux yeux du monde le projet de doubler la production cacaoyère et des usines par région de production. Dans l’ensemble, le débat a confirmé chaque candidat à la réputation qui lui sied. Ado qui a confirmer sa capacité à travailler vu l’aisance et la précision de ses ambitions. De Gbagbo, on n’a pas vu un chef d’Etat, encore mains un candidat ambitieux pour la Côte d’Ivoire. Il s’est senti dominé et a annoncé son couvre feu pour mieux tricher.
Dadis Kam
Ado, en intellectuel a choisi de procéder par des enquêtes. A commencer par le coup d’Etat de 1999 et de la rébellion. Sur la réponse de la défense, ils ont reconnu que cette institution est à reformer, mais le comment les a divisé. Une forte défense pour accompagner une forte économie. Une règle économique made in Gbagbo qui débouche certainement sur de l’utopie. Dans la barque de Brou Aka accoste sur le terrain de l’économie on se croit à l’image de la formule I contre tracteur. J’ai les moyens de relever l’économie, car c’est ce que je sais faire de mieux. Comme se mettre au niveau du débat, M. Gbagbo s’est lancé dans une théorie d’avoir l’aide du brésil pour montrer des machines outils dont il ne sait pas avec précision destinataires. S’accorder l’initiateur PPTE avec la réduction de notre dette extérieure de 500 milliards par an, ce que M. Bédié a déjà dit le 22 décembre 1999. Reprendre aux yeux du monde le projet de doubler la production cacaoyère et des usines par région de production. Dans l’ensemble, le débat a confirmé chaque candidat à la réputation qui lui sied. Ado qui a confirmer sa capacité à travailler vu l’aisance et la précision de ses ambitions. De Gbagbo, on n’a pas vu un chef d’Etat, encore mains un candidat ambitieux pour la Côte d’Ivoire. Il s’est senti dominé et a annoncé son couvre feu pour mieux tricher.
Dadis Kam